Riester annonce le regroupement sous un même
toit des sociétés de l’Audiovisuel Public comme du temps de l’ORTF…L’ex-Orange
hors-jeu.
C’est banlieue voire en grande banlieue –
impossible évidemment dans la Capitale pour des problèmes de coût – que Franck
Riester implanterait France Média la Maison commune aux 4 sociétés de l’Audiovisuel
qu’il a annoncé "réunir sous un même toit".
Chaque contribuable français, au moment où sort le rapport de la Cour des comptes sur les économies
qui n’ont pas eu lieu – tout au contraire – avec le passage de 22 à 13
régions, combien tout cela va coûter ! Des milliards d’euros
évidemment qui ne sont pas prévus au Projet de Loi de Finances (PLF 2020)
imposant d’ailleurs à l’Audiovisuel public de faire avec 70 millions d’euros de moins qu’en 2019, soit une enveloppe en baisse de 1,8 %.
"Le projet de loi que je porte
prévoit la création d'une société mère à la tête d'un groupe baptisé France
Médias" a déclaré l’actuel ministre de la
Culture, précisant au Figaro "La
société mère détiendra 100 % du capital des sociétés filles: France Télévisions,
Radio France (*voir courrier Sybil Veil), France Médias Monde (qui chapeaute RFI et France 24, ndlr) et
l'Ina (Institut national de l'audiovisuel)".
« Ce grand "meccano"
de l'audiovisuel reviendra à regrouper sous un même toit des télévisions et
des radios séparées depuis l'éclatement de l'ORTF en 1975, mais qui doivent de
plus en plus faire cause commune sur de nombreux fronts, de la création de la
chaîne d'info franceinfo et la lutte contre la désinformation à l'information
de proximité, avec le lancement de matinales communes aux antennes régionales
de France 3 et de France Bleu » écrit encore l’AFP.
Ce serait, à en croire Franck Riester
qui n’a que BBC à la bouche, visant à répondre aux souhaits du « gouvernement »
qui raconte que ce serait pour "un service public plus efficace et
agile face aux révolutions du numérique" qu’il a opté pour la solution
d'un "regroupement des entreprises du secteur au sein de cette même
holding".
Eléments de langage éculés a 100.000 lieues de la réalité !
Cette holding, en débat depuis le début
du quinquennat, devrait être créée début 2021, a également indiqué Franck
Riester laissant entendre qu’au moment du vote au Parlement (fin 2020 voire début
2012 donc) les dirigeants en place dans les entreprises concernées pourraient voir leurs mandats prolongés jusqu'à fin 2022 pour s'aligner sur la mise en
place de cette nouvelle organisation.
Jusqu'à fin 2022…Au fait, y a pas un truc en 2022 avant les vancences d'été ?!
France Télévisions ne sera bien entendu
pas concernée puisque les candidatures pour sa présidence devraient arriver au
CSA en février/mars 2020 pour que l’Autorité de régulation nomme une dernière
fois en avril et avant sa transformation, le prochain (et probable dernier) pédégé de France Télés …le ministre ayant annoncé la création de la future autorité de
régulation issue de la fusion entre le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de
l'Hadopi (l'agence de lutte contre le piratage des œuvres en ligne) qui s'appellerait "Autorité de régulation de
la communication audiovisuelle et numérique" et aurait pour sigle ARCOM.
De toute façon, le futur patron de
cet invraisemblable « ensemble » fusionné issu de
la réforme Riestero-Philipeinne, ne sera plus nommé par le CSA qui aura alors muté
voire disparu le cas échéant mais sera choisi par le Conseil d'administration des
entreprises concernées dont celui de France Médias.
« Tout ça pour ça » lancent certains acteurs du secteur qui n’en reviennent encore pas, enchérissant
« Il s’agit
de tout sauf d’un big bang…et ça va coûter un pognon de dingue ».
D’autre plus optimistes rétorquent « Vous verrez, c’est comme
le Brexit…ça ne se fera finalement pas !..C'est mon p'tit doigt qui me l'a adit ». God save the queen… and Lord ear them !
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