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vendredi 27 décembre 2024

La transfuge policière, Muriel Sobry laisse un champ de ruines incommensurable à la D2S de France Télévisions.

La transfuge policière, Muriel Sobry  laisse un champ de ruines incommensurable à la D2S de France Télévisions.

Ils ne devraient  pas mettre trop longtemps à EDF avant de se rendre compte du parfum d’esbroufe permanent qui règne autour de celle dont L’Informé tire le portrait.(*) Payée une blinde pendant toutes ces années à France Télévisions avec l’argent des Français, elle va pouvoir reproduire le même schéma à EDF toujours rémunérée grâce aux deniers publics ! 

« Les méthodes très contestées de la nouvelle patronne de la sécurité d’EDF, venue de France Télévisions : Burn-outs, licenciements… Muriel Sobry quitte le groupe audiovisuel pour l’énergéticien sur un bilan social [non pas en demi-teinte mais totalement effroyables, ndlr]. »



Marion Deye, la journaliste qui a mené l’enquête ni va pas avec le dos de la cuillère. « Elle est attendue de pied ferme Muriel Sobry. En début d’année prochaine, elle prendra la direction de la sécurité et de l’intelligence économique (DSIE) d’EDF, après six années passées à un poste similaire chez France Télévisions. À coup sûr, son arrivée sera scrutée de près par les organisations syndicales de l’énergéticien, tant les relations qu’elle a entretenues avec les partenaires sociaux du groupe audiovisuel ont été tendues. En cause notamment, le turnover record des effectifs au sein de ses équipes. « "Sur la demi-douzaine de collaborateurs présents à son arrivée, la quasi-totalité en est partie, tout comme la plupart des salariés qu’elle a recrutés" , déplore un responsable syndical du géant de la télé. »

« L’Informé a enquêté sur le mandat de la commissaire de police - et actuelle vice-présidente du Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) - au sein du groupe audiovisuel public. Licenciements, démissions, arrêts maladie, burn-outs… C’est une direction de la sécurité et de la sûreté (D2S) fragile [en compote, serait plus juste, ndlr] que laisse derrière elle Muriel Sobry. » poursuit le titre de presse qui déroule «  Muriel Sobry est embauchée en 2018 par France Télévisions pour mettre en place une politique de sécurité globale pour le groupe. Elle s’emploie à jeterles bases d’une D2S - rattachée au secrétariat général - en s’appuyant sur de premiers audits indépendants dont elle est à l’initiative. Avec une première échéance clé en vue : la visite en 2019 de la commission de sécurité de la préfecture de police de Paris, chargée de passer au crible l’efficience des mesures anti-incendie et anti-panique dans les établissements recevant du public (ERP). 

À l’automne 2019, le couperet tombe : un avis défavorable est prononcé. En clair, si la fermeture du site n’est pas demandée, les bâtiments ne sont pas conformes aux règles de sécurité et présentent des risques pour le public et les salariés. « Des travaux internes de réaménagement avaient été réalisés dans les locaux sans que les déclarations aient été faites. Or quand vous modifiez des cloisons et des bureaux, cela a des conséquences sur les plans de désenfumage et les évacuations. La situation de l’époque était l’héritage de plusieurs manquements précédents » , raconte un ancien salarié…» 

« Un camouflet pour la nouvelle patronne de la D2S » constate L’Informé qui enfonce le clou « Elle entame alors un grand ménage dans les troupes. [Ce n’est pas un ménage en réalité, c’est une épuration ! ndlr]

Le responsable sécurité est licencié et remplacé. Son successeur, qui reste à peine quelques semaines, est remercié à son tour. Le poste est ensuite vacant, avant d’être à nouveau pourvu et de permettre encn la remise à niveau des impératifs de sécurité. En 2021, Muriel Sobry peut souffler : France Télévisions se voit décerner cette fois un avis favorable de la préfecture de police.

Pour autant, pendant six ans, les équipes de la D2S vont connaître des départs chroniques. « On peine à faire le décompte tant cela a été incessant, explique Freddy Bertin, délégué syndical Unsa et élu au CSE siège. Il y a eu au moins quatre licenciements, une demi-douzaine de démissions, trois demandes de mutation, un abandon de poste, deux départs en retraite anticipés, plusieurs procédures disciplinaires, burn-out et arrêts maladie longue durée. » . Au quotidien, les recrutements se suivent mais les nouvelles recrues ne restent pas. De premiers signaux révèlent le malaise des équipes dès 2020. À l’époque, le rapport de la médecine du travail de France Télévisions pointe les difficultés rencontrées par la D2Set la charge de travail supplémentaire qui lui a incombé en raison de la crise sanitaire. « Ladirection a porté à bout de bras la gestion du Covid » , se souvient un salarié, qui a fini par demander sa mutation faute de reconnaissance. Le rapport de l’année suivante s’avère plus alarmant encore. Il évoque des « problématiques de souffrance au travail de l’ensemble des cadres et des chargés de sécurité » et le « manque de clarté au niveau des postes et périmètres de chacun » .

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