Michel Field qui reste salarié de France Télés, toujours à la manœuvre !?
Alors que les candidats ne se bousculement pas - mais alors pas du tout - pour remplacer Michel Field à la direction de l'info (pour quelques semaines tout au plus), Yannick Letranchant à qui le poste avait déjà été proposé avant l'intéressé, pourrait bien l'avoir refusé à nouveau !
Pourtant, selon le site du Figaro devenu la voix de l'ex Orange puisque le titre de Presse a régulièrement la primeur avant les personnels: "l'annonce de la nomination de l'actuel directeur délégué de France 3 en charge du réseau régional, se fera dans les prochaines heures...
C'est Germain Dagognet et Alexandre Kara qui vont être contents !
Pourtant, selon le site du Figaro devenu la voix de l'ex Orange puisque le titre de Presse a régulièrement la primeur avant les personnels: "l'annonce de la nomination de l'actuel directeur délégué de France 3 en charge du réseau régional, se fera dans les prochaines heures...
C'est Germain Dagognet et Alexandre Kara qui vont être contents !
L'ombre de Michel Field qui devrait rester à France Télévisions probablement "appelé à d'autres fonctions" - il a seulement demandé à être relevé de ses fonctions - plane toujours sur l'invraisemblable situation que la SDJ de France 2 relate dans son communiqué du 24 mai. (*)
Toujours salarié de France Télés donc, il se dit en coulisses que celui qui devrait évidemment conserver sa rémunération, serait toujours à la manœuvre et aurait eu son mot à dire ou bien son véto à opposer !!!!
Le couple Field/Ernotte ne s'écrirait donc pas encore au passé !
Toujours salarié de France Télés donc, il se dit en coulisses que celui qui devrait évidemment conserver sa rémunération, serait toujours à la manœuvre et aurait eu son mot à dire ou bien son véto à opposer !!!!
Le couple Field/Ernotte ne s'écrirait donc pas encore au passé !
(*) Extrait du communiqué: SDJ- rencontre Delphine Ernotte du 24 mai 2017
La
SDJ qui a rencontré mercredi 24 mai Delphine Ernotte
suite à la démission de Michel Field de son poste, écrit:
"Dans l’attente d’une
nouvelle ou d’un nouveau directeur de l’information, l’objectif était
de rappeler à la Présidence les impératifs et les attentes exprimés ces
derniers jours par la rédaction. La SDJ a transmis à Delphine Ernotte
un texte résumant les demandes et les analyses
de la dernière assemblée générale sur l'état de la rédaction, et dont
nous vous faisons part ici.
La
SDJ a d’abord souligné la fierté des journalistes de travailler pour
France 2 et pour le groupe France Télévisions, le plus grand
et premier groupe télévisuel de France. Elle a insisté sur l’ouverture
de chacun des journalistes à la critique et à l’autocritique et a
souhaité que le (ou la) successeur de Michel Field partage cette fierté
et en témoigne en se positionnant résolument aux
côtés de ses troupes, en contrôlant sa communication en externe.
Dans
un climat de défiance à l’égard des médias et d’incertitude politique,
la rédaction attend que la rigueur et le respect de la
déontologie soient exercés et respectés chaque jour dans les journaux
et les magazines de la chaîne.
Elle
entend aussi que la Présidence et la Direction défendent jalousement
l'indépendance de ses journalistes vis-à-vis des pouvoirs
politique et économique, en adoptant un comportement qui ne laisse
planer ni soupçon ni ambiguïté.
La
rédaction salue les tentatives de renouvellement d’écriture initiées
par les éditions (L’oeil du 20 heures, CQFD, Dans ma rue, les
chroniques, les saga et autres affaires de famille) et souhaite que les
éditions continuent d’innover avec la création de nouveaux formats de
reportages ou de plateaux, mais sans que la forme ne l’emporte sur le
fond.
La
SDJ a insisté pour que soient pris en compte le malaise, la souffrance
et la colère d’une grande partie de ses journalistes victimes
d’un management brutal.
Une
édition ne doit pas commander un sujet répondant à des interrogations
dont elle détiendrait déjà les réponses. Nous ne sommes pas
une maison de production dans laquelle l’édition commande et le
journaliste exécute. Les journalistes doivent être remis au cœur de la
matrice de l’information des éditions.
Au-delà
du départ de David Pujadas et de la brutalité de son annonce, c’est
précisément avec les méthodes autoritaires et peu respectueuses
de la pluralité de la rédaction qu’il faut en finir.
Delphine Ernotte a écouté très attentivement ces propos préliminaires: à propos du management de la rédaction, elle s’est
dite consciente des difficultés qui y règnent. Elle s'est
montrée demandeuse d'informations très précises sur les
dysfonctionnements et les vexations dont nous nous sommes fait
l'écho. Elle a reconnu que le dirigisme et l'infantilisation dont nous
lui faisions
part sont contraire à l'essence même de notre métier...
Nous lui avons fait part
d'une tendance délétère constatée depuis plusieurs années:
un déséquilibre croissant entre les services et les éditions. Si elle
reconnaît que la "tension" entre les deux fait partie de la vie d'une
rédaction, elle regrette que les services ne soient pas plus souvent en
mesure de peser dans le choix et la fabrication
des sujets.
En
ce qui concerne les conditions de fabrication, nous avons rappelé que
des sujets demandés au dernier moment alors qu'ils ne relèvent
pas d’une actualité chaude pouvaient fragiliser la qualité du reportage
sur le fond comme sur la forme, tout en provoquant une crispation
démobilisatrice pour les journalistes, reporters et JRI, et en faisant
courir des risques inutiles pour l’antenne.
D’autant que les
évolutions technologiques dans la production de l’information, si elles
favorisent une meilleure réactivité, ne doivent pas servir un appétit
des éditions qui se ferait aux dépends de prises de décision en amont....
Les problèmes de forme qui peuvent être
soulevés ne doivent pas occulter le fond.... il en va de la
crédibilité du service public »....
La
SDJ a expliqué que les journalistes sur le terrain exerçaient de leur
propre chef et avec une grande maturité un travail "d'ambassadeurs
de la chaîne et du service public", et que les pressions des éditions
aboutissaient à briser ce lien avec les personnes interviewées, dans un
contexte où les journalistes sont pris pour cible et accusés de faire
partie d’un complot....
La chaîne danoise de service public qui a vu son audience
monter en changeant sa manière d’aborder les sujets, a été prise en exemple.
Pour
résumer une heure et demie de discussion, Arnaud Lesaunier a listé
quatre axes de travail : la ligne des éditions, comment faire
un journalisme constructif, les rapports entre éditions et service et
les pratiques managériales et enfin la conception du métier....
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