Des COM dans l'Audiovisuel public transgressés dès leur signature pourtant prolongés et l'ensemble des Français qui paieront tous la facture !
Comme si l'État n'était pas assez endetté avec 2 901 800 000 000 € (Deux mille neuf cent un milliards et huit cents millions d'euros) de dette publique en 2022, la remplaçante de Roselyne Bachelot laisse entendre qu'après avoir pioché les presque 4 milliards d'euros par an dans l'enveloppe de la TVA jusqu'en 2025, à partir de là, le financement du secteur se ferait via le budget de l'État.
Dire qu'Emmanuel Macron affirmait, fin août, dès l’ouverture du conseil des ministres: « nous vivons la fin de l’abondance », « des évidences et de l’insouciance » revenant sur la récente « série de crises graves » de l’Ukraine à la sécheresse qui symbolisent « Cette grande bascule que nous vivons ».
"Rima Abdul-Malak vend la mèche sur le financement de l’audiovisuel public" écrit aujourd'hui La Lettre A (*) qui poursuit "Lors d'une réunion avec l'intersyndicale de l'audiovisuel public, la ministre de la culture a fait savoir que le financement du secteur se ferait via le budget de l'État à partir de 2025"
"Un schéma avait pourtant été refusé cet été" s'étonne naturellement le titre de presse...On s'étranglerait à moins !
Le gouvernement Macron qui s'arc-boute sur le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, a donc décidé de piocher bien profond dans les poches des contribuables et de prolonger les Contrats d'Objectifs et de Moyens jamais respectés afin de le justifier.
Rima Abdul-Malak réussit là un exploit, celui d'être celle qui va
flinguer la télé publique après les offres de service
de l'ex-Orange devant les sénateurs qui était la seule - ses
collègues de FMM et Radio France devraient, selon nos informations, laisser leur place ! - à proposer dès 2023 ses
services pour accompagner le dispositif d'économies d'échelle et de fusion sur
lequel s'interrogeait le gouvernement.
(*) Extrait avec du Bruno Studer, député Renaissance et Aurore Bergé la présidente du groupe à l'Assemblée et leurs incessantes gesticulations et autres élucubrations... Au secours!!
"Un retour à la case départ se profile dans trois ans pour le financement de l'audiovisuel public. Lors d'une réunion organisée avec l'intersyndicale du secteur le 28 septembre, la ministre de la culture, Rima Abdul- Malak, a prévenu ses interlocuteurs que le financement des médias publics se ferait par le budget de l'État, plutôt que par une taxe affectée. Une réglementation européenne contraint l'exécutif à trouver un nouveau mode de financement des groupes Radio France, France Télévisions et France Médias Monde à partir de 2025.
Le gouvernement devra donc abandonner dispositif de financement par la TVA, adopté en août 2022, pour compenser la suppression de la contribution à l'audiovisuel public, appelée aussi redevance.
Dévoilée en petit comité, cette position de la ministre - en faveur donc d'un financement des médias publics par de simples subventions, susceptibles de varier d'année en année -, a d'autant plus surpris les syndicalistes que plusieurs scénarios devaient être étudiés avant cet arbitrage. D'autres prélèvements sur les recettes de l'Etat (PSR) sont en effet poussés par Bruno Studer, député Renaissance (LLA du 02/09/22). Et une mission d'information "consacrée à l'avenir de l'audiovisuel public" confiée au député Renaissance Quentin Bataillon devait justement plancher sur d'autres solutions pour les médias publics. Le mot d'ordre de la rue de Valois semble toutefois avoir été passé aux députés de la majorité.
LES CONTRATS D'OBJECTIFS ET DE MOYENS PROLONGÉS
L'exécutif avait déjà tenté de mettre en place ce type de financement avant d'essuyer une levée de boucliers au vu des craintes de perte d'indépendance des groupes de médias publics.
La présidente du groupe Renaissance, Aurore Berge, avait obtenu de haute lutte le feu vert de Matignon, Bercy et du ministère de la culture pour l'affectation d'une fraction de TVA à hauteur de 3,7 milliards d'euros(LLA du 19/07/22).
La ministre de la culture, qui a profité de l'occasion pour confirmer une prolongation des contrats d'objectifs et de moyens (COM) d'un an, et de deux pour Arte, a aussi annoncé une rallonge de 114 millions d'euros pour compenser les conséquences de l'inflation sur l'ensemble de l'audiovisuel public. Un coup de pouce insuffisant au vu des pertes estimées, selon les syndicats."
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