Comment Sibyle Veil peut-elle se laisser dicter sa conduite par Ernotte ? Réveillez-vous madame !
Il y a eu récemment l’affaire « Jésus et Gabriel » du nom de cette agence proche de la Macronie avec qui Ernotte a contracté quasiment depuis son parachutage à l’été 2015. (*)
Le blog CGC Média a d’abord révélé, début octobre, dans son article « Un million et demi pour la campagne d’ICI ? Quand Ernotte en appelle encore très chèrement, à Jésus mais aussi Gabriel ! », le montant de la p’tite note présentée à Radio France par l’ex-Orange visant à promouvoir l’effacement du nom de France 3 des antennes régionales.
Bilan estimé de la
répartition pour la campagne : Radio France 1M€ et France Télés seulement 500.000€…pourquoi ? Parce que l’ex-Orange l'a dit ?!
La Lettre toujours
à la pointe dans le domaine, écrivait « Alors
que le coup d'envoi de la marque ICI, commune à Radio France et France
télévisions, doit avoir lieu début novembre, les relations entre les deux
groupes audiovisuels publics restent émaillées de tensions.
Dernier
dommage collatéral en date de cette mésentente, la conférence de presse, qui devait précéder la vaste
campagne de communication pour lancer le nouveau média, a été reportée.
Intitulée
"Territoires" et programmée le 15 octobre, elle avait pour
têtes d'affiche Delphine Ernotte Cunci, Sylvie
Gengoul (directrice du pôle outre-mer), et
Philippe Martinetti (directeur délégué des antennes et des
programmes, chargé de l'offre régionale de France 3).
Pourtant,
cinq jours avant la date prévue, la communication de France Télévisions a
ajourné l'événement, en invoquant des "problèmes d'agenda" pour
Delphine Ernotte Cunci…. »
Ce mercredi Le Canard enchaîné en remet une bonne couche (¤)
Dans un article signé
Christophe Nobili « Radio France-France Télés, une fusion qui ne dit
pas son nom mais qui exploite des sous-traitants payés au lance-pierre » (¤), le
journal satirique informe tout un chacun de la procédure judiciaire lancée
par des syndicats de Radio France qui veulent arrêter cette ridicule perte d’identité
mais surtout les lamentables diktats de l’ex-Orange qui ne respecte rien et distille
son baratin à longueur de temps.
(¤)
Ce mardi 17, les
élus du personnel de Radio France ont donné de la voix devant
le tribunal judiciaire de Paris. Le juge des référés examinait leur recours
contre le changement de marque du réseau France Bleu, appelé à
devenir “Ici’’ en janvier. Une nouvelle bannière que les stations
locales partagent déjà, en partie, chaque matin avec les chaînes de France 3.
“Ici’’, tout est permis A l’heure où «Le Canard » bouclait, la castagne
au tribunal promettait d’être aussi belle que le faire-part de mariage. Depuis
que l’audiovisuel public s’est lancé dans une fusion radio-télé qui ne dit pas
son nom, Radio France et France Télévisions ont tendance à
aller un peu vite.
Pour
lancer “Ici’’ aucune étude d’impact sérieuse ni aucune expertise sur les
changements éditoriaux et les conditions de travail n’ont été présentées aux
comités sociaux et économiques (CSE), qui exigent désormais une vraie
information-consultation.
Elle permettrait
notamment d’aborder un sujet brûlant. Dans 37 régions sur 44, France
Bleu et France 3 partagent aujourd’hui des matinales filmées,
baptisées «Ici matin ». Pour mettre en musique leur «information de
proximité » et permettre aux émissions de radio d’être diffusées en direct à la
télé, les deux groupes publics ont lancé des investissements et des travaux
maousses.
Mais ils ont ensuite fait appel à un sous-traitant privé,
Edenpress, pour employer des journalistes à moindres frais. Cette agence de presse, basée à Malakoff, emploie dans les 37
régions un journaliste low cost appelé «éditeur visuel ». Un nom inventé
par Radio France pour des forçats chargés d’accomplir seuls le
boulot d’au moins trois personnes.. Arrivée chaque matin dès 4 heures dans les
studios de France Bleu pour confectionner la matinale :
l’éditeur visuel épluche le conducteur, rédige les titres, les brèves et les
bandeaux défilants, prépare les illustrations, collecte auprès de France 3 les
reportages de la veille, vérifie les droits à l’image, recherche les photos...
ouf !
Et, à 6 h 30,
c’est parti pour deux heures et demie de direct : l’éditeur visuel est au four
et au moulin en régie, il gère les cinq caméras du studio, les micros qui les
déclenchent, envoie les pubs, balance la musique... Réalisateur, chef
d’édition, assistant d’édition, il est partout ! Et ce, cinq jours par
semaine, pour le salaire royal de 2 400 euros net par mois. Mais attention
: seulement pendant dix mois.
Edenpress
emploie en effet ses journalistes sous le régime des «contrats de grille », les
fameux contrats à durée déterminée d’usage (CDDU). Une joyeuseté de l’audiovisuel : en juillet-août, c’est relâche,
France Travail prend le relais et allonge un salaire riquiqui.
Pour Radio France, c’est le moyen de contourner
l’interdiction d’embaucher des journalistes en CDDU.
Pour Edenpress,
le partenariat n’est pas désagréable non plus l’agence encaisse 90.000 euros
par région et par an pour ses services, selon les syndicats (elle n’a pas répondu au «Canard »). Saisie par celui des
journalistes, le SN.J, à Radio France et par FO à France
Télés, l’Inspection du travail enquête depuis plusieurs mois sur ce paradis Edenpress,
une boîte qui refuse toute élection et représentation du personnel.
Les syndicats
tentent aussi d’y mettre un pied pour parler primes de nuit, Médecine du
travail, risques psychosociaux, etc. Mieux: les deux syndicats envisagent des
poursuites contre Radio France pour «délit de marchandage »
depuis que BFMTV a été condamnée, cette année, pour avoir embauché une
journaliste au rabais via une agence de presse extérieure.
Les éditeurs
visuels d’«Ici matin » ont «tous les attributs de journalistes de Radio
France »% peste une élue du groupe : «Ils y bossent, c’est leur outil
de travail et leur seul employeur mais ils ont une fiche de paie et un salaire
Edenpress ! » Une nouvelle audience devant le tribunal.. et cette histoire
d’amour va vraiment mal finir. »
Quand allez-vous
arrêter madame Veil arrêter Ernotte de parler, décider et communiquer pour vous et dire NON à tous ces
bobards qui s’accumulent du 1er janvier au 31 décembre, à commencer
par ces soi-disant résultats à l’équilibre qui depuis 10 ans ne sont qu’un
leurre ?
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