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vendredi 31 mai 2019

Il a « l’autorisation d’Ernotte en bonne et due forme » pour travailler ailleurs qu’à France Télés Eric Vial (le délégué de FO) qui vient de signer pour 2000 départs.

Il a « l’autorisation d’Ernotte en bonne et due forme » pour travailler ailleurs qu’à France Télés Eric Vial (le délégué de FO) qui vient de signer pour 2000 départs.
Dans une publication logorrhéique bourrée de fautes d’orthographe et d’erreurs de syntaxe, Eric Vial le chroniqueur hippique d’Alsace 20 accessoirement délégué FO à France Télés vient de renseigner de façon assez complète le lecteur, qu’il soit salarié de France Télés, contribuable, téléspectateur, dirigeant, magistrat, juge ou simple quidam sur ses diverses casquettes dont chacun « se fiche » (rait) selon lui !
Tout d’abord, le délégué FO de France Télévisons qui après s’être enorgueilli d’avoir signé l’ensemble des accords d’entreprise avec Ernotte vient de signer avec elle le plan de licenciements collectifs à France Télés qui prévoit 2000 départs, s’en vante ! 
« Il présente une chronique hippique [dans le privé sur une chaine locale Alsace 20, ndlr] avec une autorisation de France Télévisions en bonne et due forme »…et alors ! 




C’est le contribuable qui le paie via la redevance pour être permanent syndical dans le service public mais il peut, lui, donner des conseils dans le privé aux turfistes locaux car il y est autorisé…« On s’en fiche » vous dit le papier !
Combien de salariés de France Télévisions ont été virés pour avoir ne serait qu’enseigné ou bien être intervenu sur tel ou tel événement à l’extérieur ? Alors que son contrat de travail, comme celui de l’ensemble des salariés de la télé publique, comporte une clause d’exclusivité, lui, il peut travailler dans le privé quand 2.000 salariés de France Télévisions, les seniors de préférence, sont poussés dehors; il a l’autorisation ! 
Chacun se souvient surement de l’éviction de Thierry W. ce  Grand Reporter qui travaillait à France Télés et qui proposait également des formations de mediatraining…. Il n’avait pas l’autorisation, lui !!
Que découvre-t-on ensuite ? Que « Concernant Eric Vial, ancien secrétaire-adjoint de l’institution (le CI-ORTF), il n’avait conformément au règlement intérieur, aucune responsabilité particulière, son titre n’étant qu’honorifique, comme son autre collègue secrétaire-adjoint de TDF (CGT)… » (sic). Autrement dit, le mandat de secrétaire-adjoint qu’occupait Vial au CI-ORTF [qualifié de « son titre », ndlr] en heures de détachements donc forcément payées par France Télés c'est-à-dire le contribuable n’étaient pas réelles mais honorifiques !
Pas sûr que l’argument qui est faux évidemment, convainque ni la Justice ni l’État actionnaire ou ses représentants qui ne goutent guère ce genre de fanfaronnade ! « On s’en fiche » aussi probablement !


Qu’il ait brigué le poste de maire à Brumath dans le cadre des dernières municipales - « il  s’est présenté à des élections locales (et alors ?), il a été battu» dit encore FO.

Là, il s’y présentait sous une qualité professionnelle, celle de journaliste qu’il n’a pas (depuis certains de ses colistiers ont pris leurs distance comme une partie de FO à France Télés du reste *) mais « On s’en fiche » !  Les Brumathoises et les Brumathois doivent probablement comme les contribuables et tout le monde d’ailleurs s’en ficher aussi qu’il se présente sans vraiment faire campagne tant il est occupé avec ses autres activités rémunérées par la télé publique ! « On s’en fiche » c’est FO qui le dit !



(*)
Qu’il se soit ensuite présenté aux élections législatives dans la 9ème circonscription du Bas-Rhin sous l’étiquette UDI cette fois-ci avec une autre qualité professionnelle celle de Directeur artistique et donc probablement sans faire campagne, là-aussi, tant il est occupé avec ses autres activités rémunérées par la télé publique ! ?) Il a là aussi « été battu [4,34 % des suffrages, ndlr]»… « On s’en fiche » c’est FO qui le répète!
« Il a lu tel ou tel livre » écrit encore FO « On s’en fiche »en l’occurrence la lecture des Mémoires de Jean-Marie Le Pen dont il s’est vanté sur Facebook, on n’en a rien à battre !  
Bref, sur l’instruction judiciaire qui va inévitablement avoir lieu concernant « le rapport définitif de de la Cour des Comptes » qui selon FO ne pointerait « à aucun moment la responsabilité d’une personne ou d’un syndicat dans la gestion du CI-ORTF y compris dans la récupération des "frais indûment perçus"», la phrase  « Si toutefois ces faits étaient avérés, nous sommes d’abord respectueux de la "présomption d’innocence" ».
« Si toutefois ces faits étaient avérés » - pauvre Cour des comptes qui elle non plus, ne saurait pas ce qu’elle dit et ce qu’elle écrit selon FO ! - qui ne tiendrait pas compte de la « présomption d’innocence » qui prime.



Souvenez-vous, il y a 9 ans lorsque Carolis (¤) qui vient d’être pénalement et définitivement condamné par la Justice à de la prison, une lourde amende et des dommages et intérêts pour les parties civiles le SNPCA-CGC en tête (FO n’était évidemment pas partie civile) expliquait que la « présomption d’innocence » prévalait et qu’un individu qui manipulait les rédactions avec des calomnies n’avait que l’idée de nuire !

(¤) Dans cette affaire, la Présidente de la 32ème chambre Correctionnelle du TGI de Paris, Bénédicte de Perthuis qui avait suivi  l'ensemble des réquisitions du Procureur avait ainsi condamné les prévenus, condamnations confirmées en Appel alourdies pour B. Millot:

-Patrick de Carolis condamné à 5 mois de prison avec sursis et 25.000€ d'amende.
-Bastien Millot, reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, condamné à 5 mois de prison avec sursis et 75 000€ d'amende. (qui passent à 10.000€ en appel)
-La société Bygmalion alors en liquidation qui n 'était pas dûment représentée, est de son côté condamnée par défaut à 60.000€ d'amende.

Concernant les syndicats  parties civiles,
Les coupables devaient verser solidairement au SNPCA-CGC, à l'origine de la plainte dès 2011: 25 .000€ de dommages et intérêts  et 15 000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale. Pour le SNJ et la CFDT,  les prévenus sont condamnés à verser à chacun 5.000€ de dommage et intérêts et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

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