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dimanche 26 mai 2024

Rachida Dati : la chasse aux vieux sur fond de constats éculés et de jeunisme totalement hors sujet.

Rachida Dati : la chasse aux vieux sur fond de constats éculés et de jeunisme totalement hors sujet.

Dans les colonnes de « La Tribune du dimanche », Rachida Dati rame à chaque ligne pour tenter de faire croire que le retour à l’ORTF apporterait « un audiovisuel public plus fort, plus visible » et d’ajouter : « L’âge moyen des téléspectateurs était de 47 ans en 2006, il est en 2023 de 58 ans. Pour les téléspectateurs de France Télévisions, il est passé de 54 à 64 ans, et de 52 à 56 ans pour les auditeurs de Radio France » avant de poursuivre « C’est un fait qui est aussi un enjeu démocratique ».

Elle fait en réalité le constat que le blog CGC Média faisait encore pour la dernière fois, le 15 novembre 2023 (*) qui dénonçant la consternante propagande  de l’ex-Orange qui depuis son parachutage à l’été, 2015 annonçait « Nous allons rajeunir l’audience de la télé publique ».

Voici ce que nous écrivions :

(*)

Le fait même de le répéter régulièrement prouve que ce qu’a raconté « la dame du Majestic » était totalement bidon et qu’elle évidemment échouéet de poser  fallacieusement  la stupéfiante question dans le titre de presse suscité « Faut-il pour autant se résigner ? » pour en déduire quelque chose qui n’a rien à voir « Renverser cette tendance nécessite pour notre audiovisuel public d’être plus fort, plus accessible, plus audible, plus visible. Cela passera par davantage de coordination entre ses entités, par la nécessité d’amplifier les investissements nécessaires, en particulier sur le numérique. Établir des coopérations entre les entreprises de l’audiovisuel public sans toucher à leur gouvernance a été un premier pas. Mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il faut donc aller plus loin. »

Au secours ! Rachida Dati d’enfoncer le clou « Avec l’arrivée du numérique, nous n’écoutons plus la radio de la même façon, nous ne regardons plus la télévision comme avant. L’offre numérique prend de plus en plus le pas sur la diffusion linéaire, dont les audiences peinent à rajeunir et finissent par fléchir. Cette tendance de fond touche encore plus nos médias publics. »

Le Français a fortiori les ados ou pré-ados, n’ont-ils pas les mêmes oreilles, la même vison et sont-ils décérébrés à ce point ?

Puis d’expliquer que cela fait presque 9 ans que ça ne marche pas, ni à la télé, ni à la radio pour imaginer ensuite affirmer que « la coordination entre ses entités, la nécessité d’amplifier les investissements nécessaires, en particulier sur le numérique mais  l’établissement de coopérations entre les entreprises de l’audiovisuel public sans toucher à leur gouvernance serait un premier pas »  c’est  dingue !!! Mais de qui se moque-t-on ?

Ces bobards que certain(e)s sont prêt(e)s à ressortir systématiquement pour faire gober aux Français  qu’il vont continuer à payer des milliards afin, soi-disant, d’attirer les jeunes sur la radiotélévision publique,  sont pathétique comme l’est le besoin de ressasser à l’envi ce genre de clichés et de les déclarer  «  enjeu démocratique ».

Une autre énormité qui fleurit comme les marronniers d'Inde au printemps, c’est celle de la concurrence aux GAFAM ressassé en boucle par Ernotte depuis presque 9 ans dont le blog CGC Média n’a cessé de dénoncer cette fumisterie qui a conduit en 2023 à liquider la plateforme Salto après 2 ans et demi seulement  d’activité  qui aura coûté aux Français la bagatelle de près de 90 millions d’euros

Surréaliste…Affirmer en utilisant le pseudo argument de la concurrence (mot cité 3 fois dans ses propos !) « L’exécutif souhaite fusionner les entreprises pour trouver des synergies et répondre à la concurrence car c’est de cela qu’il s’agit dans un paysage audiovisuel qui n’est plus celui de l’ORTF mais celui de la concurrence exacerbée, favorisée par le développement du numérique. À l’heure de Netflix, d’Amazon et de Disney+, nous ne sommes plus seulement dans un schéma de concurrence français mais mondial, avec les enjeux culturels et économiques qui sous-tendent cette concurrence. » pour revenir à la mise en place d’une plateforme qui vient pourtant d’être l’une des plus grosses catastrophes industrielles d’au moins  ce 10 dernières années, il faut quand même « OSER » comme aurait dit Jean-Pierre Elkabbach dont l’ex-Orange a donné le nom au siège de FTV.

C'est avec ça que le gouvernement et Dati pensent faire voter la Droite que cette dernière a exclue de ses rangs, le jour de sa nomination ?

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