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vendredi 11 juin 2010

Présidence de France Télévisions : La presse aurait-elle la mémoire courte ?

Présidence de France Télévisions : La presse aurait-elle la mémoire courte ?

Ce n’est tout de même pas si vieux que cela ! Le 6 mai 2009, il y a un peu plus d’un an, au cours du traditionnel conseil des ministres, le gouvernement nommait Jean-Luc Hees à la tête de Radio France, premier groupe radiophonique en France (France Info, France Inter, France Musique, France Culture, etc.) Il succédait à Jean-Paul Cluzel qui n’avait pas été reconduit par Nicolas Sarkozy.

Aujourd’hui et depuis l’article du point.fr où le rédacteur– dans sa boule de cristal surement – ne laissait au chef de l’Etat qu’une « short-list » avec trois possibilités seulement (reprises en cœur par l’ensemble des médias), chacun y va de son pronostic sur l’un de ces 3 noms.

Cela tombe bien d’ailleurs, les paris en ligne sont à présent ouverts, généralisés et légaux.

Et si le chef de l’Etat amoureux de la télévision avait une autre idée en tête !? Les médias ne se souviennent-ils pas que pour succéder à Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France, personne dans les semaines qui précédaient, n’avait prédit la nomination par NIicolas Sarkozy de Jean-Luc Hees.

Rappelez-vous, quelques jours avant la décision, Laurent Joffrin était donné en tête de soi-disant la "short-list" de Nicolas Sarkozy pour Radio-France.

Le directeur de la rédaction de Libération figurait, à en croire la presse d’alors, dans « le dernier carré », dans la « short-list », des personnalités pressenties pour remplacer Jean-Paul Cluzel à la présidence de Radio France…

devant le PDG de l’INA à l’époque Emmanuel Hoog (maintenant à l’AFP), de l’ancien directeur de France Culture et conseiller de Jean-Paul Cluzel, David Kessler ou encore de l’ancien patron du Monde, Jean-Marie Colombani…etc…(il y en a eu d’autres) ; tout cela était de source sure et l’on n’hésitait pas à ajouter pour tenter d’apporter du « vrai » au propos : « indique-t-on à l’Elysée ».

Tout le monde a vu, quelques jours plus tard, que la soi-disant « short-list » qu’on attribuait à NIicolas Sarkozy n’existait pas et que celui qui n’y figurait pas Jean-Luc Hees, journaliste lui-même issu de la « Maison ronde » était finalement le choix du Chef de l’Etat.

Il se pourrait bien que tous ceux qui lisent dans le marc de café, qui tirent les cartes ou font tourner les tables, aient une surprise une franche surprise et qu’aucun des noms de la dite « short-list » ne soit celui retenu.

Cette désignation sur fond de le pataquès dès avril dernier, ne peut évidemment souffrir aucune critique…c’est bien la logique du Président de la République qui va devoir nommer quelqu’un (redisons-le) qui connaisse le secteur, soit reconnu et apprécié de tous, homme de programmes et d’intuition, avec 2 objectifs premiers : mettre l’entreprise en ordre de marche et négocier loyalement et sérieusement un nouveau statut conventionnel pour tous…tout cela à quelques mois, en 2011, du passage au tout numérique.

« Carolis ferait-il un bon diplomate ?» à cette question, la réponse est « non »...

« Carolis ferait-il un bon diplomate ?» à cette question, la réponse est « non »...

Si l’hypothèse de nommer P. d. Carolis à son départ de France Télévisions en août 2010, ambassadeur de « quelque part » ou de « quelque chose », avait un temps effleuré l’esprit de certains de ses derniers soutiens, il y a fort à penser que sa « sortie » faite au Grand Journal de Canal+ le 8 juin sous les applaudissements, le rende totalement infaisable.

En effet, dans le droit fil de son interview sur RTL en juillet 2008 où il s’en prenait déjà à Nicolas Sarkozy « la télévision, c’est un métier … il est bon qu’on laisse travailler les professionnels », et dont il qualifiait les propos de « faux, stupide, et profondément injuste ». Curieux pour celui qui dès janvier 2008 (annonce par le Président de la république de la suppression de la pub sur la télé publique) écrivait à tous les salariés pour leur indiquer qu’il travaillait main dans la main avec l’actionnaire (donc le chef de l’Etat) depuis 2 ans sur ce projet (2006 début voire fin 2005 donc)

C’est donc le jour même où Carolis annonçait, un peu plus tôt, qu’il souhaitait poursuivre son action à la tête de France Télévisions que leçon fut une nouvelle fois donnée à celui qui, pourtant constitutionnellement, est en charge de désigner le président de France Télévisions comme de Radio France.

Carolis a, de surcroît, cru devoir enfoncer le clou avec un « Quand j'ai vu le président de la République il y a un mois, nous nous sommes parlés clairement. Il a besoin d'entendre certaines choses. »

Certains commentateurs ont dit que Carolis n’utilisait pas la langue de bois, d’autres ont parlé « d’une sorte de défiance envers le président de la République » et même écrit « Carolis défie Nicolas Sarkozy »…voire aussi de « baroud d’honneur»Et si tout simplement, c’était là – pensait-il – le seul moyen de passer pour un martyr ?

Non décidément Carolis ne ferait pas un bon diplomate, tout comme il ne ferait pas un bon directeur des relations sociales, tout comme il ne ferait pas un bon commercial….et la liste des impossibilités s'est considérablement allongé ces dernières années.

En un mot comme en cent, il ne suffit pas de se répandre partout en disant que son bilan est bon (ne le disent-ils pas tous) pour que cela soit vrai.

En l’espèce, l’audience est passée de quelques 42% sous Tessier à quelques 31% au global pendant son mandat (chiffres Médiamétrie):
France 2 tombée à 16,7% de part d'audience en 2009 contre 17,5% en 2008, France 3 a fait également une chute spectaculaire en passant à 11,8% en 2009 et France 5 est restée quasiment stable puisque la part d'audience en 2008 était de 3% et de 3,1% en 2009.

En l’espèce, la « crise identitaire dont souffrait France 2 et la faiblesse des programmes nationaux et régionaux avec une grave érosion de son audience dont souffrait France 3 » PdC n’y a pas remédié, c’est clair.

En l’espèce, Carolis a fait croire que l’entreprise unique serait opérationnelle avant le 7 juin 2010 : foutaise.
Carolis va laisser derrière lui un foutoir irrationnel et sans nom, synonyme de conflits permanents, de stress et de souffrance au travail pour l’ensemble des collaborateurs (façon ORTF puissance 10) dans lequel son successeur devra le plus rapidement qui soit, mettre de l’ordre.

En l’espèce, Carolis qui avait indiqué qu’un nouveau texte conventionnel serait négocié avant le 7 juin 2010 « aucun accord de prorogation n’était juridiquement possible et qu’après le 7 juin, seuls perduraient l’accord FTV SA, la Convention nationale étendue des journalistes et au mieux le Code du travail » a tenté de balader tout le monde mais a été contraint, après la dernière grève massive et l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris obtenu par le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ de signer la prorogation des textes au plus tard en octobre 2012.

Ne parlons pas de la vente de la régie qu’il a fait voter à deux reprises en CA avant d’inverser la vapeur, s’opposant ainsi à l’actionnaire, le 13 avril 2010 !

Enfin, le référendum organisé en interne et dont le résultat est édifiant : « 93,4 % des salariés rejettent la réforme Carolis ne s'estimant pas assez informés, selon un sondage mené par six syndicats (Satellifax 29 janvier 2010) » …Aujourd’hui, la proportion de ceux qui considèrent que Carolis a un bon bilan ne serait à l’évidence que le différentiel, soit 6,4%...

Et la liste des multiples constats que l’on voudrait faire oublier avec « un bilan globalement positif » serait trop longue pour ce blog. Et puis, « bilan globalement positif » ça ne fait plus très crédible aujourd’hui.

La conclusion de cette pathétique mise en scène, c’est que le Chef de l’Etat va devoir nommer quelqu’un qui connaisse le secteur, soit reconnu et apprécié de tous, loin des pataquès passés ou éventuels avec 2 objectifs premiers : mettre l’entreprise en ordre de marche et négocier loyalement et sérieusement un nouveau statut conventionnel pour tous…tout cela à quelques mois du passage au tout numérique.

mercredi 9 juin 2010

Carolis, belote, rebelote et dix de der

Belote: Le 2 juillet 2008, Patrick de Carolis au micro de Jean-Michel Aphatie sur RTL, entre 7h50 et 8h, allume extrêmement violemment le président de la République.

"La télévision c'est un métier de professionnel(s)" adresse-t-il à ceux (comprendre à Nicolas Sarkozy ) "qui affirment que la télévision de service publique et ses programmes ressemblent au privé". Il ajoute devant J-M. Aphatie médusé que c'est "faux" "stupide", "injuste".

Rebelote: Le 13 avril 2010, alors que Carolis remonté comme jamais qui avait fait voter par le conseil d’administration de France Télévisions, la vente de la régie publicitaire deux mois avant puis un mois plus tard, à nouveau en CA, l'ouverture de discussions exclusives avec la holding Lov Financière de Stéphane Courbit et Publicis, a mis en échec les représentants de l’Etat lors d'un troisième conseil d’administration de France Télévisions suspendant le vente de la la régie publicitaire, revenant ainsi sur les deux précédents votes.

Dix de der: Hier, le 8 juin 2010, invité du Grand Journal de Canal+, à la question d'Ariane Massenet « Nicolas Sarkozy ferait-il un bon directeur des programmes ? », Carolis répond : « Non »

Puis il ajoute « Quand j'ai vu le président de la République il y a un mois, nous nous sommes parlés clairement. Il a besoin d'entendre certaines choses. Il a besoin qu'on s'exprime clairement devant lui et qu'on soit d'une grande sincérité. Et je pense qu'il faut toujours être sincère » [ notre blog d'hier]

Et Carolis se dit confiant sur l'écoute du Président de la République qui va nommer constitutionnellement le prochain dirigeant de France Télévisions !

Qu'il se rassure P.d. C, le Président de la République le reçoit surement 5 sur 5 depuis juillet 2008 (point de départ donc de la partie de "bras de fer" que le premier a engagé avec le second).

Lisez l'article paru dans "Entreprise et Carrières"


mardi 8 juin 2010

Carolis au Grand Journal, "J’ai vu le Président à sa demande, en avril plus d'une heure"..Nicolas Sarkozy a besoin qu’on lui parle comme je l’ai fait!

Carolis au Grand Journal de Calal + : « J’ai vu le Président à sa demande, en avril pendant une bonne heure, je ne me souviens plus trop de la date….Nicolas Sarkozy a besoin qu’on lui parle comme je l’ai fait »

Rendez-vous compte, le Président de la République aurait demandé à P.d.C. « une note » après cet entretien qu’il a donc eu en tête-à-tête avec lui à sa demande et à qu’il lui a remis vendredi dernier.

Et ce serait par conséquent à la suite de cette franche conversation où Carolis a donc parlé au Président comme il l’entend parce que c’est comme ça qu’il faut faire, que le Président lui aurait demandé de faire une note sur son bilan…comme si le Président de la République ne savait pas ce qui se passait à France Télévisions !

Il est du reste curieux de constater que la presse et le net parlent de la remise "d’une note d'intention stratégique" alors que Carolis évoque "une note sur son bilan" . [sans commentaire]

Il aurait aussi fait savoir au Président de la République qu’il était légitime qu’il se succédât à lui-même à la tête de France Télévisions. Et d’ajouter, à l'occasion de la présentation des programmes d'été de France Télévisions ce matin, "J'ai dit au président de la République que je souhaitais repartir avec une équipe gagnante, c'est-à-dire avec l'équipe actuelle et que je n’avais aucune raison de changer qui que ce soit".

Il a renchéri en expliquant croire à sa reconduction (puisqu’il ne peut pas être candidat dans la mesure où il s’agit d’une nomination) "J'écoute régulièrement la parole du président de la République et il a toujours dit qu'il basait ses décisions sur la culture du résultat…alors" !

Le Président de la République n’aurait donc pas le choix…il devrait renommer celui qui, il y a peu encore, devant le Tribunal Correctionnel de Paris en audience publique affirmait dans ses conclusions: « Il est de notoriété publique que durant l’été 2008, Patrick de Carolis a entamé un bras de fer avec l’Élysée : "Patrick la fronde vs Sarko la menace" (article de Libération du 3 juillet 2008 – pièce n°9)



lundi 7 juin 2010

Carolis n’a plus la main…Il regardait désabusé cet après-midi couler la Seine...

Carolis n’a plus la main…Il regardait désabusé la Seine couler.

Ce 7 juin au soir, Carolis distille à nouveau sa propagande mensongère concernant l’accord signé avec les syndicats concernant la prorogation de tous les accords d’entreprises suite à l’arrêt rendu le 3 juin 2010 de la Cour d’Appel de Paris saisie par le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ.

Pathétique signature que Carolis apposait sur ce texte dont le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont proposé en début d’après-midi la version finale soumise à l'ensemble des syndicats. C’est bien ce texte qui a été signé.

« Je suis content que nous ayons fini par trouver un accord signé par tous les syndicats » a même lancé Carolis devant un parterre de délégués syndicaux qui n’en croyaient pas leurs oreilles. Il faut quand même oser !!! Se payer ainsi la tête du monde c’est minable.

En signant contraint et forcé les exemplaires de ce texte de prorogation
, (voir le vrai texte en fin de page) Carolis tournait le dos au délégué de la CFDT dont le tract « Au revoir Président » diffusé ce jour lui restait en travers de la gorge, tout en regardant désabusé par la fenêtre couler la Seine.
Et Carolis de tenter vainement de faire croire que cet accord unanime, c’est lui qui l’avait voulu et qu’il s’en félicitait. Non ! Sans rire.

Lui qui, il y a moins d’une semaine écrivait dans ses bulletins internes de Communication au personnel transmis conjointement à la Presse qu’ « aucun accord de prorogation n’était juridiquement possible et qu’après le 7 juin, seuls perduraient l’accord FTV SA, la Convention nationale étendue des journalistes et au mieux le Code du travail ».

Propos repris en cœur par le duo infernal CGT/FO qui chantaient la même chanson pour justifier la signature d’un accord de substitution qui aurait annulé tous les acquis sociaux auxquels pouvait prétendre individuellement chaque collaborateur.

Alors venir dire qu’un texte qui proroge tous les accords d’entreprises, il le souhaitait, c’est franchement prendre les salariés pour des « quiches ».

Ajouter en prime à son fidèle « biographe »: "Nous aurions pu n'appliquer que les dispositions qui permettaient à l'entreprise de fonctionner normalement, mais en laissant de côté les avantages des salariés", c’est bien le comble du cynisme.

D’aller en plus faire croire que ce serait pour offrir « cette sortie de crise à Carolis » et lui « montrer au passage, un signe de soutien », que « dans de telles conditions que les syndicats auraient accepté, raisonnablement [quelle idiotie], de signer à l'unanimité pour le délai du 8 février 2011, alignant ainsi les PTA sur le délai plus court des journalistes », c’est non seulement mensonger mais totalement grotesque.

Le SNPCA-CGC, la CFDT, le SNJ comme la CFTC qui avaient appelé le 4 juin 2010 à une grève générale massivement suivie, n’ont jamais signé aucun texte qui alignerait et réduirait le délai de l’accord sur la survie de l’avenant journaliste. C’est de l’intox pure et du délire pur et simple.

Il suffit de lire le texte applicable en métropole, dans les départements d’outre-mer et à Saint-Pierre et Miquelon qui donnera lieu à un accord d’adaptation dans les territoires d’outre-mer : Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna et rien que le texte (pas le petit rajout dû uniquement à la direction sur « l’identification de nombreux points de convergence et le souhait de la direction de préserver la dynamique de négociation »…tout ça c’est du vent et une fallacieuse et médiocre com ) pour en avoir la preuve.
(* voir l'intégralité du texte de la direction qui n'a rien à voir avec celui signé par les syndicats - en bas de post
...une version bidon croyant garder la face et la vraie version qui ne dit pas la même chose)

« Cet accord de prorogation a aussi pour but de tout mettre en œuvre pour conclure de nouvelles dispositions conventionnelles couvrant tous les salariés ».

Il n’y a donc aucune nouvelle date butoir au 8 février 2011 comme voudraient le faire croire certains.

Seul, un rendez-vous "Au plus tard le 10 janvier 2011, pour une rencontre qui aura lieu entre les parties signataires afin de faire un bilan de la négociation et de prendre les mesures qui s’avèreront utiles."

Les élucubrations journalistiques qui voudraient « Qu’en vertu de la décision de la Cour, la situation des journalistes couverte jusqu'au 8 février 2011, tandis que celle des PTA (personnels techniques et administratifs) ne pouvait être réformée avant le 8 octobre 2012, donc dans ces conditions, il serait Impossible d'aboutir à une convention collective commune pour l'ensemble des personnels de France Télévisions désormais rassemblés dans une société unique. » c’est du galimatias de foire sans fondement qu’il faut laisser pour ce qu’il est .

Quant à « l’attente du changement de majorité et l’arrivée de la gauche au pouvoir », qui aurait orienté le choix des signataires, là c’est le pompon. Tout ceci n’est l’œuvre que d’esprits bien torturés à commencer par Téaldi qui trouve le moyen de se poser la question par « medium » interposé.

Enfin, baratiner tout un chacun sur le soi-disant « fait » (une mystification de plus) que « les accords d'entreprise (à France 2, France 3, France 4, France 5...) sont prorogés jusqu'à la date du 8 février 2011, qu’ainsi l'entreprise peut de nouveau fonctionner normalement et que les négociations sur la nouvelle convention collective peuvent reprendre leur cours jusqu'à cette nouvelle date butoir », c’est FAUX, ARCHIFAUX ET LAMENTABLE.

Que le tandem CGT/FO souhaite encore sauver la mise à Carolis complètement discrédité, c’est leur problème mais prétendre que « les syndicats en ne signant aucun texte couraient le risque de perdre des plumes au passage... », c’est malhonnête.





(*) Et voici le texte bidon arrangé et interprèté par la direction qui n'est pas du tout celui qui a été signé par les syndciats :

Les parties signataires, la Direction et les organisations syndicales représentatives, conviennent de proroger jusqu’au 8 février 2011 le délai de survie des accords collectifs d’entreprises et d’établissement en vigueur au sein de France 2, France 3, France 4, France 5, RFO et FTVI mis en cause par la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision.

Cet accord de prorogation a aussi pour but de tout mettre en oeuvre pour conclure de nouvelles dispositions conventionnelles couvrant tous les salariés.


Au plus tard le 10 janvier 2011, une rencontre aura lieu entre les parties signataires afin de faire un bilan de la négociation et de prendre les mesures qui s’avèreront utiles.

Le présent accord s’applique en métropole, dans les départements d’outre-mer et à Saint- Pierre et Miquelon. Il fera l'objet d'accords de transposition simultanément transmis dans les territoires d'outre-mer (Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) qui sont régis par des textes spécifiques afin d'être soumis à la signature des organisations locales.

Parvenir à un statut social unifié de l’ensemble des personnels de l’entreprise commune reste la priorité absolue de la Direction de France Télévisions qui souhaite poursuivre la négociation à un rythme soutenu, dans le cadre de cette nouvelle échéance du 8 février 2011.

(1) Cette convention sociale, applicable en métropole, dans les départements d’outre-mer et à
Saint-Pierre et Miquelon, donnera lieu à un accord d’adaptation dans les territoires d’outre-mer : Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna.


Bidonnage quand tu nous tiens.