« Le lancement de
Salto dont les contours de ne sont toujours pas encore totalement
définis, espéré au premier trimestre, pourrait finalement être
plus tardif » écrit ce 12 novembre Marina Alcaraz dans Les Échos.
La journaliste évoque, à
juste titre, le contexte « Les offres émanant d'acteurs locaux à
l'étranger n'ont conquis qu'un public limité. RTL
Group a 1,4 million d'abonnés payants à la fois pour
TV Now (en Allemagne) et Videoland (aux Pays-Bas… Les trois maisons
mères TF1, M6 et FTV ont consenti récemment à revoir à la hausse le budhget de
Salto si bien que celui-ci ambitionne désormais d'investir
250 millions d'euros sur trois ans (* soit environ 80 millions par
an) dans les contenus, grâce à l'apport des actionnaires et les recettes
futures.
Pourtant, cela semble
faible face aux milliards des Américains (15 milliards de dollars rien
que pour Netflix dans le monde !). Et ce montant apparaît aussi encore
relativement limité par rapport à un TF1 (autour de
150 millions en fiction française par an). »
(*) 80 millions par an divisé par 3, ça fait un peu plus de 26 millions de déboursés par chaque société…26 millions c'est par exemple 2/3 du budget de France Ô que l'ex-Orange a choisi de supprimer arbitrairement.
Les Échos dans le titre de l’article « Streaming : le Français Salto aura-t-il sa place face à la concurrence Disney ? » posent clairement la question et y répondent le cas échéant par la négative, en écrivant « A première vue, le futur service a tout d'un nain... La question essentielle restant de de savoir si le public sera prêt à s'abonner à Salto à la place d'un Netflix par exemple ( qui a déjà 6 millions d'abonnés en France ) ou en supplément d'une autre offre internationale »
(*) 80 millions par an divisé par 3, ça fait un peu plus de 26 millions de déboursés par chaque société…26 millions c'est par exemple 2/3 du budget de France Ô que l'ex-Orange a choisi de supprimer arbitrairement.
Les Échos dans le titre de l’article « Streaming : le Français Salto aura-t-il sa place face à la concurrence Disney ? » posent clairement la question et y répondent le cas échéant par la négative, en écrivant « A première vue, le futur service a tout d'un nain... La question essentielle restant de de savoir si le public sera prêt à s'abonner à Salto à la place d'un Netflix par exemple ( qui a déjà 6 millions d'abonnés en France ) ou en supplément d'une autre offre internationale »
Ernotte dont le départ de France
Télés est proche peut bien chanter que tout serait sur les rails et compter les œufs
dans le derrière des poules avec ses 2 ou 3 millions d’abonnés potentiels – chimériques,
serait plus exact – il est peu probable que les contribuables français
qui ne regardent déjà plus beaucoup les programmes de la télé publique qu’ils
ont pourtant gratuitement (hors redevance) comme les service de Replay, trouvent
un intérêt à les visionner en streaming mais cette fois-ci en payant tous
les mois !
Quant aux prétendus
catalogues sur lesquels la plateforme pourrait s’appuyer pour attirer l’abonné
supposé qui sont probablement aussi fournis que les cheveux sur la tête d’un
chauve mais également les créations « made in France », ils
laissent peu de doute sur la viabilité – sans même parler de réussite !
– d’un tel projet.
Cela fait quelques années
déjà que la télé publique dont un petit groupe a programmé la mort – avec une
accélération majeure depuis l’été 2015 – est à l’agonie …Qui pourrait bien imaginer,
la réanimer via une tentative de SVoD
mort-née ?
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire