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mardi 21 mai 2024

« Olivier Marleix va tout avaler et faire voter comme un seul homme à son groupe, le retour de l’ORTF…et après il se réveillera » !

« Olivier Marleix va tout avaler et faire voter comme un seul homme à son groupe, le retour de l’ORTF…et après il se réveillera » !

C’est sous le sceau de la confidence qu’un parlementaire scandalisé devant tant d’amateurisme et d’impréparation, fait part de son écœurement.  

Après les votes effectués en commission ces derniers jours sur cette soi-disant réforme de l’audiovisuel public –  « du tout et n’importe quoi » selon lui – il explique que le gouvernement fera porter la responsabilité à Laurent Lafon lorsque le bousin implosera probablement juste avant la présidentielle de 2027il ajoute « Comment quelqu’un de sensé pourrait-il croire que cette usine à gaz pourra fonctionner ? » 

Il murmure comme ils sont de plus en plus nombreux à le faire que recréer l’ORTF n’a qu’un objectif « cacher la poussière sous le tapis…à savoir les 90 patates englouties dans Salto mais aussi les quelques 32M€ passés discrètement par décret en 2023 pour recapitaliser France Télévisions (#) ».

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Dans l’entourage de Rachida Dati dont le chef des députés Les Républicains  à l’Assemblée évoquait la possibilité de lui envoyer un « huissier » pour lui signifier son exclusion du parti après sa nomination au gouvernement comme ministre de la Culture, on raille sans retenue l’intéressé. « Il n’a toujours rien envoyé et de toute façon, il n’osera pas s’attaquer à Rachida. Le doigt sur la couture du pantalon, il fera passer le projet de loi présenté par son propre camp ! Comment pourrait-il prétendre qu’il n’est pas avec Laurent Lafon ? »

Pourtant au Sénat chacun fourbit à présent ses armes… quand bien même, Gérard Larcher en aurait discuté avec Emmanuel Macron !

« Plusieurs sénateurs, notamment à l'origine de la réforme de l'audiovisuel public, s'opposent à la proposition de loi de Jean Jacques Gaultier et Quentin Bataillon qui préconisent un prélèvement sur recettes pour les médias audiovisuels » écrit La Lettre ce lundi.

Le titre de presse admirablement bien informé poursuit « Alors que la réforme de l'audiovisuel public doit être débattue les 23 et 24 mai à l'Assemblée, les députés Quentin Bataillon (Renaissance) et Jean-Jacques Gaultier (Les Républicains, LR) viennent de susciter l'ire des sénateurs.

En effet, dans une proposition de loi organique, avalisée par le gouvernement et déposée la semaine dernière à l'Assemblée, les deux élus proposent de rattacher le financement de l'audiovisuel public à un prélèvement sur recettes (PSR). (*) Cette mesure exceptionnelle, jusqu'ici réservée au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne (UE) pour sanctuariser leurs lignes de crédits, devrait être portée à l'agenda de l'Assemblée en septembre, à l'occasion des débats budgétaires. » 

(*) Prévus à l’article 6 de la loi organique relative aux lois de finances, les prélèvements sur recettes (PSR) constituent une technique budgétaire dérogatoire permettant de présenter certaines opérations comme des moindres recettes de l’État, et non comme des dépenses.

Les prélèvements sur recettes de l’État au profit des collectivités territoriales regroupaient 26 dispositifs en début d’exercice, dont 4 dispositifs exceptionnels mis en place en 2020 pour soutenir les collectivités confrontées à des pertes de recettes du fait de la crise sanitaire. La loi de finances initiale pour 2021 a créé 4 PSR supplémentaires, parmi lesquels deux complètent les mesures de soutien aux collectivités et l’un procède de la réforme des impôts de production, mise en œuvre à compter du 1er janvier 2021.

Comment croire qu’un tel dispositif pérennisera quoi que ce soit, au regard du nombre de collectivité qui depuis se plaignent régulièrement depuis du retard à l’allumage de l’Etat en matière de financement ?

« Depuis la suppression de la redevance audiovisuelle, en août 2022, l'audiovisuel public est financé par une fraction de TVA mais ce système doit s'éteindre l'an prochain, l'impôt sur la consommation devant normalement contribuer de manière indistincte au financement des dépenses de l'État » précise encore La Lettre qui souligne la position des sénateurs qui « que ce prélèvement sur recettes n'apporterait, dans tous les cas, aucune garantie de ressources pour les sociétés de l'audiovisuel public, à l'heure où Bercy est à la recherche de 10 milliards d'euros d'économies ». 

« En attendant, plusieurs sénateurs sont déjà à la manœuvre pour modifier le texte. La semaine dernière, Roger Karoutchi (LR) et Jean-Raymond Hugonet (apparenté LR) ont rencontré Antoine Mory, le conseiller culture de Gabriel Attal à Matignon, pour exposer leurs arguments. Et cette semaine, Jean Raymond Hugonet retrouvera le président de la commission des finances, Claude Raynal (Parti socialiste), et son rapporteur général, Jean-François Husson (LR), afin d'affiner une contre-proposition plus orthodoxe » conclut le média spécialisé.

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