Nouvelle condamnation de la Cour d’appel contre France Télés pour « Harcèlement moral et rupture de la relation contractuelle dans des conditions brutales et vexatoires ».
Comment l’État
actionnaire peut-il encore tolérer toutes ces condamnations
qui depuis l’été 2015 constatent le flot de manquements
aux lois et autres dispositions du Code du travail dus aux agissement répétés
du cercle ernottien, qui l’accuse à
tire-larigot, en interne, d’être responsable des tous les maux ?
Encore récemment, en public, c’était à cause de lui qu’Ernotte annonçait devoir déclarer un déficit en plusieurs dizaines de millions d’euros suite aux baisses des dotations publiques en 2025 : « Nous ce qu’on à défendre, ce n’est pas : faisons le dos rond pas mais c’est montrons nos forces car par ailleurs l’entreprise va bien. Il n’est pas question de réduire l’offre et de dégrader nos missions. Il faut appuyer sur le champignon dans tous les domaines et donc en conscience, accepter d’avoir un budget en déséquilibre » (sic)
Dans quelques semaines, cette décennie
de cauchemar sera derrière nous mais l’entreprise que l’État a pourtant
recapitalisé a presque 32M€ en juin 2023, va devoir faire se poser les
bonnes questions et surtout arrêter ce système
de l’entre soi et du copinage qui aura coûté des milliards en dix ans au détriment
de l’entreprise mais surtout des salariés comme le montre ce jugement.
La Cour d’Appel de Paris a donc condamné, une fois encore, France Télévisions suite à la procédure que Maitre Karima SAID a donc gagnée et que la CGC de l'Audiovisuel soutenait pleinement.
Extrait
PAR CES MOTIFS
La Cour, après en avoir
délibéré, statuant publiquement, par arrêt contradictoire prononcé par mise à
disposition au greffe,
Infirme le jugement sauf en
ses dispositions relatives à la requalification des contrats de travail à durée
déterminée d’usage en contrat de travail à durée indéterminée à compter du
20 août 2007, au supplément familial, à l’astreinte pour garantir le paiement
des salaires, à l’article 700 du code de procédure civile et aux dépens,
Statuant à nouveau sur les
chefs infirmés,
- Dit que la rupture de la
relation contractuelle s’analyse en un licenciement nul,
- Ordonne la réintégration de
la salariée au sein de la société France Télévisions dans le cadre d’un
contrat de travail à durée indéterminée à temps partiel en qualité de
journaliste,
- Dit que la réintégration
devra être organisée par la société France Télévisions dans un délai de 60
jours à compter de la signification du présent arrêt,
- Dit qu’à
défaut de réintégration dans les conditions prévues et à compter du 61ème jour,
la société France Télévisions devra payer à la salariée une astreinte
provisoire de 500 euros par jour de retard dans la limite de 60 jours, la
cour ne se réservant pas la compétence pour liquider l’astreinte,
- Condamne la
société France Télévisions à lui la somme mensuelle de XXXX,xx euros (prime
d’ancienneté et prime de 13ème mois incluses), en sus du supplément familial, à
compter de mi 2019 et jusqu’à sa réintégration effective,
- Ordonne à la
société France Télévisions de remettre à la salariée un bulletin de paie par
mois depuis la mi 2019 et jusqu’à la date de sa réintégration effective.
- Condamne la
société France Télévision à payer à la salariée les sommes de :
- XXXX euros à titre de
dommages-intérêts pour harcèlement moral,
- XXXX euros à titre de
dommages-intérêts pour rupture de la relation contractuelle dans des conditions
brutales et vexatoires,
- XXXX euros à titre
d’indemnité de requalification,
Y ajoutant,
Condamne la
société France Télévision à payer à la salariée, la somme de XXXX euros
au titre de l’article 700 du code de procédure civile,
Condamne la
société France Télévision aux dépens d’appel.
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