Dire ou ne pas dire, écrire ou
pas ?! Gilles Gaetner pose la question au moment où plusieurs candidats à
la Présidentielles font siffler la Presse.
Quelques semaines après la sortie du livre de
Gérard Davet et Fabrice Lhomme « Un président ne devrait pas dire
ça... »[sous-titré
« Les secrets d'un quinquennat »] consacré aux cinq années
d'entretiens privés des deux hommes avec le chef de l’État François Hollande et
publié fin 2016 chez Stock, Gilles
Gaetner sort un nouveau livre chez L'Artilleur aux éditions du Toucan intitulé
« Les journalistes ne devraient pas dire ça ! » en forme de question « La Presse
va-t-elle trop loin ou pas assez ? »
Après « La République des imposteurs » [L’Archipel - 2014] ou encore « La corruption en France. La République en danger » [François
Bourin Editeur - 2012] dont les titres sont assez explicites pour qu’on évitât
de les commenter, ce journaliste d’investigation également l'une des plumes
d'Altantico, a notamment donné la parole à un certain nombre de journalistes
étrangers (États-Unis, Espagne, Suisse, Japon, Belgique, etc.) pour comment ils percevaient le traitement journalistique
dans notre Pays.
Avec moult témoignages et anecdotes à l’appui, son ouvrage arrive quasiment à point nommé, au moment où plusieurs candidats à la
Présidentielles tentent de discréditer la Presse et/ou la font largement
siffler !
Alors que
François Fillon qui déclarait « Je ne lis
plus la Presse », lui répondait pourtant au cours de
sa conférence de Presse juste avant l’annonce quelques jours plus tard du
Parquet National Financier (PNF), de l’ouverture d’une information judiciaire
pour "détournement de fonds publics, abus de biens sociaux,
complicité et recel de ces délits, trafic d'influence et manquements aux
obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie
publique", en accusant les médias d'en avoir "trop fait" pour le "lyncher" et l'"assassiner
politiquement", le livre de Gilles Gaetner nous
montre que le nombril français n’est apparemment pas situé au même endroit que
celui, entre autres, de certains européens !
C’est un
regard critique qu’il porte les bons et les mauvais côtés du « 4ème
pouvoir » en France…faut-il aller plus loin ou bien se retenir ?
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