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mercredi 18 décembre 2024

Ernotte s’apprête à embobiner les administrateurs de France Télés avec ses habituelles fables mais là, le risque d’une saisine de Cour de Justice budgétaire bien réel.

Ernotte s’apprête à embobiner les administrateurs de France Télés avec ses habituelles fables mais là, le risque d’une saisine de Cour de Justice budgétaire bien réel.

Tout part de ce communiqué de la direction de France Télés  publié sur le site de l’entreprise le lundi 16 décembre dans l’après-midi intitulé « Approbation du budget 2025 en déficit » soit 2 jours avant que le C.A. ne se soit réuni, ainsi rédigé "Pour la première fois depuis neuf ans, le Conseil d’Administration de France Télévisions, réuni ce mercredi 18 décembre 2024, a approuvé un budget 2025 en déficit. Il est le premier exercice budgétaire du mandat de Delphine Ernotte Cunci, à présenter une perte d'exploitation, liée à une baisse des concours publics et une diminution des recettes publicitaires."

Communiqué qu’Ernotte a retiré illico presto, dès que le blog CGC Média qui en avait heureusement  fait une capture d’écran, l'a publié. (#)

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Aujourd’hui, prise la main dans le pot de confiture, « la dame du Majestic » (*) tente  vainement de corriger le tir avec des énormités toujours plus grosses

Dans La Correspondance de la presse, (#) elle accuse l’État d’un soi-disant déficit de 86M€ qu’elle n’aurait d’autre choix que de faire adopter par les administrateurs.

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"J'ai eu beau retourner dans tous les sens, je n'arrive pas à présenter un budget 2025 à l'équilibre sans toucher à nos missions de service public"a déclaré Ernotte devant bon nombre d’instances de représentation internes et plus particulièrement lors d'un comité social et économique (CSE) central extraordinaire, où elle a indiqué « devoir présenter un budget prévisionnel 2025 qui sera pour la première fois en déficit après neuf années à l'équilibre. En cause : la baisse de 86 millions d'euros de la dotation de l'Etat qui était pourtant repartie à la hausse en 2024 ».

Foutaises…Avec ces  imaginaires 86M€ de déficit, on  est plus ici dans baratin de boutiquière dont certains sont aujourd’hui juridiquement les complices, que dans la réalité des faits !

Donc en gros, puisque les COM 2024-2028 (prenant en compte le plan de transformation), n’ont pas été validés par le Parlement, Ernotte ne peut s’en prévaloir.

Autrement dit, même en prenant en compte les économies qui étaient demandées autour de 50M€ pour l’Audiovisuel public  (dont 35M€  pour France Télévisions) comment peut-on déclarer un déficit de quasiment 2,5 fois ce montant avec 86M€ ?

Il serait d’ailleurs tout à fait étonnant que l’agence française du trésor, fasse un prêt, pour couvrir ces frasques après qu'Ernotte ait mis encore une fois l’État au pied du mur, avant son départ en 2025.

Quant on vous demande de faire 35M€ d’économies, on ne peut pas raconter ensuite qu’il manque 86M€ et en plus qu’on va emprunter près de 100 millions pour « absorber la soi-disant baisse de 86 millions d'euros de la dotation de l'État » selon elle dont elle chante à qui veut l’entendre que cette dernière  « était pourtant garantie à la hausse en 2024 ».

Après les suppressions de postes en interne - bien au-delà des  150 avancées par Ernotte comme la écrit le blog CGC Média à manets reprises - La Correspondance de la Presse détaille  «  Le reliquat sera compensé par un emprunt à court terme de deux ans d'une cinquantaine de millions d'euros auprès de l'agence France Trésor.

Le budget est présenté aujourd'hui au conseil d'administration Ce dernier sera garanti par la trésorerie de l'entreprise qui atteignait au 31 décembre 2023 100,5 millions d'euros, en baisse de 23,9 millions sur un an, selon le bilan financier du groupe.. »

Ça veut bien dire que tout un tas de choses n’avaient évidemment pas été prise ne compte avant, ce qui est encore plus grave après les 32M€ d’argent public remis au pot avec la recapitalisation de France Télévisons en juin 2023.

Il est totalement aberrant vouloir la partie qui était liée au plan transformation qui n’a jamais été votée puisque remis en cause en février 2024 par l’État et venir prétendre qu’on aurait déjà tout dépensé !

Ce pseudo déficit de 86M€ est donc le fait la gestion chaotique ernottienne que les perpétuelles propagandes lancées depuis l’été 2015, ne peuvent plus masquer !

Elle ne peut pas venir raconter aujourd’hui qu’elle n’a pas l'argent du COM 2024-2028 avec la partie transformation puisque tout cel était hypothétique et de toute façon pas validé  et dire qu'en janvier 2025 ou fin 2024, elle a 86M€ millions de pertes, sauf à ressortir dans un paquet mal ficelé avant Noël des pertes cachées bien avant ! Qui plus est avec un COM qui aurait couvert la période 2024-2028ce qui tendrait à dire qu'elle en aurait déjà dépensé l'intégralité !

Enfin ce n’est pas aux salariés de payer cette incurie qui dégouline aujourd’hui de partout, lorsque l’ex-Orange déclare pout se dédouaner comme l’écrit la Correspondance de la Presse : « Contrainte, elle a affirmé pouvoir en absorber une partie, via notamment la suppression de 180 équivalents temps plein au sein (ETP), soit au total environ 36 millions d'euros. »

Ces amis de la CGT qui la soutiennent depuis la première heure il est utile de rappeler que comme FO avec qui ils sont associés ils ont voté quasiment tous ses textes même s’ils continue d’accuser encore et toujours l’État de supposés maux ernottiens  (histoire de la soulager un peu tout de même !) lui renvoient d’ailleurs comme un boomerang ses responsabilités en pleine figure. (ci-après)


NB : Si les administrateurs au Conseil d’Administration valident de telles salades, ils seront pénalement coresponsables dans la Justice de ce Pays qui devraient être saisie devant de faits graves.

(*)


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