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lundi 16 décembre 2024

Les recherches d’économies demandées par l’État, Ernotte s’assoie dessus...Elle fait voter un budget en déficit !

Les recherches d’économies demandées par l’État, Ernotte s’assoie dessus...Elle fait voter un budget en déficit !

Le blog CGC Média publiait qui publiait hier un article sur « le financement des sociétés de l’Audiovisuel public assuré temporairement par "un décret sur les services votés" », découvre que ce lundi que les économies à grande échelle  que cherchent le gouvernement mais aussi le Parlement pour sortir la France de la crise financière qui la frappe aujourd’hui comme jamais, ne sont pas pour Ernotte et encore moins pour les administrateurs nommés par les pouvoirs publics qui viennent de se laisser emberlificoter par « la dame du Majestic » (*)

Alors que le dispositif transitoire intégrait les coupes de l’actionnaire prévues dans le précédent PLF qui n’a toujours pas été adopté [Si, si, c’est possible. Lorsqu’il s’agit de minorer les dépenses de l’État, ça l’est !], Ernotte se gargarise aujourd’hui d’avoir fait adopter par les membres du Conseil d’Administration (**) un budget en déficit sur l’air de « Emmanuel, Michel, François, Rachida and co…si vous saviez vos demandes ce qu’on en fait ! »

Extrait du communiqué

Pour la première fois depuis neuf ans, le Conseil d’Administration de France Télévisions, réuni ce mercredi 18 décembre 2024, a approuvé un budget 2025 en déficit….

Avec une baisse des dotations publiques en 2025 de 86.6 millions d'euros par rapport à l'annuité du projet de COM 2024-2028 sur lequel était établit le budget de France Télévisions depuis fin 2023 et une diminution des recettes publicitaires, liée à la baisse de la consommation TV et à la concurrence des plateformes SVOD [et elle refait le coup après pourtant les 90M€ de l’argent des Français engloutis dans Salto ! ndlr] avec le chiffre d'affaires 2025 qui est estimé à -105 millions d'euros par rapport au budget 2024 de France Télévisions qui s'établit avec une perte d'exploitation de 49.4 millions d'euros et un résultat net négatif de 41.2 millions d'euros.

(**) 


Absolument surréaliste et basé sur des craques de propagande qu’elle ressert à l’envi : l’accélération numérique [le numérique c’est un support, voilà tout et quand bien même, tout un tas de données montrent le contraire , ndlr], les investissements dans les contenus notamment ceux dédiés aux jeunes publics qui seraient « en très forte progression » [alors que depuis 10 ans, la désaffection est totale et consacrée, ndlr] et « le contexte international marqué par de très nombreuses crises  qui justifierait de poursuivre la priorité donnée à l’information » [et ce avec une chaîne franceinfotv, canal 27 de la TNT qui associant par convention FTV, FMM et Radio France, est restée depuis 10 ans à des taux très confidentiels d’audience avec des pourcentages à  Zéro et quelques, ndlr]

Invraisemblable.

Cerise sur le gâteau, elle refourgue en conclusions les imaginaires économies qui auraient été faites, selon elle, sur la masse salariale « Au global, le financement des priorités stratégiques exige un effort d’économies et de redéploiements évalué à environ 60 M€. L’entreprise maintiendra donc ses efforts de gestion et de gains de productivité, avec notamment un niveau d’effectifs attendu inférieur à 9 000 ETP ».

Un enfumage massif rien que sur ce point, déjà souligné par le blog CGC Média dans son article « Ernotte pourrait voir revenir en boomerang son opposition à Michel Barnier » qui écrit concernant les effectifs, soi-disant passés de 11.000 à 8.9000  pour une masse salariale qui n’a fait qu’augmenter pour bientôt dépasser le milliard malgré plus de 2000 postes supprimés, explosant ainsi les pseudo engagements présentées régulièrement aux parlementaires (¤ document officiel ci-dessous)  

Comme le récent  rapport de l’IGF (Inspection Général des Finances) met en lumière la gestion désastreuse de l’ex-Orange qui n’est pas le fait des économies demandées par les divers gouvernement évidemment mais le fruit d’une conduite chaotique et structurelle depuis l'été 2015  qui ne peut  rester cachée plus longtemps, tant l’entreprise est proche de la cessation de paiement avec une trésorerie exsangue. 


(*)



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