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vendredi 14 novembre 2014

Sébastien Borivent, l’ex secrétaire général de FTD, auditeur interne à France Télé mais aussi directeur général adjoint de Bygmalion mis à son tour en examen.

Sébastien Borivent, l’ex secrétaire général de FTD,  auditeur interne à France Télé mais aussi directeur général adjoint de Bygmalion mis à son tour en examen. 

Sébastien Borivent, directeur général adjoint de Bygmalion et actionnaire minoritaire d’Event et Cie, a été mis en examen le 21 octobre dans l’enquête judiciaire sur le volet politique de l’affaire Bygmalion dans lequel, "outre les quatre dirigeants de Bygmalion et Event and Cie, les juges Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke ont également mis en examen début octobre trois ex-cadres de l’UMP, dont un proche de Nicolas Sarkozy, Eric Cesari."

"Libération" indique que, de source judiciaire « Sa mise en examen, la septième dans cette affaire, est intervenue trois semaines après celles de Guy Alvès et Bastien Millot, les deux cofondateurs de Bygmalion, et de Franck Attal. Ce dernier était un dirigeant d’Event and Cie, la filiale événementielle de Bygmalion soupçonnée d’avoir facturé à l’UMP de nombreuses dépenses qui auraient dû être prises en charge par le compte de la campagne de Nicolas Sarkozy. »

Nul doute que Sébastien Borivent, l’ancien cadre de France Télévisons qui a été pendant deux ans chargé d’auditer en interne France Télévisions de 2006 à 2008 (un comble tout de même !) avant de devenir l’année suivante Secrétaire  Général de France Télévisions Distribution toujours sous Carolis et son bras droit Millot,  mis en examen pour complicité de «faux et usage de faux» assorti d’un contrôle judiciaire qui lui interdit notamment de rencontrer les autres protagonistes du dossier, va devoir également répondre du rôle qu’il a joué, cette fois-ci, dans le volet France Télévisions.

Après ses déclarations à l’emporte-pièce sur Netflix qu’il faut contrer à tout prix, Patino/Pflimlin/Saada lui font sa pub.

Après ses déclarations à l’emporte-pièce sur Netflix qu’il faut contrer à tout prix, Patino/Pflimlin/Saada lui font sa pub.
Le 19 octobre dernier, Patino sur le plateau de « Médias le Mag »,  déclarait « que sa conviction comme celle que porte l’équipe depuis 4 ans et demi » (dixit)  pour «  contrer Netflix », c’était de proposer  « des offres de destination ».
 
Les réactions des internautes après son passage dans l’émission du groupe dont il est tout de même le « numérobis » de Pflimlin (comme dit l’adage « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »)  furent unanimes. Consternation et l’incrédulité face à une telle vacuité du propos !
 
Le lendemain, Éric Scherer son lieutenant numérique et copain de Sciences Po  prenait la parole au MIPCOM dans d’hallucinantes élucubrations « «  France Télévisions  en tant que diffuseur est en train de voir comment la 4K  peut être une couverture contre l'avancée des «nouveaux barbares» comme Netflix… ».
Eh bien, voilà l’écran pub que Patino/Pflimlin/Saada proposent sur le portail « Pluzz » de France Télé qui permet aux téléspectateurs de revoir des émissions qu’ils auraient raté…Attention personnes émotives, s’abstenir !
 

jeudi 13 novembre 2014

Mais où sont donc passées les déclarations de salaires de l’établissement France Télévisions Malakoff pour les années 2001, 2002, 2006, 2007, 2008, 2009 et 2011

Salariés à France Télévisions: Des trous dans les cotisations retraites !

Mais où sont passées les déclarations de salaires de l’établissement de Malakoff de France Télévisions pour les années 2001, 2002, 2006, 2007, 2008, 2009 et 2011 ?
 
Telle est l'invraisemblable question que se posent nombre de salariés de l'établissement Malakoff de France Télévisions et surtout l’amère expérience que vivent en ce moment les journalistes de France Ô. A commencer par ceux désirant partir dans le cadre du PDV et qui n’en reviennent pas de découvrir l’incroyable.
Surprise à la CNAV... Surprise chez Audiens: il manque AU MOINS 7 ANNÉES  de déclarations de salaires pour les journalistes* de l’ex-pôle RFO !... de quoi plomber la retraite, au moins son calcul, pour les personnes concernées. On sait désormais pourquoi les photocopieuses sont en surchauffe sur le site de Malakoff; chacun s’employant à réaliser au plus vite les duplicatas des feuilles de paie concernées !...
Pourquoi les organismes de gestion retraite n’ont-ils pas reçu les déclarations salariales pour ces 7 années ? Y-a-t-il eu défaillance au sein de l’établissement France Télévisions de Malakoff... ou le problème vient-il de l’extérieur de l’entreprise ?
 
Pourquoi alors les équipes d’Audiens n’ont-elles pas informé France Télévisions et singulièrement la direction de Malakoff depuis toutes ces années de non-déclarations ? Les cotisations URSSAF de l’établissement ont-elles bien été payées ? Est-il normal que ce soient aux salariés du groupe de palier les défaillances du système retraite ?...
Le SNPCA-CGC a demandé à la direction de Malakoff d’apporter au plus vite aux salariés de l’entreprise les réponses à ces questions. Certes, il appartient à chaque salarié de vérifier sa situation retraite personnelle auprès des organismes concernés. Il n’empêche...Ce dysfonctionnement est d’autant plus incompréhensible qu’il remonte à plus de 12 ans et que le problème persiste alors que le SNPCA-CGC avait alerté la direction sur ce problème il y a déjà plusieurs mois...
 
Plus largement, le SNPCA-CGC invite donc TOUS LES SALARIÉS du groupe à faire le point sur leurs cotisations retraites et ne surtout pas attendre la dernière minute pour s’en préoccuper! D’autant plus que la fusion des ex-chaînes en entreprise unique a compliqué sérieusement la gestion des dossiers, comme ne cessent de le remarquer et de le dénoncer les élus des Comités d’Entreprise.
 
Un bon retraité en devenir est un salarié aujourd’hui... vigilant !!!
 
* Étonnamment, ce problème ne semble concerner pour l’heure que les journalistes de l’établissement de Malakoff mais  les PTA (Personnels Techniques et Administratifs)  ainsi que les autres journalistes du groupe France Télévisions seraient bien avisés de vérifier eux-aussi que leur dossier retraite est bien à jour, notamment concernant la caisse ARRCO...

mercredi 12 novembre 2014

Chapellon n'ira pas à Nice-Matin...Patino vient de lui trouver un point de chute après son éviction du projet.

Alors qu'il y a quelques jours, le blog CGC Média avait rendu public, les déclarations de Chapellon (pourtant sous contrat d'exclusivité à France Télévisions * ) de rouler pour le projet de reprise de  Nice-Matin (retrouver l'article en fin de post) puis son éviction dudit projet le voilà déjà reclassé.

* Le blog CGC Média s'interroge sur le document publié sur le site "societe.com" et l'entreprise de conseil créée depuis février 2009 qui y figure ! (ci-après....) 
 



Nous en reparlerons...en attendant, voici le mail que vient d'envoyer Patino pour la promotion de son pote Chapellon,

"Bonjour à tous,
Je m'adresse à vous suite à la décision dont m'a fait part Laurent Frisch  de rejoindre les équipes de Radio France.
Je tiens par ce mail à le remercier du travail qu'il a accompli avec  l'équipe qu'il a su réunir autour de lui…  Avec lui, vous avez considérablement fait avancer notre maison dans le domaine du numérique.
Je souhaite bonne chance à Laurent, et lui souhaite de vivre à l'avenir des années aussi exaltantes que celles qu'il a pu vivre à France Télévisions.
Les projets, les défits [au passage, il n'y a pas de "t"] et les ambitions de FTVEN demeurent  plus que jamais présents et je sais que chacun d'entre vous fait en sorte, chaque jour, de les relever.
Pour ce faire, l'organisation demeure identique, le CODIR également, et les fonctions de Laurent seront désormais assurées par Yann Chapellon dont l'expérience dans les domaines qui sont les nôtres est connue et reconnue.
Je vous remercie personnellement pour le travail que vous menez à bien au jour le jour à FTVEN.
Avec mes amitiés,
Bruno Patino"

 

 

Tessier-Achard-Schwartz le trio que subissait France Télé en 2005....avec quel duo Schwartz envisage-t-il son ticket de retour?

Depuis quelques jours maintenant le petit monde de l'audiovisuel s'étrangle de la "mission" apparemment confiée à Marc Schwartz, ex dégé adjoint chargé des finances sous le duo Tessier/Achard (respectivement pdg et dg de France Télévisions) d'établir la feuille de route de France Télévisions pour les 5 années à venir après le départ de Pflimlin.

Il y a ceux qui  rigolent en coulisses "on sait qui est derrière", ceux qui se posent la question "comment peut-on à ce point être juge et partie", ceux qui s’inquiètent "c'était déjà la pétaudière à France Télé mais alors là, où va-t-on?" et ceux qui attendent avec impatience le moment où le nom du "missionné" apparaîtra dans un ticket de "gouvernance" (comme numéro 3) en janvier 2015 dans la liste des candidature déclarées pour succéder à Pflimlin et devra s'imposer au CSA!



Le blog CGC Média qui a vivement réagi et ne comprend toujours pas qui a soufflé à l'oreille de qui le nom de Schwartz, a déjà commis deux articles sur le sujet s’interrogeant sur la notion de conflit d'intérêts  induite :

"Marc Schwartz retrouvera-t-il bientôt le poste de directeur financier de France Télé qu'il occupait sous Tessier de 2000 à 2004 ?"

"Conflit d’intérêts majeur en perspective à France Télévisions : Marc Schwartz l’ex collègue de Pflimlin et Tessier nommé pour dresser la feuille de route du groupe audiovisuel public."
 
a retrouvé dans les archives du SNPCA-CGC, 3 publications du 13/04/05, du 18/04/05 et du 3/05/05 sur la mise en place d'ARIANE (1et 2) dispendieux "système de gestion de base de données .." voulu et choisi en 2005 par celui qui se serait probablement  bien vu calife à la place du calife.

L'illustration du tract de l'époque était d'ailleurs assez parlante !
Extraits de ce qu'écrivait sûrement de façon très prémonitoire le syndicat SNPCA-CGC, notamment dans son tract (3/05/05) intitulé "Ariane, l’incompréhensible « machin »  à tuer l’emploi et mettre sur la touche". 

"Le 18 avril [2005 donc] la CGC Audiovisuel dénonçait, au niveau du holding de télévisions publiques, la mise en place du logiciel de gestion « ARIANE »  développé par la société américaine  « ORACLE ».


Il n’y avait sûrement aucun outil français disponible pour que la télé publique où l’État est l’unique actionnaire fasse appel à une société américaine développant des « portails » !!

Le choix du directeur général adjoint de France Télévisions Marc SCHWARTZ validé bien entendu par son directeur général Ghislain ACHARD et, au dessus d’eux, par l’occupant des lieux [Tessier donc] dont le CSA devrait annoncer prochainement le nom de son remplacement, est tout aussi énigmatique qu’indécent.

En effet, avec l’extension de ce logiciel soi-disant de "gestion" à tout le groupe et il faut bien le constater inadapté, où l’Audiovisuel public a recours à des dizaines et dizaines de sociétés extérieures prestataires pour assurer formation application, suivi, etc …qui vivent donc des deniers publics donc de l’argent des contribuables, il n’y a à attendre de cette « usine à gaz » que déconvenues et mises sur la touche.

C’est une dilution des postes à laquelle nous assistons lorsque ce n’est pas leur suppression pure et simple. De nombreux collaborateurs rabaissés, humiliés, dégoûtés, marginalisés jusqu’à la placardisation pour lesquels ces « messieurs » n’ont aucune considération, juste le plus profond mépris...Peu leur importe d'ailleurs, les états d’âmes et le bien être de ceux qu’ils ne voient pas, même lorsqu’ils sont avec eux dans un ascenseur – quand l’un d’entre eux ne dispose pas d’un badge spécial pour lui permettre d’aller du rez-de-chaussée au dernier étage, seul dans la cabine, sans croiser personne et donc sans « gêneur ».

Et l’on vient vous parler de stratégie d’entreprise et d’esprit de groupe.. Tu parles ! La seule chose qui compte finalement, c’est que le salaire de ces « décideurs » augmentent significativement et régulièrement chaque année !

Les personnels précédemment responsables de la logistique en interne, qu’il s’agisse de France 3, France 2 ou encore France Télévisions se retrouvent devant de jeunes voire de très jeunes « formateurs » pendant une journée ou deux, normalement chargés de donner les explications nécessaires mais dont la pédagogie, c’est le moins que l’on puisse dire, n’est pas le fort
Ces collaborateurs livrés à eux-mêmes en ressortent encore plus sceptiques qu’à leur entrée.

Pour faire simple ARIANE c’est CALIFE [outil précédent de gestion intégrée] en pire puissance 10...Pour une « technologie visant à concilier plus de simplicité et de puissance » (lu dans la brochure ORACLE), le moins qui puisse être dit, c’est que c’est un vrai ratage. 

Et les millions que cela a coûté !! 

Avec CALIFE l’outil de gestion pour la commande de fournitures aussi bien à France 2 qu’à France 3, les caractéristiques des produits n’étaient déjà pas évidentes mais avec ARIANE c’est kafkaïen.

En gros et pour faire court:
Chacun des « assistants »(*) pourra entrer directement sur le logiciel [(*) « assistant » : comprenez quiconque aura une demande « logistique » à formuler]. 
Le « super U »(*),  au dessus de l’assistant, donnera son approbation [(*) « super  utilisateur » - qui, lui, sait ! – il validera].
Le directeur approuve le « super U » qui aura approuvé « l’assistant ». Et la boucle est bouclée !!

Plus aseptisé et plus impersonnel, c’est difficile !

Bilan de l’opération : plus de relations humaines ! Les uns et les autres évoluent dans un ensemble démoralisé et démotivé au plus haut point.   

Et dire que France 3 pour justifier en premier son recours à « ORACLE », écrivait que ce « portail d’entreprise répondait à une contrainte politique » (sic), dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM), entre autres sujets sur la notion « d’effectif constant » que le holding n’a pas hésité à piétiner et n’a jamais respecté sur cette dernière mandature (voir tract CGC du 7/02/2005 : « France Télévisions : une hausse d’1/4 des effectifs permanents avec 11.500 salariés »), ils ont bon dos les politiques !


La CGC Audiovisuel dénonce ce climat insoutenable sur lequel certains préfèrent fermer les yeux.... Mais quel intérêt, celui et ceux qui ont décidé de  « sa mise en application » avaient-ils donc à promouvoir ce produit ?... Et si l’intéressé et tous ceux qui l’ont suivi, étaient enfin mis sur orbite et allaient voir définitivement  ailleurs comment dépenser abondamment l’argent des contribuables !"

PRÉMONITOIRE, c'était bien le mot....et l'actionnaire n'a rien trouvé de mieux, presque 10 ans jour pour jour,  que de  PÉTER l'histoire comme un "éternel recommencement" !!! 

Autrement dit, prendre les mêmes (le même, en l'occurrence) et  recommencer....Au bout du compte, c'est toujours le contribuable qui paie la note.











mardi 11 novembre 2014

Marc Schwartz retrouvera-t-il bientôt le poste de directeur financier de France Télé qu'il occupait sous Tessier de 2000 à 2004 ?

Marc Schwartz retrouvera-t-il bientôt le poste de directeur financier de France Télé qu'il occupait sous Tessier de 2000 à 2004 ?
 
Fabrice Lacroix l’ex-adjoint d’Ajdari qu’il a remplacé lorsque ce dernier est devenu l’ex dircab de Filipetti et pour quelques semaines seulement de Fleur Pellerin (il devrait, selon nos informations, basculer vers les services de contrôle du ministère : la DGMIC), a sûrement des cheveux à se faire !  
 
Pourquoi ?
 
Tout d’abord parce l’invraisemblable « mission » que gouvernement a décidé de confier à Marc Schwartz, d’établir la feuille de route de France Télévisions pour la période 2015-2020, si elle l’empêche d’être candidat au poste de président du groupe audiovisuel public (il ne pouvait tout de même pas y avoir pensé en se rasant…lui qui s’est laissé pousser la barbe !!!!) ne l’empêche pas d’imaginer son retour comme directeur général chargé des finances, poste  qu’il occupa sous Tessier de 2000 à 2004 et qu’occupe actuellement Lacroix.
 
Lacroix comme nombre de spécialistes de la télé publique, ne doit sûrement  pas s’empêcher de penser : décidément on prend les mêmes et on recommence !
 
Quant à la notion de conflits d’intérêts dont le Chef de l’État ne veut pas entendre parler,  comme l’a redit le blog CGC Média, rappelant la collaboration Pflimlin/Schwartz, ce dernier  revenant à l'automne 2010 sous l'étiquette « Mazars » pour auditer le groupe et construire le COM (avec les résultats que l'on sait), il y franchement de quoi se poser des questions.
 
Mais enfin, pourquoi l’État charge-t-il celui qui indirectement a échoué - Il  aura, en effet, fallu conclure un avenant au COM - véritable constat d'échec - quelques mois après sa signature tant les objectifs fixés conjointement par Pflimlin et Schwartz n'avaient pas été tenus! - de remettre, en quelque sorte, le couvert et ce alors même que le CSA va lancer la procédure visant à remplacer Pflimlin ?
 
Ces interrogations méritaient bien un 2ème papier sur le blog CGC Médias....
 
Combien de temps encore, les contribuables/téléspectateurs vont-ils accepter de financer cet interminable et consternant  jeu de chaises musicales ??
 
 

Suffit-il de claironner qu'un prérapport n'est pas encore adopté pour tirer un trait sur 4 ans et demi de débacle totale?

Dans un article du 5 novembre dernier, signé par les deux journalistes de Libération Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos et intitulé "Pflimlin : fin de mandat, début de mandale" , visiblement les deux coauteurs expliquent que même s'il y a eu fuite "Il serait tout de même très étonnant qu’une fois amendé et adopté, ce rapport soit laudateur à l’endroit de Pflimlin. D'ailleurs dans son communiqué publié mercredi (7/11) après la fuite chez BFM Business, le CSA ne dément d’ailleurs pas le contenu du brûlot qui a incendié les hauts étages de France Télévisions, où on a enchaîné les «réunions de crise»."
 
Le blog CGC Média vous propose de le découvrir.

lundi 10 novembre 2014

Conflit d’intérêts majeur en perspective à France Télévisions : Marc Schwartz l’ex collègue de Pflimlin et Tessier nommé pour dresser la feuille de route du groupe audiovisuel public.

Conflit d’intérêts majeur en perspective à France Télévisions : Marc Schwartz l’ex collègue de Pflimlin et Tessier nommé pour dresser la feuille de route du groupe audiovisuel public.
Hallucinant, surréaliste, invraisemblable voire irresponsable…il n’y a certainement de mot assez fort pour qualifier la toute « dernière » de l’État actionnaire : « confier une mission à Marc Schwartz l’ancien collègue de Tessier et Pflimlin visant à dessiner la feuille de route du groupe audiovisuel public pour la période 2015-2020 ».
La semaine dernière, alors même que le rapport sur les 4 ans de mandature Pflimlin à France Télévisions qu’allait diffuser le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel)  fuitait dans la Presse le 4 novembre dernier, BFM Business qui en diffusait les bonnes feuilles, en publie aujourd’hui l’intégralité le gouvernement suivant François Hollande qui l’a semble-t-il annoncé le 2 octobre dernier lors du colloque organisé par l’instance de régulation, n’a rien trouvé de mieux que de nommer l’ex directeur financier de France Télé sous Tessier entre 2000 et 2004, également ex collègue de Pflimlin qui était à l’époque dégé de France 3.  
Dire que dans ses différentes interventions en tant que candidat à la Présidence de la République, François Hollande déclarait vouloir «prévenir les conflits d’intérêts en instaurant l’obligation de s’abstenir de participer à une décision publique en cas d’intérêts liés à la question abordée» !!!! Et des « intérêts liés à la question abordée », il faut dire que Schwartz en a visiblement des tas.
Cela aurait autant de sens que de transférer Ajdari de son poste de directeur de cabinet de la ministre de la Culture à la DGMIC direction générale des médias et des industries culturelles parce qu'il a été lui aussi le financier de France Télé!!!!!
Sur cette « mission », il semble que Marc Schwartz était injoignable !!!!!!

1°) Qui est revenu à l'automne 2010 sous l'étiquette Mazars pour auditer le groupe et construire le COM...avec les résultats que l'on sait?  Marc Schwartz, évidemment.

Il  aura même fallu signer un avenant au COM - véritable constat d'échec - quelques mois après, tant les objectifs fixés conjointement par Pflimlin et Schwartz n'avaient pas été tenus!
  
2°) Le blog CGC Média, à plusieurs reprises a dénoncé les centaines de millions engloutis dans le logiciel « Ariane » (Ariane 1 et comme si cela ne suffisait pas Ariane 2) mis en place à France Télé et voulu par Marc Schwartz.

Voilà ce qu’écrivait le blog, le 30 novembre 2011, dans un article intitulé « Pflimlin-Tessier, le chaînon manquant ou comment boucler la boucle à France Télévisions » : « Selon nos informations, c’est aussi le retour de Marc Schwartz ex « directeur général adjoint chargé, sous Tessier, des chantiers transversaux et du développement des synergies du groupe France Télévisions » (de 2004 à août 2005) via le cabinet Mazars qu’il a rejoint et avec lequel Pflimlin travaille…Petit détail en passant, Marc Schwartz c’est le promoteur du « logiciel de gestion global » :ARIANE (personne ne connaît la véritable terminologie) qui a déjà coûté plusieurs dizaines de millions d’euros sans que les résultats soient au rendez-vous, c’est le moins que l’on puisse dire (certains utilisateurs en sont même revenus au papier et au travail manuel)

Extrait du tract du SNPCA-CGC diffusé le 18 avril 2006 « C'est peut-être ce qui a inspiré Marc Schwartz directeur général adjoint de France Télévisions holding à qui l'on doit la mise en place sur les deux chaînes du groupe, du système "Ariane" logiciel de gestion développé par la société américaine "Oracle".
Depuis l'arrivée à France 2 et France 3 de ce « système de gestion de données intégrées » (comme dit la brochure) particulièrement inadapté au regard de l'activité des deux chaînes de télévision publique, c'est n'importe quoiEt les millions que ça a couté !!!! Quel intérêt celui et ceux qui ont décidé de sa mise en application avaient-ils donc à promouvoir ce produit sans compter tous les salariés qui devaient partir en formation via les dizaines et dizaines de société prestataires qui gravitent autour du « logiciel révolutionnaire »… »

3°) C’est Schwartz aussi (directeur général en charge des finances de la holding France télévisions) qui en 2004-2005 ne voulait pas « Viastella » tout comme Pflimlin alors nommé directeur général de France 3 par Tessier....alors que ledit Pflimlin le donnait en exemple à l’été 2012 dans une demi-page dans « Les Échos » avec deux articles à la suite intitulés : « La réforme de France 3 à la rentrée s'annonce déjà sous haute tension » et « ViaStella, le laboratoire de France Télévisions en Corse ».
4°) C’est Schwartz qui scellé le sort de Presstalis que Pflimlin laissait à l’été 2010 en situation de quasi faillite avant d’être nommé par Nicolas Sarkozy à France Télévisions.
Presstalis «Sans aucune  trésorerie alors...une société en état de dépôt de bilan virtuel...des fonds négatifs qui s’élevaient alors pour 2009 à 70 millions d’euros , la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse (structure juridique spécialisée dans les arrangements de barème des quotidiens.) » …une entreprise qui même pour qui sa banque refusait le moindre prêt car elle «ne possédait aucune visibilité avec des perspectives demeurant particulièrement inquiétantes » et pour laquelle les contribuables ont dû mettre la main à la poche. Le blog de la CGC Médias sur le sujet, a publié de nombreux articles, entre autres celui intitulé: « France Télévisions en voie de Presstalisation ?! » .  
Le blog CGC Média écrivait également « Il est curieux que, l’Élysée  ait choisi, à l’été 2010 à France Télé, celui qui en 4 ans (depuis 2006) allait amener Presstalis au bord du gouffre et le contribuable à payer la note. »

5°) C’est Schwartz toujours, à qui David Kessler ex conseiller culture de François Hollande à l’Elysée (qui avait un temps été donné comme potentiel candidat à la présidence du groupe) avait élaboré sa lettre de mission en tant qu’associé du cabinet Mazars pour  jouer les médiateurs dans l’épineux dossier Google…dossier qui avait fait s’étrangler « Le Canard enchaîné » sur « la facture salée de  450.000 euros le cabinet d'audit Mazars aurait envoyé à l'Etat, à Google et aux éditeurs de presse : 150 000 euros à l'Etat, 150 000 à Google et la même chose aux éditeurs de presse. »  
Etc…
Comment l’Élysée et Matignon ont-ils donc pu choisir Marc Schwartz le quasi « vice-président » de FTV  (La traduction de « Senior Executive » y avait-il inscrit sur son profil Linkedin d’alors)  qui sous Tessier le mentor de Pflimlin (voir l’article du blog CGC Média du 25 juillet 2012 « Marc Schwartz, l’ex «vice-président» de France Télévisions, scelle le sort de Presstalis laissée par Pflimlin ») pour se charger d’un « dossier » dans lequel il ne peut être à l’évidence que juge et partie????

Il n’y avait probablement pas d’autre énarque à la Cour des Comptes que Marc Schwartz vient de retrouver après son passage chez Mazars, pour « élaborer » sa « vision de la télé publique » ces 5 prochaines années ?!
L’État chercherait à  torpiller le rapport du CSA et à empiéter sur ses compétences dans le cadre de la procédure de nomination du remplaçant de Pflimlin qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Marc Schwartz tout énarque de la Cour des comptes qu’il est, ne peut pas ne serait-ce que pour sa proximité avec Pflimlin, Tessier, Kessler et tant d’autres, ne peut pas être éthiquement et déontologiquement chargé de cette mission, c’est on ne peut plus clair.

Marc Schwartz , à l’instar d’un magistrat, d’un juge ou d’un avocat qui aurait de près ou de loin des « intérêts » dans une affaire dont il pourrait s’occuper, doit en être déchargé.