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samedi 3 juillet 2010

L’État met la main à la poche à hauteur de 11 millions d’euros pour sauver de la faillite Presstalis que dirige Remy Pflimlin depuis juillet 2006.

Il faut sauver le "soldat Pflimlin"....11 milllions des deniers des contribuables et une recapitalisation in extremis!

Nicolas Sarkozy, à en croire Le Point.fr aurait choisi Remy Pflimlin, arrivé à Presstalis en janvier 2006 et en prenant la direction, en juillet 2006, pour remplacer Carolis.

Alors que le Premier Ministre, se disait très préoccuppé de la situtation de Presstalis (ex-NMPP) : Plus de trésorerie...une société en état de dépôt de bilan virtuel...des fonds négatifs qui s’élèvent alors pour 2009 à 70 millions d’euros, la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse ( structure juridique spécialisée dans les arrangements de barême des quotidiens), l'Elysée aurait choisi celui qui en 4 ans a présidé aux destinés de la société au bord du gouffre.

La BNP, la principale banque de Presstalis, refusait il y a peu d’accorder le moindre prêt supplémentaire dans la mesure où elle ne possèdait aucune visibilité sur l’entreprise. Les perspectives pour 2010, demeurent particulièrement inquiétantes.

Le budget prévisionnel prévoyait déjà un déficit de 15 millions d’euros mais avait intégré une aide exceptionnelle de l’État de 18 millions d’euros.

La Direction du Développement des Médias (Service de Matignon) n’avait pas l’intention d’accorder cette somme mais elle respectera ces engagements en versant seulement 11 millions d’euros.

Les 7 millions d’euros de différence correspondaient à une promesse de la DDM à laquelle Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, avait cru.

En outre, le budget 2010 n’a pas intégré le départ de la moitié des titres du groupe Mondadori, quatrième groupe de presse magazine de France, vers les MLP. La perte de TéléPoche et Téléstar devrait au moins représenter une perte de 10 millions d’euros par an.

Et l’on pourrait ajouter les deux journées de grève qui ont fait perdre au total 1,2 million d’euros. Presstalis accusait déjà un manque à gagner de 33 millions d’euros qui devait continuer de se creuser car la vente des quotidiens nationaux continue de chuter d’environ 10% si l’on compare janvier 2010 à janvier 2009.

Le déficit d’exploitation de Presstalis devrait donc dépasser, au total, en 2010 les 100 millions d’euros.

Dans cette atmosphère proche de la déliquescence, le gouvernement mandatait Bruno Mettling, inspecteur des finances, afin qu’il réalise une étude sur la viabilité financière des NMPP. C'est entre autres, à la suite de cette étude que les des actionnaires, se sont réunis en assemblées générales annuelles, afin d'avaliser une série de msures drastiques; mesures, toutes calquées sur le rapport Mettling.

«Les huit assemblées générales de coopératives - cinq associées à Presstalis et trois associées à Transports Presse - ont toutes voté ces mesures indispensables pour assurer l'avenir de l'entreprise», précise le groupe dans son document."...

Son directeur général, Rémy Pflimlin, en partance laisse donc l'entreprise dans une situation financière plus que préoccupante qui nécessite comme l'indique Presstalis, "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."...

"Enfin, un plan de départs volontaires visant 15% des effectifs (sur 600) sera parallèlement et rapidement lancé. dont les premiers départs devraint avoir lieu dès janvier.

Au regard d'un tel constat, comment le Chef de l'Etat justifiera-t-il tout "l'aspect gestion" de Remy Pflimlin s'il devait le nommer à France Télévisions...et cela sans même aborder "l'aspet programmes".

Reste à souhaiter bon courage, à l'entreprise qui l'accueillera ...il va en falloir.

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