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samedi 19 novembre 2022

Les étudiants de l'EGE épinglent le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte pour l'indécente récupération du « wokisme » en France !

Les étudiants de l'EGE épinglent le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte pour l'indécente récupération du « wokisme » en France !

Une étude intitulée « Suivi de la récupération du "wokisme" en France », signée H. Le Gall et L. Wendling qui égrainent, citant leur source en fin d’article, révèlent comment le duo s’y est pris pour entraîner la télé publique vers le fond, dénonçant leur soi-disant « progressisme », comme « levier pour la recherche de la légitimité. »

Une fois remis en perspective le contexte dans un court préambule suivi des trois premiers paragraphes : « Promotion professionnelle et idéologie politique », « Le "progressisme" comme levier pour la recherche de la légitimité » et « Du passé faisons table rase », nos deux coauteurs détaillent comment l’ex-Orange et son ex-dircab ont opté pour « L’utilisation du levier des nouveaux combats sociétaux » afin d’imposer leur dérive idéologique…qui conduira inévitablemnt, à la catastrophe mais surtout à la mort de la télé publique !

Extrait :

« Si, jusqu’alors, l’idéologie mise en avant par le duo Ernotte/Sitbon-Gomez avait été celle d’une gauche progressiste molle favorable au mariage pour tous et à l’adoption pour les couples de même sexe, cela va changer avec la création de France TV Slash.

Le 5 février 2018 est ainsi lancée la chaine 100% numérique du service public. Destinée aux jeunes, elle força les dirigeants de France Télévisions à sortir de leur zone de confort idéologique afin de comprendre ces nouveaux combats sociétaux et cette jeunesse moderne qui pourrait aujourd’hui être qualifiée de "woke". L’écrasante majorité des programmes proposés par France TV Slash constituent une tentative de porter ces combats à l’écran.

Il convient de prendre pour exemple le cas de la série « les engagés », racontant le quotidien de militants LGBT. Nous pouvons aussi mentionner « Océan », documentaire autobiographique suivant le comédien éponyme dans son processus de transition. France TV Slash propose également la série Etiquette abordant les stéréotypes sociétaux pesant sur certains groupes (drag-queens, homosexuels, transsexuels, musulmans).

Et ce ne sont là que quelques exemples des nombreuses émissions diffusées par France TV Slash retranscrivant les combats « woke ». Il nous serait possible de citer pléthore d’autres productions, aux noms parfois caricaturaux tels que : « Zérostérone, Martin Sexe Faible, Féminin-féminin, Infirmièr.e.s, Bon Sang (sur les menstruations), InchAllah’ peut-être, Clito révolution ou encore Putains de nana ». 

France TV Slash se fait également le relai de diverses personnalités à l’image du rappeur Médine ou Camélia Jordana, connues pour adopter des positions fortes sur la religion ou les violences policières. Avec France TV Slash et surtout, l’idéologie "woke", Delphine Ernotte tenait désormais un filon qu’elle allait pouvoir exploiter afin de réussir un tour de force, être reconduite par le CSA, à France Télévision, en juillet 2020. 


Ernotte 2.0

« La diversité sera le fil rouge de mon mandat ». C’est en ces termes que Delphine Ernotte résumait ses ambitions pour le service public télévisuel français dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, en novembre 2020, à la suite de sa réélection. Mme Ernotte y développe ses ambitions pour France Télévision. Ambitions [(*) Il convient de mettre le terme largement inapproprié somme toute, entre guillemets, ndlr] qu’elle souhaite atteindre avec des méthodes qui, elle ne s’en cache pas, sont directement importées des Etats-Unis. Ainsi, quand la journaliste lui demande comment elle souhaite « imposer la diversité aux producteurs », Delphine Ernotte répond : « Ma méthode, c’est compter, partager, changer. Aux Etats-Unis, on dit : « No diversity, no commission. » On ne finance pas un projet quand la diversité n’est pas représentée. »

Il est quelque peu fâcheux de constater que, celle qui se présentait jadis comme une amoureuse de la culture, subordonne désormais son financement à la conformité à une idéologie donnée. Dans son entretien, Ernotte fait également part de sa volonté de suivre une autre mesure prônée par les mouvements progressistes modernes : la discrimination positive via l’embauche sur critères ethniques. Elle affirme ainsi vouloir recruter 200 alternants « issus de la diversité » afin qu’elle soit représentée « devant mais aussi derrière la caméra ». Ainsi, l’idéologie a, une fois de plus, toute sa place dans la gestion de France Télévisions. Cependant, contrairement à leur première mandature, Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez (reconduit dans ses fonctions) assument désormais pleinement le parti pris donné au service public français.

Le ciblage "cancel culture" de la jeunesse en rupture avec la culture télévisuelle

Le succès de France TV Slash a clairement indiqué aux décideurs de France Télévisions à quel point les contenus engagés permettaient d’attirer un public davantage jeune ayant jusqu’alors délaissé le petit écran au profit de plateformes de Streaming. Forts de ce constats, Delphine Ernotte et Stéphane Sitbon-Gomez vont, dès lors, clamer haut et fort leur volonté de « faire bouger les lignes ». Pour se faire, ils vont mettre en production de nouvelles séries fiction. Vont ainsi être produites des œuvres telles que Les aventures du jeune Voltaire ou Germinal « revisitant le patrimoine littéraire, le modernisant et le faisant résonner avec la société d’aujourd’hui ». Bien souvent, derrière ces belles paroles se cache une réalité traduisant la difficulté de compréhension qu’ont les deux figures de France Télévisions à comprendre les combats idéologiques modernes et leur subtilité. En effet, leur approche militante ne consiste, bien souvent, qu’à rajouter des femmes ou individus issus des minorités.

Bien que souvent subtile, cette difficulté à comprendre les nouveaux mouvements de lutte transparaît parfois au grand jour. Il convient de prendre pour exemple le cas de l’épisode 6 de L’école de la vie. On peut y suivre Alex, jeune lycéen sous l’influence néfaste d’un groupe raciste. Si l’intention de dénoncer le racisme et le négationnisme colonial est louable, le côté caricatural des dialogues a tôt fait de dénaturer le message de base. La dimension caricaturale de certains passages de l’épisode était telle qu’elle a déclenché une petite polémique sur les réseaux sociaux.

A l’instar de 2015 ou elle avait utilisé l’idéologie féministe afin de se démarquer du concurrent dont elle était accusée d’avoir plagié le programme, Delphine Ernotte surfe une fois de plus sur une idéologie, cette fois "woke", afin de parvenir à ses ambitions (*).

Si la démarche est assumée, il demeure regrettable que la méconnaissance de ce nouveau courant finisse par donner des effets inverses à ceux espérés en premier lieu. »

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