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samedi 25 mai 2024

L’État/actionnaire va-t-il pousser à une grève dans les médias public au moment des Jeux Olympiques ?

L’État/actionnaire va-t-il pousser à une grève dans les médias public au moment des Jeux Olympiques ?

On parle souvent des grèves déposées dans les transports où il est question à chaque fois de « prise d’otage des usagers » au moment des périodes de congés et de « l’irresponsabilités de certains signataires » dans ces instants là…mais ici la responsabilité sera bien celle du gouvernement et lui seul.

Comme le blog CGC Média le confirmait en exclusivité dès le 22 mai à 17h dans son post « Cacophonie gouvernementale...l'étude du projet de loi sur l'Audiovisuel public repoussé sine die », les deux jours prévus (23 et 24 mai) pour débattre du projet de loi Dati  à l’Assemblée nationale ont sauté.

Certains évoquent à présent le 28 juin (peut-être le 29 ?) pour revenir à la charge au sein de la chambre basse. A quelques encablures de J.O (environ 3 semaines) est-ce vraiment très prudent ?

Devant tant de précipitation et face à un projet que quasiment plus personne ne valide – en tous cas, pas la Droite qui s’est un temps félicité d’avoir fait adopter le texte de Laurent Lafon au Sénat mais qui a vite compris qu’elle était en train de se faire avoir  avec en autres, le déplafonnement de la pub sur FTV comme Radio France  les organisations syndicales n’auront d’autre choix que de déposer comme elles l’ont déjà laissé entendre, des préavis de grève tous azimuts  sur la période des Jeux Olympiques !

La responsabilité sera donc celle de gouvernement bien évidemment…mais de quel gouvernement ? En sera-t-il encore question sous sa forme actuelle après le 9 juin au soir ?

Si Emmanuel Macron assurait, le 5 mai dans une interview à La Tribune dimanche, que : « C’est l’élection des députés européens, la conclusion sera donc d’abord européenne. » et qu’elle ne devrait avoir aucune conséquence au plan nationale, cela ne l’aurait apparemment pas empêché de consulter à tout-va sur la suite, en cas de déflagration annoncée. Entre autres, le président du Sénat Gérard Larcher que le Président de la République a beaucoup vu récemment et avec qui, il a inévitablement dû parler des scénarios possibles après le 9 juin, ceux dont bruisse déjà quelques titres de presse.

Qu’en disait voilà 2 ou 3 jours L’Opinion :

« Y aura-t-il un accord avec les LR, dont un des leurs serait nommé Premier ministre comme certains l’évoquent actuellement ?         

La nomination d’un Premier ministre LR provoquerait des départs parmi les quelque 40 députés qui se réunissent chaque semaine autour de Sacha Houlié, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Ils pourraient créer un groupe tout en restant dans la majorité, formant une sorte d’Horizons de gauche. 

« S’il s’agit de grappiller quelques voix LR pour faire du macronisme le socle de la reconstruction de la droite républicaine, c’est non, affirme Gilles Le Gendre, député de Paris qui fréquente ce groupe. En revanche, s’il s’agit de créer une forme d’union nationale, et de droite et de gauche, à durée déterminée, pour réussir des réformes mettant fin à l’impuissance publique (institutions, organisation de l’Etat et articulation avec les pouvoirs locaux), alors oui, ce serait utile et permettrait de sauver ce quinquennat. » Et d’ajouter : « Mon scénario peut sembler utopique, mais ce serait dommage d’attendre une crise politique, au- jourd’hui inéluctable, pour qu’il se réalise. »

Tout ça avec une filigrane une possible dissolution de l’Assemblée nationale avec là aussi plusieurs scénarii dont celui, le cas échéant, des candidats issus de la majorité comme des LR et présentés comme une sorte d’étiquette « front républicain » pour contrer tous les extrêmes...mais là aussi pas sûr que les sortants issus de la Gauche soient très chauds !


 

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