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samedi 23 octobre 2021

Et si la mascarade de 2020 à France Télés avait été, cerise sur le gâteau, l’objet d’un deal sur le « harcèlement » !

Et si la mascarade de 2020 à France Télés avait été, cerise sur le gâteau, l’objet d’un deal sur le « harcèlement » !

 

Les faits qui sont révélés cette semaine par « L’Opinion » dans l’article signé d’une femme « Harcèlement à France 3 : les enquêtes se succèdent », s’ils sont avérés sont d’une gravité extrême.

 

Catherine Boullay que personne ne soupçonnera de machisme évidemment a mené l’enquête concernant le cabinet Interstys intervenant sur des faits supposés de harcèlement !

 

Supposés, c’est bien le mot car à la lecture du papier au vitriol du titre de presse, il y a tout de même de quoi s’interroger sur les méthodes du cabinet Interstys, celui qui avait indiqué s’être entretenu avec 115 personnes entre le 14 et le 30 avril dans le rapport remis à l’ex-Orange dans l’affaire dite Clémentine Sarlat et dont chacun connait l’épilogue.

 

Ils sont nombreux à présent, suite à la mascarade organisée par ROM au CSA en juillet 2020, à parler d’un deal passé afin d’afficher des résultats s’agissant d’éventuels cas de harcèlement…la politique du chiffre en la matière serait dès lors devenue une priorité !

 

Seulement voilà, en France la loi prévoit que chacun a droit à la présomption d’innocence tant qu’il n’est pas jugé coupable par une juridiction ad hoc et surtout qu’il doit avoir accès et à tout document qui l’incriminerait dans le cadre du contradictoire.

 

Il semble bien qu’à France Télés comme le révèle « L’Opinion », tel ne soit pas réellement le cas !

 

Extrait :

 

A France3 dans les Hauts-de-France, le passage d’un cabinet enquêtant sur le service web a aggravé l’ambiance de travail. Un deuxième cabinet a enquêté sur le premier. L’Opinion s’est procuré son rapport.

 

Des mésententes entre les cellules web de France 3 à Lille et à Amiens entraînent des dysfonctionnements en série. Un cabinet, Interstys, est mandaté en 2020 par la direction. Mission : identifier les raisons du malaise et/ou les éventuels fauteurs de troubles. Interstys entend donc certains membres de l’équipe, dont le rédacteur en chef adjoint de Lille. Après avoir été interrogé, ce dernier continue de travailler plusieurs mois avant son entretien préalable au licenciement. Son sort entraîne la fronde de ses troupes : à Lille, 22 salariés se mettent en arrêt maladie.

Deuxième cabinet. Les élus du Comité social et économique (CSE) du réseau France 3 des Hauts-de-France saisissent alors un deuxième consultant : le cabinet Orseu.

Ses conclusions condamnent les méthodes employées par son prédécesseur.

L’Opinion s’est procuré le rapport. Ses conclusions sont sans appel. Interstys est d’abord tombé dans un premier écueil selon Orseu, et il est de taille : celui d’avoir conduit des entretiens « largement, voire exclusivement à charge, sans nuance, ni contextualisation, ni pondération » avec une « démarche assez partisane ».

Le manque d’exhaustivité dans le choix des entretiens est également pointé du doigt. Un panel de douze personnes n’est pas considéré comme représentatif…

Orseu poursuit : « La défaillance est telle que de nombreux salariés ont pu penser que la mission officieuse était de “faire tomber” le rédacteur en chef adjoint du web ». L’absence de contradictoire est aggravée par des « manquements déontologiques et procéduraux [...] pouvant être interprétés comme une volonté d’investiguer par surprise. »

Une fois les conclusions rédigées, la confidentialité entourant le rapport d’Interstys aurait aggravé les tensions au sein de France 3. 

« Il s’est donc créé une sorte de silence, de secret sur le contenu réel de ce rapport et de ses conclusions. Faute d’avoir été informé avec suffisamment de précision sur ce qui était reproché, le management s’est retrouvé empêché de donner une information saine », précise le cabinet Orseu.

Les délais aussi posent problème. Normalement, il ne doit pas s’écouler plus de six semaines entre le moment où la ligne d’écoute harcèlement est saisie et la restitution de l’enquête. L’objectif étant évidemment que les tensions se dissipent, et non pas qu’elle s’installent. Or dans ce cas des Hauts-de-France, il s’est écoulé cinq mois, bien au-delà de la durée préconisée.

De son côté, l’inspection du travail a mis en demeure France Télévisions de remettre en cause et à plat sa procédure. A l’heure qu’il est, le rédacteur en chef adjoint du web de Lille demande sa réintégration dans l’entreprise. [Ça rappelle quelque chose ! ndlr]

Sollicitée par e-mail, la direction d’Interstys « ne souhaite pas s’exprimer dans les médias sur ce genre de sujet ». Également interrogée, la direction de France Télévisions indique que les procédures sont toujours en cours. » 



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