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samedi 2 février 2013

Rémy Pflimlin grille Aurélie Filippetti en révélant avant elle les lignes de l’avenant au COM.

Avant que la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui avait apparemment prévu de s’exprimer sur l’émission de Thomas Hugues “Médias le magazine”, ce dimanche, sur les grandes orientations stratégiques de France Télévisons dans le cadre de l'avenant au COM,  Pflimlin lui grille la "politesse" et donne une interview à Grégoire Poussielgue publiée ce 1er février dans "Les Échos".

Aurélie Filippetti n’aura donc plus besoin de développer quoi que ce soit! Pflimlin vient de la faire.

La dernière fois c'était l'inverse, la Ministre qui s'était exprimée le première sur France Inter et Pflimlin, encore au micro de Thomas Hugues (décidément) mais cette fois-ci dans  l’émission de Yahoo diffusée sur le net «Il est libre Thomas » et qui avait déclaré : "Aurélie Filippetti, n’est pas directrice des programmes, elle le sait bien, elle n’exerce pas cette prérogative" .
 
Malgré les termes du communiqué publié, le 18 décembre dernier, par la Ministre après sa rencontre avec Pflimlin qui étaient pourtant  clairs concernant les discussions sur l'avenant au COM et donc la stratégie du groupe soit connue, Pflimlin s'exprime via les Échos dans un article intitulé : « France Télévisions » : Rémy Pflimlin dresse sa feuille de route pour la seconde partie de son mandat »

Pflimlin y décline là, tout le contour du futur COM en refaisant, au passage, le coup du début de l'année 2012 avec le retour de la feuille de route.

Il y a fort à penser que lorsque la Ministre découvrira l'article, elle n'apprécie guère. En réalité, ce que Pflimlin déroule devant le journaliste n'est autre que ce qu'il a déjà déroulé dès 2010 puis en janvier de l'année dernière...toujours les mêmes ficelles éculées qu'il ressort encore et encore pour faire croire à du neuf alors que tout est vieux et surtout irréalisable.

Le blog CGC vous propose de découvrir l'article des Échos qu'il décortiquera et analysera dans un tout prochain post pour en dénoncer  l’hypocrisie et les incohérence.

"A quelques semaines de la finalisation de son nouveau contrat d'objectifs et de moyens, le président de France Télévisions a listé les nombreux projets qu'il entend mettre en œuvre

Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, trace les lignes de la seconde partie de son mandat. Dans un message envoyé hier aux salariés du groupe, il a précisé sa feuille de route jusqu'en 2015, dernière année de son mandat. Ce message est diffusé moins d'une semaine après l'annonce du resserrement de la direction du groupe audiovisuel public autour de quatre hommes : Martin Ajdari pour les finances (également nommé secrétaire général), Bruno Patino pour les programmes et le numérique, Thierry Thuillier pour l'information et Patrice Papet pour les ressources humaines. 

Rémy Pflimlin se fixe deux objectifs qu'il qualifie d'ambitieux : « la refonte des lignes éditoriales » des chaînes du groupe et « la réinvention de la télévision et de ses usages ».
Se félicitant du travail déjà accompli (retard rattrapé dans le numérique, premières étapes significatives dans la construction de l'entreprise unique, audience stabilisée en 2012...), il détaille également les défis qui attendent le groupe pour cette année, qui s'annonce celle de tous les dangers pour France Télévisions. Défi économique avec la baisse de ses ressources publiques et un effort budgétaire qu'il estime « sans précédent ». La baisse des ressources publiques, et; si les recettes publicitaires sont conformes aux attentes, obligent le groupe à économiser 150 millions d'euros sur ses charges s'il veut revenir à l’équilibre en 2015, soit 6% du total. Un vaste plan d'économies va donc être mis en place. 

Le défi est aussi concurrentiel avec l'arrivée de six nouvelles chaînes sur la TNT, qui porte le total des chaînes gratuites sur la TNT à 25; et l'émergence des géants américains dans l'industrie de contenus. Le défi est aussi structurel avec la nécessité de « réinventer ce qu'est un programme ». « Après la musique et la presse, la révolution numérique emporte la télévision. Pour exister, elle doit se réinventer », estime t il.

Plusieurs axes de développement dans le numérique

Les grands axes de développement du groupe dans le numérique sont ainsi développés. « Il est primordial que notre offre d'information en ligne soit enrichie et gagne en puissance et que l'effort sur le sport soit accentué. Une plateforme rénovée mettant en scène les contenus culturels devra également voir le jour et Francetv éducation devra investir nos téléviseurs connectés », annonce Rémy Pflimlin.

Il évoque aussi une nouvelle offre pour la jeunesse qui se traduira, par la création de « chaînes interactives spécifiques à l'univers numérique ». Outre Ludo et les Zouzous, les marques du groupe à destination du jeune public, le président de France Télévisions confirme sa volonté de voir France 4 transformée en un canal jeunesse pendant la journée. Pour parvenir à cet objectif, le groupe devra toutefois se séparer de sa participation de 34% dans la chaîne Gulli, le groupe Lagardère Active détenant les 66% restants. Le soir, France 4 est appelée à demeurer une chaîne innovante, favorisant les nouveaux formats et les nouvelles écritures et surtout libérée des contraintes d'audience.

En ce qui concerne l'information, les grandes lignes de son projet sont tracées ; renforcer les éditions nationales de France 2 mais aussi de France 3, créer de nouveaux rendez vous (le Soir 3 rallongé sera mis à l'antenne le 18 mars) et, bien sûr, renforcer l'offre régionale de France 3. Une petite révolution dans le domaine de l'information : Rémy Pflimlin entend passer d'une « logique de rédaction par chaîne à une logique de rédaction pour toutes les éditions et tous les supports ». En clair, la mise en œuvre d'une rédaction unique commune à France 2 et France 3 et appelée à travailler pour les différentes éditions des deux chaînes. Ce dossier a été initié à la fin de l'été 2012 avec le projet « Info 2015 », placé sous la responsabilité de Thierry Thuillier. Là encore un « beau défi » comme le rappelle Rémy Pflimlin, mais un chantier qui s'annonce à haut risque. La rédaction de France 3 a d'ores et déjà voté contre une fusion avec son homologue de France 2. 

Pour chacune des chaînes, les lignes sont également tracées. Généraliste et navire amiral du groupe, « France 2 entre naturellement en concurrence avec les grandes chaînes privées »; rappelle Rémy Pflimlin. Elle n'a pas vocation à évoluer significativement. 

En revanche, le président de France Télévisions veut faire de France 3 une chaîne à « vocation pleinement régionale » qui ne se limite pas à « quelques décrochages ». Mais pour ce chantier concernant France3, le président de France Télévisions entend se donner du temps. Pas question de lancer un projet très sensible sur le plan social avant qu'il ne soit complètement finalisé avec l'autorité de tutelle, ce qui n'est pas encore le cas. « Pour y parvenir, il faut en effet laisser le temps de la conception fine de ce projet, du débat démocratique qu'il engendre, puis de la mise en œuvre. Il nous faudra appréhender par ailleurs ce qu'un tel schéma suppose de remise en cause des missions portées par son programme national pour en tirer les conséquences à l'échelle de l'offre de France Télévisions », précise Rémy Pflimlin dans son message. Plusieurs directions n'en sont pas moins tracées pour France 3 : repenser et refonder son réseau, s'appuyer sur l'information de proximité et la couverture des évènements locaux, miser sur une offre numérique régionale, rationaliser et harmoniser la répartition des ressources sur le territoire et, dans une seconde étape, arrêter la création de chaînes régionales en partenariat avec les collectivités locales ou des acteurs privés locaux, qui pourraient être des groupes de presse. L'exemple de Via Stella en Corse ou le projet GSO (Grand Sud Ouest) sont ce vers quoi France Télévisions veut aller pour France 3.

Plus qu'un simple message, Rémy Pflimlin dessine là tout le contour futur du groupe, et tous les chantiers qu'il sera amené à mettre en place."

vendredi 1 février 2013

La recette immangeable de Papet drh/dga de France Télé : « le beau bar à l’unilatéral »…


…. à déguster de préférence près des tribunaux…ou bien des cours de tennis !

Pourquoi les cours de tennis ? Parce que Murielle Beretti-Charles « préposée au dialogue de sourd » (la formule n’est pas de nous, il faut bien en convenir) a trouvé « les mots justes ». concernant « le projet de texte de mesures unilatérales » que Papet avait annoncé, le plus illégalement qui soit, vouloir mettre en application dès le 1er janvier 2013.
En effet, comme l’écrit la CFDT dans un récent tract: « En fin de séance [29/01/13], utilisant une des formules chocs dont elle a le brevet exclusif, Murielle Beretti-Charles a convenu « qu’il existait encore des trous dans la raquette »…

Pour les tribunaux, c’est plus évident… C’est là où la direction devrait se retrouver en référé et sur le fond pour violer en permanence les dispositions du Code du travail et autres jurisprudence.

Pour faire court et ne pas redire ce que nous disons et écrivons depuis des mois, nous allons rappeler à nouveau ce que prévoie la loi :

1°) Papet qui, après depuis 2 ans et demi de « discussions », n’est parvenu à aucun accord avec les syndicats sur un texte collectif, imagine continuer « la casse sociale organisée à marche forcée » avec Murielle Beretti-Charles sans répercussion judiciaire. Il se trompe dans les grandes largeurs et devrait relire les textes : Au cas où aucun accord de substitution ou d’adaptation [du texte mis en cause évidemment pas d’un autre] n’a pu être négocié, les salariés bénéficient alors du maintien des avantages individuels qu’ils ont acquis.  
C’est le cas à France Télévisions depuis le 9 octobre 2012… C'est-à-dire tout avantage dont le salarié a déjà bénéficié au jour de la dénonciation qu’il soit issu de la Convention Collective ou des accords d’entreprise et dont le droit était ouvert au jour de la dénonciation mais également  tout avantage acquis qui représente, un avantage dont le salarié a bénéficié individuellement  même si cet avantage peut concerner l’ensemble des salariés.

2°) L’employeur ne peut modifier unilatéralement le contrat de travail d’un salarié. Papet/Pflimlin prennent donc leurs désirs pour des réalités. En l’occurrence l’article L.1233-3 (modifié par la LOI n°2008-596 du 25 juin 2008 - art. 5 ) du Code du travail précise que : « Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques. » 
Autrement dit, tout employeur qui veut modifier le contrat de travail du salarié et qui n’a pas mis en place un processus d’information/consultation de licenciement pour motif économique, verra la justice prononcer les "transpositions" nulles et non avenues.

3°) De surcroit, l’article L.1222-6 du Code du travail ajoute que : « Lorsque l'employeur envisage la modification d'un élément essentiel du contrat de travail pour l'un des motifs économiques énoncés à l'article L. 1233-3, il en fait la proposition au salarié par lettre recommandée avec avis de réception. La lettre de notification informe le salarié qu'il dispose d'un mois à compter de sa réception pour faire connaître son refus. A défaut de réponse dans le délai d'un mois, le salarié est réputé avoir accepté la modification proposée. Ainsi donc, le salarié qui refuserait sa « transposition » donc la modification de son contrat de travail, devrait pouvoir le faire en toute connaissance de cause, c’est-à-dire, dès  lors qu'il connaîtrait précisément  les modalités du plan de licenciement économique. Tant que ce dernier n’est pas abouti, il ne peut donc logiquement pas se prononcer.

4°) Il était donc totalement « farfelu » pour la direction de convoquer les syndicats,  le 29 janvier 2013, pour une réunion visant à la « Mise en conformité de l’accord de France Télévisions S.A. » !

Depuis la fusion-absorption (TUP de mars 2009) et la création de l’entreprise unique, les dispositions conventionnelles de l’entreprise absorbante à savoir France Télévisions sont de toute façon applicables à tous. L’accord de la holding France Télévisions S.A. qui, rappelons-le, concernait à l’origine moins de 200 personnes, appartenant pour la quasi-totalité au secteur administratif et des cadres de direction [tous les métiers de la production, de l’information ou des programmes n’y sont pas définis] cohabitait pendant leur durée de survie avec les Conventions Collectives.
Il est pour l’heure le seul à prévaloir faute d’accord de substitution.

Pour ne faire référence qu’à l’épineux problème du forfait-jours des cadres et accessoirement du CET (RFO n’en n’étant pas, à ce jour, bénéficiaire) que la direction voudrait mettre en œuvre, il est clair que l’accord de France Télévisions S.A. ne correspond, ni au cadre légal, ni à la jurisprudence de la Cour de Cassation, ni à la réglementation européenne pour l’application de ce forfait-jours… Un accord doit en effet préciser très clairement les catégories et métiers concernés et définir des garanties, ce qui n’est pas le cas du texte de France Télévisions SA.

La direction ne comprenant que les décisions de Justice, n’hésitant pas à dépenser l’argent des contribuables en procédures judiciaires qu’elle perd régulièrement – chacun se souvient de la  décision de la Cour d’Appel de Paris  qui au grand dam de l’entreprise avait validé les durées de survie des Conventions Collectives  – à part déclarer que les syndicats n’auraient pas été très coopératifs, explique que rien ne l’arrêtera.

Elle va voir à quoi elle s’expose.
Aujourd’hui, la direction viole déjà allègrement la loi en adressant des courriers d’abords aux CDD en situation précaire dont elle réduit d’ailleurs drastiquement le nombre et où il est notamment écrit : « Le(la) contractant(e)  est engagé(e) par la société pour exercer l’emploi de …..

A ce titre, il (elle) relève de la classification du groupe [de 1 à 11] du niveau de classification [1,2,3 A , B, C, D ] de placement [de 1 à 21] »… 
Tout ceci sans que le texte unilatéral de Papet soit le même que celui qui a été présenté aux syndicats, que ce texte n’ait fait l’objet d’aucune procédure obligatoire d’info/consult au CCE  et alors que les permanents (CDI), eux, sont traités différemment.

En effet, ces derniers peuvent lire sur leur fiche de paie qui vaut contrat de travail : « Vous relevez de l’Accord France Télévisions SA et autres accords France Télévisions alors que les grilles de classification de B-6 à B-25 restent inchangées et ne figurent bien évidement pas dans l’accord FTV SA.

La loi interdit toute discrimination entre deux catégories professionnelles au sein d’une même entreprise comme elle interdit en premier lieu la discrimination entre CDD et CDI.

Nous invitons tous les CDD qui sont concernés, à signer leur contrat (illégal donc). Ils auront ensuite la possibilité d’être déclarés CDI de facto par les Prud’hommes. Comme dit Papet dans une interview à Stratégies du 24/01/13 :« Les personnels en CCD ont souvent une longue expérience de collaboration avec l’entreprise, nous avons le  devoir moral de les intégrer » (*voir l'article fin de post) Comme vous dîtes !


Aux CDI qui recevraient une lettre de transposition, nous travaillons avec nos avocats sur une lettre type qui prendra acte de la réception de la proposition de la direction mais réservera leur réponse dans l’attente de connaître les modalités du plan de  licenciement économique que doit impérativement et concomitamment présenter l’entreprise.

Plimlin, Papet et consort n’envisagent tout de même pas refaire aux salariés de France Télé le coup du Code du Travail a minima après les 12 mois + 3 mois de préavis restant dès la mise en cause des Conventions – on a vu le résultat - avec ces contrats bidons unilatéraux qui n’ont aujourd’hui aucun fondement juridique et alors même que les salariés bénéficient des A.I.A Avantages Individuels Acquis 



« France Télévisions se moque de connaître le chiffre d’affaires de France télé Distribution » (sic)



« France Télévisions  se moque de connaître le chiffre d’affaires de France télé Distribution » (sic)

Décidément les relations entre Yann Chapellon et France Télévisons ne devraient pas s’améliorer et la nomination de Patino en remplacement d’Emmanuelle Guilbart, qui y changera quoi que ce soit.
« Bruno Patino, responsable de la stratégie numérique du groupe avec lequel Yann Chapellon travaille depuis une quinzaine d'années » comme l’intéressé le confirme, invité du « buzz média Orange/Le figaro », même nommé dans le « comité de présidence », ne pourra pas soutenir les propos de son copain de 15 ans !

Voici un extrait surréaliste du PV du C.E. de France Télévisons Distribution qui s'est tenu le 12 décembre 2012 avec les propos hallucinants de la direction, en réponse à la question des membres de l’instance qui s'inquiètent de la baisse du chiffre d'affaires. 

Le C.E.: « Quelle sera la tendance en décembre ? »

La direction: « Nous devrions atteindre les 8 millions d’euros espérés. Nous réagissons à ce retard en limitant les dépenses, en utilisant les ressources dont nous disposons et en résolvant les contentieux de la façon la plus bénéfique possible pour l’entreprise. »

Le C.E.: « La situation de la distribution reste préoccupante. ».

La direction: « Après les mouvements de personnel du début d’année, il faut attendre que les collaborateurs s’approprient leurs postes. Toutefois, cette année, nous battrons tous les records de prise de mandat. Nous dépasserons les 11 millions d’euros d’acquisition. Nous avons reconstruit un catalogue considérable.
Par ailleurs, la méthodologie de comptabilisation du chiffre d’affaires a changé. Par exemple, depuis deux ans, les ventes à National Geographic n’apparaissent plus dans les statistiques. Elles représentent un million d’euros. »

Le C.E.: « Cependant, cette méthodologie consiste à sécuriser le chiffre d’affaires et non pas à accumuler des années de retard et les impayés. Pour l’instant, les résultats Groupe montrent l’apport financier de FTD comme non-significatif. »

La direction: « Il ne faut pas créer une anxiété immotivée. Nos interlocuteurs à France Télévisions tiennent un discours positif. Ils se moquent de connaître notre chiffre d’affaires. Ils s’intéressent davantage à la façon dont nous accompagnons leurs programmes. La  Direction juridique de France Télévisions s’appuie sur l’expertise juridique de notre département. Cet apport est beaucoup plus important que la question du chiffre d’affaires. Nous sommes indispensables pour notre savoir-faire. »

Et dire que l'État actionnaire déclarait être extrêmement vigilant quant à la capacité de FTD à réaliser un niveau de chiffre d'affaires en accord avec  le budget voté tous les ans par le Conseil d'administration de FTD et celui de FTV dans le cadre des comptes consolidés.

Esclatine confondrait-il F.O. avec France Ô ?

C'est avec stupeur que des salariés de RFO (Malkoff) qui venaient retrouver pour déjeuner des collègues au Siège de France Télévisions (Paris 15ème) ont vu des leurs yeux vu, Claude Esclatine que Pflimlin a débarqué vendredi de son poste de "directeur d’Outre-mer 1ère et de France Ô" pour le nommer lundi, au sein de son soi-disant COMEX "directeur général adjoint en charge du projet de modification de l’entreprise",  traverser le couloir des syndicats (1er étage de la maison commune ) pour s'engouffrer dans le bureau F.O.

Il faut faire attention aux sigles...Espérons qu'Esclatine n'a pas confondu F.O (Force Ouvrière) avec F. Ô (France Ô) !?
 

jeudi 31 janvier 2013

Le "retour "de Patricia Boutinard-Rouelle sur France Télé embarrasse la régie pub...

Mercredi 19 janvier 2011, voila un an donc, le blog CGC révélait que Patricia Boutinard-Rouelle aux commandes tout ce qui était programmes et productions à la direction des programmes de France 2, quittait France Télévisions.

Pflimlin qui avait pourtant un temps soutenu la candidature de la responsable des documentaires au niveau du groupe avant d'annoncer officiellement son départ, doit sûrement aujourd'hui se féliciter de son "retour".
Le Canard enchaîné du 30/01/13 nous apprend, en effet, que c'est la boîte de Patricia Boutinard-Rouelle, Nilaya Productions qui avec la diffusion de son documentaire, le 8 janvier dernier "Coca-Cola la formule secrète" a visiblement fait perdre le marché publicitaire  de la firme à France Télé.

Déjà que les "recettes pub" étaient au plus bas, avec "un manque à gagner de 2M€" [au bas mot] - "chiffre que ne confirme pas l'entourage de Pflimlin "  et qui est probablement en dessous de la réalité France Télévisions devrait encore bien du  souci à se faire pour boucler son budget.
Patricia Boutinard-Rouelle via Nilaya Productions serait bien inspirée de proposer un nouveau documentaire dans la même série "Recettes pub à FTV...la formule secrète"
  


Le Canard enchaîné du 30/01dans le droit fil du blog CGC Média sur la pseudo réforme de France Télé.

Le blog CGC Média dans un article intitulé "« France Télévisions donnerait des gages à l'exécutif » !!!! Il ne s’agit là que d’une vaste fumisterie et d’un énorme écran de fumée…rien d’autre !" indiquait en conclusion de ce dernier "On prend les mêmes et on recommence avec un habillage différent mais  le souk est le même [peut-être pire encore] et on fait croire à tout le monde qu'il s'agirait d'une « révolution" !!!!

Le blog y expliquait, entre autres, que la soi-disant "organisation resserrée" que Pflimlin appelle comité de présidence resserré et présente comme un « changement de stratégie» et la presse comme une « vaste réorganisation à la tête de France Télé », n'est en réalité qu'un retour à l’organisation centralisée de son prédécesseur Carolis que son successeur avait copieusement critiquée en revenant, notamment, à des directions de chaîne.

Le blog CGC Média ne résiste pas à vous faire découvrir l'article du Canard enchaîné du 30/01/13 qui ne dit rien d'autre que ce que nous avons écrit...à un bémol près, c'est qu'il y ait bien 4 "sous-chefs" avant et qu'il y a 4 "sous-chefs" à présent. Quel changement!!!!






mercredi 30 janvier 2013

« France Télévisions donnerait des gages à l'exécutif » !!!! Il ne s’agit là que d’une vaste fumisterie et d’un énorme écran de fumée…rien d’autre !

Le monde du 28 janvier 2012 publiait un article intitulé justement « France Télévisions donnerait des gages à l'exécutif »  où il était question de la soi-disant gouvernance resserrée – en totale contradiction avec les engament pris devant le CSA et les Commissions parlementaires ad hoc - que Pflimlin fait mine de mettre en place. 

Pendant ce temps ce temps là, on ne parle pas d’autre chose ! 

Finalement il n’y a guère que Jean Réveilllon qui a donné sa démission vendredi dernier de son poste de patron de France 2 dont le blog CGC salue le courage et Emmanuelle Guilbart aux programmes qui disparaissent….tout ça pour ça ?!!!!!Anecdote en passant l’alter ego de Réveillon Vilamidjana qui revendiquait haut et fort les mêmes prérogatives partagées, n’a pas eu ce courage ! 

Et Plimlin et son entourage qui en font des tonnes avec des formules à l’emporte-pièce "Rémy Pflimlin a voulu resserrer  l'organisation autour de l'exécutif et il a préféré pour cela choisir gens qu'il avait choisis dès le début" ! On rêve ! 

Un comité de présidence resserré !!! Tu parles Charles. 

Il convient, ici, de se pencher un peu sur ce qui existait avant pour éventer la supercherie que personne ne semble flairer.

Avant, il y avait dans l’organigramme sous Pflimlin :

1)  Un directeur général délégué à la gestion, aux finances et aux moyens, Martin Ajdari.

2) Un directeur général délégué à l’organisation, aux ressources humaines,
Patrice Papet,

3) Une directrice générale déléguée aux programmes de France Télé, Emmanuelle Guilbart,

4) Un directeur général adjoint en charge des rédactions et des magazines d’information, Thierry Thuillier.

Aujourd’hui, il y a sous Pflimlin :

1)  Un directeur général délégué à la gestion, aux finances et aux moyens, Martin Ajdari.

2) Un directeur général délégué à l’organisation, aux ressources humaines,
Patrice Papet,

3)  Une directrice générale déléguée aux programmes de France Télé, Bruno Patino

4) Un directeur général adjoint en charge des rédactions et des magazines d’information, Thierry Thuillier,

Ce que certains commentateurs qualifie de « changement de stratégie» notable ou encore de « vaste réorganisation à la tête de France Télé » ..de qui se moque-t-on ?

En conclusions, la seule qui saute carrément c’est Emmanuelle Guilbart remplacée par Patino issu du numérique.

Comment se laisser prendre à un tel écran de fumée.

Chacun constate également que dans cette garde rapprochée, il y a avit une femme et qu’il n’y en a plus maintenant. Cela devrait plaire à la Ministre qui claquant la bise à Ajdari lors de ses vœux avait rappelé la nécessité pour les entreprises publiques notamment de respecter la parité.  La voila servie.

Alors aujourd’hui à part Réveillon et Guilbart, ils sont tous là…au même salaire évidemment puisqu’aucun employeur ne peut pas le modifier unilatéralement. Comme la ficelle était probablement assez grosse, Pflimlin pour essayer de donner le change, publie aujourd’hui la composition des 19 membres du COMEX (Comité Exécutif voir en fin de post) -ne pas confondre avec le CODIR (Comité de Direction qui équivaut à peu près à un Comex élargi) – où il n’y a que 5 femmes.

Pour être le plus succinct possible, avant le COMEX comptait une dizaine de membres quand le CODIR, lui, était un peu plus large avec plus d’une vingtaine de responsables.

Le tour de passe-passe consiste à peu près à appeler COMEX aujourd’hui l’ex CODIR d’hier tout simplement pour faire croire que la Ministre a été entendue. Quelle mascarade ! 

Sans enter dans les détails, ils y étaient tous et toutes, avec des appellations différentes (*) mais rien ne change vraiment

(* exemples :

François Guilbeau, n’y est plus comme directeur de France 3 mais comme directeur du réseau France 3
Claude Esclatine, n’y est plus comme directeur d’Outre-mer 1ère et de France Ô mais comme directeur général adjoint en charge du projet de modification de l’entreprise,
Les 5 femmes : Anne Grand d’Esnon qui était directrice des relations institutionnelles est toujours directrice des relations institutionnelles, Catherine Fabian Sautter  directrice de l’organisation et de l’accompagnement projets ‘lesquels) l’est toujours et les autres Eve Demumieux, Stéphanie Martin, Stéphanie Brémond et Laurence Tourchère (ex CODIR nouveau COMEX) y sont également.

Pas de changement  donc..Quant à Fabrice Lacroix qui est quasiment le seul « entrant » avec Michel Kops (déjà en place à RFO), il avait il y a quelques mois remplacé Maria Sanchez-Perez chargée des finances et de la gestion mais en est donc sortie au moment où il a pris sa place.

Conclusion : On prend les mêmes et on recommence avec un habillage différent mais le souk est le même peut-être pire encore et on fait croire à tout le monde à une « révolution » !

Décidément Rome fait recette à France Télé.


Le 20 novembre dernier, le blog CGC publiait un article intitulé « France Télé où la chute de l’Empire Romain…Quel Ponce Pilate pourrait aujourd’hui s’en laver les mains ?! » qui faisait écho à l’article publié page 31 dans le numéro 813 de Marianne intitulé « LA DÉPUTÉE et les ″empereurs romains″ ».

Martine Martinel, députée PS de la Haute-Garonne et rapporteuse de la commission des Affaires culturelles, s’y interrogeait sur l’attitude Michel Boyon ex président du CSA épinglé, lui, pour « le lancement précipité et économiquement absurde de six nouvelles chaînes gratuites sur la TNT » et Rémy Pflimlin [France Télévisions] se drapant dans leur toge d’Empereur Romain pour éviter d’apporter des réponses précises à des questions posées par et pour le Parlement » !!!! 

Aujourd’hui, c’est l’Express (voir fin de post) qui fait, à nouveau référence à la vile éternelle. 

Pierre Sled (comme Cyril Viguier) injustement mis en cause dans un récent écrit de Thierry Langlois (France 3) dont la rumeur de sa démission avait courue en fin de semaine dernière dès la nomination de Bruno Patino au programmes du groupe, fait aujourd’hui l’objet d’un article de l’Express intitulé « Rendez à César… ». (à voir en fin de post)

Il y est question des courriers de maires adressés à Pflimlin qui se félicité un peu partout comme Langlois du succès de « Midi en France » dont la paternité revient pourtant à Pierre Sled. (viré par Pflimlin donc)



mardi 29 janvier 2013

Frédéric Olivennes faire-valoir bien peu convaincant de Pflimlin sur Europe 1.


Ce 29 janvier sur Europe 1, Jean-Marc Morandini interrogeait en direct par téléphone, Frédéric Olivennes « directeur de la communication externe et marketing image  de FTV » (avant comme après la pseudo « réforme » de gouvernance du groupe audiovisuel public).
Frédéric Olivennes monté en boucle et relayant le discours de propagande habituelle de Pflimlin « France Télé a su montrer qu’elle avait très bien réussi en 2012 à préserver sa position de  premier groupe audiovisuel, qu’elle avait su maintenir son rang et que les français qui sont 8 sur 10 par semaine à regarder les programmes de France télévisions, continuent de lui faire confiance », n’a fait qu’empiler les inexactitudes et parler quasiment pour ne rien dire.
Avant de découvrir quelques morceaux choisis de son intervention, il convient d’aborder brièvement le contexte. Dès son arrivée, Pflimlin a commencé par critiquer la réorganisation de Carolis à qui il succédait (entre autres devant les sénateurs) : «La nouvelle équipe que je dirige depuis 18 mois, a pris en charge une entreprise totalement désorientée, désorganisée par la mise en place à marche forcée de l’entreprise unique en un an.».
Aujourd’hui à en croire Pflimlin, Olivennes et sa garde (comité) « resserré(e) » (dixit), la modification de la gouvernance trouverait comme justification « l’adaptation au nouveau contexte technologique, concurrentiel, économique et social de son action ». Tu parles…tout ça c’est de la parlote et de la poudre aux yeux.
Plus une femme dans cette « pseudo nouvelle gouvernance » qui conduit à la suppression des directions de chaînes….Et vive la parité !!!! France Télévisions qui, il y a quelques jours, s’est vu refuser une nouvelle fois le « label diversité » a visiblement encore beaucoup à faire.
Ceci étant dit, découvrons ensemble les propos surréalistes de Olivennes tenus sur Europe 1 :

A la question de Jean-Marc Morandini “Est-ce que finalement, cette nouvelle organisation ce n'est pas la preuve de l'échec de la stratégie de Pflimlin” ?

F.O.:  Non. Non seulement France Télé, n’est pas dans une mauvaise passe mais, en plus, pour revenir sur ce que Rémy Pflimlin à souhaité faire à son arrivée, c’est–à-dire à remettre en place un management par chaîne...c'était précisément parce que c'était l'entreprise unique telle qu'elle avait été faite, à marche forcée, ne marchait pas....Il fallait absolument mettre en œuvre quelque chose qui permette aux chaînes de continuer à vivre leur vie, de renforcer leur identité propre alors que par ailleurs sans rentrer dans les détails, on avait retardé par voie de Justice la capacité de France télévisions d’harmoniser tous les statuts des personnels.”

Ça ne veut strictement rien dire!
Pflimlin développe devant les sénateurs en avril 2012 que « le retour des patrons de chaînes supprimés par Carolis et le maintien des rédactions spécifiques de France 2 et de France 3, fait pour revenir sur cette centralisation voulue par Carolis dans le cadre d’une société totalement désorientée, désorganisée par la mise en place à marche forcée de l’entreprise unique en un an. »  et Olivennes dit exactement le contraire aujourd’hui.
Pour Olivennes, si Pflimlin met en place sa nouvelle gouvernance, c’est qu’“ Il fallait absolument mettre en œuvre quelque chose qui permette aux chaînes de continuer à vivre leur vie, de renforcer leur identité propre pour en finir avec un management par chaîne que Pflimlin avait précisément mis en place parce que c'était l'entreprise unique centralisée telle qu'elle avait été faite [par Carolis donc], à marche forcée, ne marchait pas... »
INVRAISEMBLABLE. Selon Olivennes donc, on recentralise ce qui avait été décentralisé parce que l’entreprise unique à marche forcée ne fonctionnait pas pour en finir avec les managements par chaîne qui avaient été mis en place pour y remédier !!!!! Kafkaïen.


Selon Olivennes “Les directeurs de chaînes n'ont plus vraiment de responsabilités [tu parles, leur fonction disparaît!] Ne sont conservés intégralement dans leur rôle que des directeurs de programmes et d'antenne” … et dans six mois on fera l’inverse!!!!!

Et ça continue.

Jean-Marc Morandini: “Rémi Pflimlin avait expliqué, en arrivant, qu'il voulait les directions uniques par chaîne pour préserver l'identité des chaînes, aujourd'hui il fait marche arrière ?! “

Que croyez-vous que va répondre Olivennes: “Non c'est encore plus que jamais à l'ordre du jour simplement à partir du moment où nous sommes passés par l'état des accords d'entreprise qui permet d'harmoniser les statuts des équipes, il fallait quelque chose d’autre après qu’on ait retardé par voie de Justice la capacité de France télévisions d’harmoniser tous les statuts des personnels  ”.

HALLUCINANT. Là encore Olivennes raconte n’importe quoi “on aurait retardé par voie de Justice la capacité de France télévisions harmoniser tous les statuts des personnels”, totalement FAUX.  Les organisations syndicales ont saisi la Justice qui a dit le droit et jugé que le délai de survie des textes conventionnels était bien ceux qui y étaient inscrits....Pourtant voila comment Olivennes raconte l’histoire en raillant au passage la Justice et ses décisions qui auraient "retardé" la mise en place de l’harmonisation !!!

Quel mépris et surtout quelles salades!

Le pompon, c’est lorsqu’il ajoute “Nous sommes passés par l'état des accords d'entreprise qui permet d'harmoniser les statuts des équipes”...Quels accords puisqu’il n’y en a pas ??? et surtout de quelle “harmonisation des statuts des équipes” parle-t-il puisque France Télé ne peut mettre en place aucune modification des contrats de travail unilatérale sans avoir lancé préalablement une procédure d’information/consultation sur un plan de licenciement économique afin que les salariés qui ne signeraient pas leur transposition connaissent  exactement les modalités d'un licenciement économique?

Passons très vite sur le “Pflimlin n’y est pour rien, ce sont les autres: “C'est le moment de raccourcir les circuits de diffusion pour s'adapter à un contexte extérieur de plus en plus dur. C'est le contexte extérieur qui est dur, c'est la concurrence de nouvelles chaînes TNT, ce sont les pratiques numériques des français qu'ils adoptent de plus en plus vite et de façon importante qui font que les programmes sont regardés par les gens quand ils veulent où ils veulent.
Ce qu'il fait par exemple l'une des vraies nouveautés de cette organisation avec Bruno Patino, c’est le numérique au centre du projet voilà ce qui est en jeu c'est préparer l'avenir de France télévisions.”

Aurélie Filippetti n’a plus besoin de développer, dimanche prochain, les grandes orientations stratégiques de France Télévisons dans “Médias le magazine” l’émission internet de Thomas Hugues, Olivennes, le mari de sa conseillère en arts plastiques au sein de son cabinet , le fait pour elle: L'avenir de France télévisions, c’est le numérique au centre du projet voilà ce qui est en jeu”

Et de taper un peu, au passage sur l’Etat comme le fait ¨Pflimlin “Créer une organisation resserrée avec un circuit décision court, c’est dans ce contexte de ressources en baisse pour France Télévisions entreprise publique (c'est vrai aussi pour les chaînes privées dont les ressources publicitaires se sont contractées) la façon de répondre à des contraintes de ressources nouvelles sur plusieurs années et faire qu’on s'adapte à cette situation”.

En conclusion et toujours selon Olivennes comme la Ministre l’a dit d’ailleurs sur Europe 1 et le lui a dit : ”Rémi n’a aucune inquiétude à avoir... le numérique est une donnée fondamentale...2012 qui est une année de consolidation marque le moment d'ouvrir une nouvelle étape stratégique visant à se donner des organes de direction au plus près de lui [Pflimlin donc] pour pouvoir faire avancer les choses et montrer que la capacité de mouvement est en marche...”

Si nos lecteurs ont compris, ils ont de la chance....Pas nous. Pas sûr, non plus, pour Morandini !!!!!