L’étrillage en règle qu’essuie l’ex-Orange sur ses quotas de femmes réalisatrices
issues de la diversité, n’est rien par rapport au nouveau scandale qui couve à France
Télés !
Comme l’indiquait, il y a quelques
heures, le blog CGC Média dans son article « Ernotte
vertement taclée après sa dernière annonce qui ne sert qu’à faire
diversion ! », la misandre féministe autoproclamée qui voulait se débarrasser « des
hommes blancs de plus de 50 ans » et prône à présent l’instauration
de « quotas de femmes
réalisatrices…de préférence issues de la diversité sous la présence de « référents harcèlement sexuel » sur tous les tournages
d’œuvres de fiction… », peut bien continuer à se faire pourrir
de tous côtés – * dernière
publication en date celle de Boulevard Voltaire, ci-après – le cyclone qui se forme au-dessus de sa tête
devrait tout emporter sur son passage très prochainement !
En un mot comme en cent, cette
piètre diversion sera vite mise de côté lorsque les premières bourrasques vont
souffler !
(*) C’est un énième coup de boutoir de la bien-pensance, une nouvelle
percée du féminisme d’État, une intoxication de plus à la moralité publique :
Delphine Ernotte a décidé d’instaurer des quotas de réalisatrices dès 2020 sur
les chaînes publiques. À cette mesure de parité artistique vient s’ajouter une
disposition qui prêterait facilement à sourire si elle n’était pas une de ces
initiatives qui transforment, chaque jour un peu plus, la France en une cour
d’assises à ciel ouvert : la présence de « référents harcèlement sexuel » sur
tous les tournages d’œuvres de fiction !
À ce propos, plusieurs questions légitimes pourraient se poser si l’on
voulait se montrer un citoyen un peu tatillon et exigeant : ces « référents
harcèlement » seront-ils également soumis à un contre-pouvoir s’ils venaient à
abuser de leur statut et se mettaient à leur tour à se livrer à la bagatelle la
plus éhontée ? Disposeront-ils d’un bureau ouvert ou vitré afin de contrôler ce
qui s’y passe, au moment délicat de la confession la plus émue ?
Plus sérieusement, il est une chose acquise en ce monde : la passion pour
l’égalité est, en réalité, une passion pour la guerre – une guerre totale qui
se pare toujours des atours de la vertu. Guerre contre le droit et la
présomption d’innocence tout d’abord, consistant à voir derrière chaque
vibration humaine un crime potentiel à traquer, une atteinte à la dignité de la
personne à débusquer, puisqu’il est désormais avéré que, sur chaque plateau de
cinéma, se cache un prédateur sexuel en puissance. Guerre contre la
civilisation, ensuite, contre cette joie de vivre dans les rapports
hommes/femmes qui constituait un des fondements de notre culture amoureuse et
du badinage français qu’on croyait éternel. Guerre contre l’art, enfin, puisque
l’art récuse une seule et unique injonction : l’égalité. Par nature, l’art est
anti-égalitaire, il est cette force, cette tentation et cette tentative toujours
recommencée de se hisser au-delà des foules, sans aucune considération de
genre, de sexe, d’âge ou de milieu. Mais Delphine Ernotte s’en fiche. Après
tout, cela fait bien longtemps que le service audiovisuel public a abandonné
toute ambition artistique. Du moment qu’on a nos quotas, de quoi devrions-nous
nous plaindre ?
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