Ernotte s’apprête à embobiner les administrateurs de France Télés avec ses habituelles fables mais là, le risque d’une saisine de Cour de Justice budgétaire bien réel.
Communiqué
qu’Ernotte a retiré illico presto, dès que le blog CGC Média
qui en avait heureusement fait une capture d’écran, l'a publié. (#)
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Aujourd’hui, prise la main
dans le pot de confiture, « la dame du Majestic » (*) tente vainement de corriger le tir avec des
énormités toujours plus grosses
Dans La Correspondance de la presse, (#) elle accuse l’État d’un soi-disant déficit de 86M€ qu’elle n’aurait d’autre choix que de faire adopter par les administrateurs.
(#)
Foutaises…Avec ces imaginaires 86M€ de déficit, on est plus ici dans baratin de boutiquière dont certains
sont aujourd’hui juridiquement les complices, que dans la réalité des faits !
Donc en gros, puisque les
COM 2024-2028 (prenant en compte le plan de transformation), n’ont pas
été validés par le Parlement, Ernotte ne peut s’en prévaloir.
Autrement dit, même
en prenant en compte les économies qui étaient demandées autour de 50M€
pour l’Audiovisuel public (dont 35M€ pour France Télévisions) comment peut-on déclarer
un déficit de quasiment 2,5 fois ce montant avec 86M€ ?
Il serait d’ailleurs tout à fait étonnant que l’agence française du trésor, fasse un prêt, pour couvrir ces frasques après qu'Ernotte ait mis encore une fois l’État au pied du mur, avant son départ en 2025.
Quant on vous demande de faire 35M€ d’économies, on ne peut pas raconter ensuite qu’il manque 86M€ et en plus qu’on va emprunter près de 100 millions pour « absorber la soi-disant baisse de 86 millions d'euros de la dotation de l'État » selon elle dont elle chante à qui veut l’entendre que cette dernière « était pourtant garantie à la hausse en 2024 ».
Après les suppressions de postes
en interne - bien au-delà des 150
avancées par Ernotte comme la écrit le blog CGC Média à manets reprises
- La Correspondance de la Presse détaille « Le
reliquat sera compensé par un emprunt à court terme de deux ans d'une
cinquantaine de millions d'euros auprès de l'agence France Trésor.
Le budget
est présenté aujourd'hui au conseil d'administration Ce dernier sera garanti
par la trésorerie de l'entreprise qui atteignait au 31 décembre 2023 100,5
millions d'euros, en baisse de 23,9 millions sur un an, selon le bilan
financier du groupe.. »
Ça veut bien dire que tout un tas
de choses n’avaient évidemment pas été prise ne compte avant, ce qui est
encore plus grave après les 32M€ d’argent public remis au pot avec la
recapitalisation de France Télévisons en juin 2023.
Il est totalement aberrant vouloir
la partie qui était liée au plan transformation qui n’a jamais été votée puisque
remis en cause en février 2024 par l’État et venir prétendre qu’on aurait déjà
tout dépensé !
Ce pseudo
déficit de 86M€ est donc le fait la gestion chaotique ernottienne que les
perpétuelles propagandes lancées depuis l’été 2015, ne peuvent plus masquer !
Elle
ne peut pas venir raconter aujourd’hui qu’elle n’a pas l'argent du COM 2024-2028
avec la partie transformation puisque tout cel était hypothétique et de toute
façon pas validé et dire qu'en janvier
2025 ou fin 2024, elle a 86M€ millions de pertes, sauf à ressortir dans un
paquet mal ficelé avant Noël des pertes cachées bien avant ! Qui plus est
avec un COM qui aurait couvert la période 2024-2028…ce
qui tendrait à dire qu'elle en aurait déjà dépensé l'intégralité !
Enfin ce n’est pas aux
salariés de payer cette incurie qui dégouline aujourd’hui de partout, lorsque l’ex-Orange
déclare pout se dédouaner comme l’écrit la Correspondance de la Presse :
« Contrainte, elle a affirmé pouvoir en
absorber une partie, via notamment la suppression de 180 équivalents temps
plein au sein (ETP), soit au total environ 36 millions d'euros. »
Ces amis de la CGT qui
la soutiennent depuis la première heure – il est utile de rappeler
que comme FO avec qui ils sont associés ils ont voté quasiment tous ses textes –
même s’ils continue d’accuser encore et toujours l’État de supposés maux ernottiens
(histoire de la soulager un peu tout de même !)
lui renvoient d’ailleurs comme un boomerang ses responsabilités en pleine
figure. (ci-après)
NB : Si les administrateurs
au Conseil d’Administration valident de telles salades, ils seront pénalement
coresponsables dans la Justice de ce Pays qui devraient être saisie devant de
faits graves.
(*)
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