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vendredi 20 décembre 2024

Comment Sibyle Veil peut-elle se laisser dicter sa conduite par Ernotte ? Réveillez-vous madame !

Comment Sibyle Veil peut-elle se laisser dicter sa conduite par Ernotte ? Réveillez-vous madame !

Il y a eu récemment l’affaire « Jésus et Gabriel » du nom de cette agence proche de la Macronie avec qui Ernotte a contracté quasiment depuis son parachutage à l’été 2015. (*)

Le blog CGC Média a d’abord révélé, début octobre, dans son article « Un million et demi pour la campagne d’ICI ? Quand Ernotte en appelle encore très chèrement, à Jésus mais aussi Gabriel ! », le montant de la p’tite note présentée à Radio France par l’ex-Orange visant à promouvoir l’effacement du nom de France 3 des antennes régionales.

Bilan estimé de la répartition pour la campagne :  Radio France 1M€ et France Télés seulement 500.000€…pourquoi ? Parce que l’ex-Orange l'a dit ?!

La Lettre toujours à la pointe dans le domaine, écrivait « Alors que le coup d'envoi de la marque ICI, commune à Radio France et France télévisions, doit avoir lieu début novembre, les relations entre les deux groupes audiovisuels publics restent émaillées de tensions.

Dernier dommage collatéral en date de cette mésententela conférence de presse, qui devait précéder la vaste campagne de communication pour lancer le nouveau média, a été reportée.

Intitulée "Territoires" et programmée le 15 octobre, elle avait pour têtes d'affiche Delphine Ernotte Cunci, Sylvie Gengoul (directrice du pôle outre-mer)et Philippe Martinetti (directeur délégué des antennes et des programmes, chargé de l'offre régionale de France 3).

Pourtant, cinq jours avant la date prévue, la communication de France Télévisions a ajourné l'événement, en invoquant des "problèmes d'agenda" pour Delphine Ernotte Cunci…. »

Ce mercredi Le Canard enchaîné en remet une bonne couche (¤)

Dans un article signé Christophe Nobili « Radio France-France Télés, une fusion qui ne dit pas son nom mais qui exploite des sous-traitants payés au lance-pierre » (¤), le journal satirique informe tout un chacun de la procédure judiciaire lancée par des syndicats de Radio France qui veulent arrêter cette ridicule perte d’identité mais surtout les lamentables diktats de l’ex-Orange qui ne respecte rien et distille son baratin à longueur de temps.

(¤)

« Radio France-France Télés, une fusion qui ne dit pas son nom mais qui exploite des sous-traitants payés au lance-pierre. Celui ou celle qui s’oppose à cette union parle ou se taise à jamais.

Ce mardi 17, les élus du personnel de Radio France ont donné de la voix devant le tribunal judiciaire de Paris. Le juge des référés examinait leur recours contre le changement de marque du réseau France Bleu, appelé à devenir “Ici’’ en janvier. Une nouvelle bannière que les stations locales partagent déjà, en partie, chaque matin avec les chaînes de France 3.

“Ici’’, tout est permis A l’heure où «Le Canard » bouclait, la castagne au tribunal promettait d’être aussi belle que le faire-part de mariage. Depuis que l’audiovisuel public s’est lancé dans une fusion radio-télé qui ne dit pas son nom, Radio France et France Télévisions ont tendance à aller un peu vite.

Pour lancer “Ici’’ aucune étude d’impact sérieuse ni aucune expertise sur les changements éditoriaux et les conditions de travail n’ont été présentées aux comités sociaux et économiques (CSE), qui exigent désormais une vraie information-consultation.

Elle permettrait notamment d’aborder un sujet brûlant. Dans 37 régions sur 44, France Bleu et France 3 partagent aujourd’hui des matinales filmées, baptisées «Ici matin ». Pour mettre en musique leur «information de proximité » et permettre aux émissions de radio d’être diffusées en direct à la télé, les deux groupes publics ont lancé des investissements et des travaux maousses.

Mais ils ont ensuite fait appel à un sous-traitant privé, Edenpress, pour employer des journalistes à moindres frais. Cette agence de presse, basée à Malakoff, emploie dans les 37 régions un journaliste low cost appelé «éditeur visuel ». Un nom inventé par Radio France pour des forçats chargés d’accomplir seuls le boulot d’au moins trois personnes.. Arrivée chaque matin dès 4 heures dans les studios de France Bleu pour confectionner la matinale : l’éditeur visuel épluche le conducteur, rédige les titres, les brèves et les bandeaux défilants, prépare les illustrations, collecte auprès de France 3 les reportages de la veille, vérifie les droits à l’image, recherche les photos... ouf !

Et, à 6 h 30, c’est parti pour deux heures et demie de direct : l’éditeur visuel est au four et au moulin en régie, il gère les cinq caméras du studio, les micros qui les déclenchent, envoie les pubs, balance la musique... Réalisateur, chef d’édition, assistant d’édition, il est partout ! Et ce, cinq jours par semaine, pour le salaire royal de 2 400 euros net par mois. Mais attention : seulement pendant dix mois.

Edenpress emploie en effet ses journalistes sous le régime des «contrats de grille », les fameux contrats à durée déterminée d’usage (CDDU). Une joyeuseté de l’audiovisuel : en juillet-août, c’est relâche, France Travail prend le relais et allonge un salaire riquiqui.

Pour Radio France, c’est le moyen de contourner l’interdiction d’embaucher des journalistes en CDDU.

Pour Edenpress, le partenariat n’est pas désagréable non plus l’agence encaisse 90.000 euros par région et par an pour ses services, selon les syndicats (elle n’a pas répondu au «Canard »). Saisie par celui des journalistes, le SN.J, à Radio France et par FO à France Télés, l’Inspection du travail enquête depuis plusieurs mois sur ce paradis Edenpress, une boîte qui refuse toute élection et représentation du personnel.

Les syndicats tentent aussi d’y mettre un pied pour parler primes de nuit, Médecine du travail, risques psychosociaux, etc. Mieux: les deux syndicats envisagent des poursuites contre Radio France pour «délit de marchandage » depuis que BFMTV a été condamnée, cette année, pour avoir embauché une journaliste au rabais via une agence de presse extérieure.

Les éditeurs visuels d’«Ici matin » ont «tous les attributs de journalistes de Radio France »% peste une élue du groupe : «Ils y bossent, c’est leur outil de travail et leur seul employeur mais ils ont une fiche de paie et un salaire Edenpress ! » Une nouvelle audience devant le tribunal.. et cette histoire d’amour va vraiment mal finir. »

Quand allez-vous arrêter madame Veil arrêter Ernotte de parler, décider et communiquer pour vous et dire NON à tous ces bobards qui s’accumulent du 1er janvier au 31 décembre, à commencer par ces soi-disant résultats à l’équilibre qui depuis 10 ans ne sont qu’un leurre ?

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