La colère des JRI de France Télés
pourrait bien se traduire en défiance après les craques que leur sert la direction et la tournante que Vion devrait leur proposer histoire de les calmer !
Il n’y a que les JRI de France Télévisons qui soient en colère comme le révélait le blog CGC Média dans son post « Extrême colère des JRI de France Télés bientôt cantonnés aux seuls micros trottoirs… » ou encore La Lettre dans l’impressionnante enquête menée par Catherine Boullay intitulée « Les JRI des sports de France télévisions bientôt sur le banc de touche ».
Pour info,
côté offre vidéo numérique des Sports, il a seulement 5 CDI et 11 prestataires
! 11 sur un effectif de 16 !
"On
the air" et "Idalgo"– les 2
boîtes qui sont sous contrat avec FTV Sports depuis des années (le 1er
parachutage ernottien pour le moins) –
sont aux Sports ce que Médiawan, Banijay et Brut sont aux Programmes. Bizarrement, il y a encore eu un appel
d'offre récemment et c'est Bizarrement, l’un des derniers appels d'offre a récemment
été remporté par (no me digas) : Idalgo ! Incroyable, non
?
Certes il n’y a pas que ces
deux-là - aux Sports, les prestataires ont le vent en poupe côté
offre vidéo numérique - mais la
situation de quasi-monopole dans laquelle elles naviguent, est édifiante.
A côté de ça, au planning on
compte seulement 5 salariés en CDI (1 rédacteur en chef, 2 rédacteurs en
chef adjoint et un chargé d'édition numérique, dépendant de la direction des Sports
et 1 salarié dépendant de la direction du numérique) et 11 prestataires longue durée ! Sans compter les prestataires appelés régulièrement
au coup par coup pour couvrir les évènements sportifs le weekend et parfois
aussi en semaine.
Une très grosse part du budget
des Sports est donc consacrée aux prestataires, au détriment de
l'embauche mais aussi au détriment de l'évolution de carrière des salariés en
CDI. Ainsi en a décidé Ernotte et ses thuriféraires.
D’un autre côté, une énorme
partie des visuels consultables sur le site france.tv (sport, actu,
magazine, etc...) - "énorme" c'est vraiment le mot ! -
est créé par une boîte externe qui
s'appelle Arrwork Factory : Une boîte de graphistes mais SANS SALARIÉS qui
bossent à 100% en télétravail sans que personne dans le service n’en ait jamais
rencontré un, physiquement !
Des dossiers de ce
genre, au numérique, il y en a à la pelle…comme dans de très nombreux secteurs
de l’entreprise dont l’ex-Orange a organisé depuis une décennie, la
privatisation massive.
Autrement dit, à France
Télévisions, les vrais gagnants sont les prestataires. Les personnels maison- ceux qui n’ont pas encore été transférés vers Le Studio
ftv, cette pompe à collaborateurs internes du
groupe public - sont les dindons de la farce !
A France Télés, la
direction raconte devoir supprimer des ETP pour faire des économies...En
réalité, ce sont des couleuvres qu’ils voudraient toujours faire avaler…à qui d’ailleurs
puisque plus personne ne les croient !?
Ces soi-disant économies
vont continuer à payer de gros contrats
avec les boîtes de prestataires !
Alors, la dernière trouvaille De
Christian Vion le financier de France Télés, aussi coupable qu’Ernotte de
valider ce supposé déficit budgétaire de -86M€ qui prévoit de proposer aux 3
JRI détachés aux Sports, de n’en garder qu’1 sous une forme de
tournante, n’a quasiment aucune chance de calmer qui que ce soit et encore
moins les esprits.
Le temps où Ernotte et ses
fidèles vont quitter le groupe public est certes proche mais le champ de ruines
qu’ils auront laissé n’est prêt d e reverdir sans l’arrivée d’une tête bien
pleine et bien faite avec l’indispensable connaissance du secteur pour pouvoir
vite le relancer.
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