Ernotte pourrait voir revenir en boomerang son opposition à Michel Barnier.
Le Premier ministre menacé de
censure à l'Assemblée nationale après l'activation du 49.3 sur le projet de
budget de la Sécurité sociale et qui s’exprimera, ce mardi soir, simultanément
sur TF1 et de France 2, n’a pas franchement dû gouter la défiance à son
encontre qu’a incroyablement développée ces dernières semaines, l’ex-Orange et
quelques-uns de ces thuriféraires.
"La chute de Barnier est actée" entonnaient encore ces derniers au sein de la Maison Jean-Pierre Elkabbach paraphrasant ainsi la passionaria des Insoumis mais si au bout du compte, ce n’était pas le cas ?! Si chacun votait sa propre censure sans voter celle de l'autre ?
Les dernières piques et autres vannes adressées à Michel Barnier dont le blog CGC Médias a fait état, notamment celles lancées devant ses 200 Top managers (encore récemment) expliquant qu’« il ne fallait pas obéir par avance au tyran », selon le premier chapitre d’un livre que lui avait offert un de ces passeurs de plat qui s’agitent pour garder ses prérogatives. " À la réunion des sept plus gros pays européens" (dixit) - Réunion de quoi ? - l'histoire ne le dit pas !
En revanche, ce que dit la suite du propos est croquignolet "Le titre de ce bouquin que je vous recommande: « Against tyranny» ou les 20 règles pour lutter contre la tyrannie dont la première d'entre elles, est celle-ci « Do not obey in advance » (c’est-à-dire) « N’obéis jamais à l’avance »" (dixit)
Dans le contexte d'économies voulues par Michel Barnier, nul doute que le chef du gouvernement a dû apprécier...comme il a dû apprécier le reste de l'adresse aux hauts cadres que révélait, là aussi, le blog CGC Média : « Moi mon degré d’acceptabilité de toucher à l’offre de France Télévisions, il est aussi nul que le degré d’acceptabilité de Bercy sur le déficit que j'accepte » (dixit)
Il a également dû lire les craques racontées à la Représentation nationale lors de l'audition de "La dame du Majestic" (* en fin de post) à commencer par les soi-disant efforts qu'elle claironne avoir fait sur les effectifs passés de 11.000 à 8.9000 pour une masse salariale qui représentera plus du milliard d'euros dans quelques semaines pouvant aller jusqu'à 1,4 milliard dans quelques mois, malgré plus de 2000 postes supprimés, explosant ainsi les pseudo engagements présentées régulièrement aux parlementaires (¤ documents officiel ci-dessous)
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