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samedi 12 septembre 2015

Josèphe, Quillot, Hogg, Du Peloux comme aucun autre candidat n'avait la moindre chance..."Schrameck avait très tôt fait savoir qui il voulait à France Télé"!

Invraisemblables propos de Delphine Ernotte recueillis par Jean-Baptiste Diebold pour le magasine "Challenges" du 3 septembre 2015 (n° 443 ): "Après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise."

Extrait (en bas de post - dernière page)

Challenges: "Comment a surgi la possibilité d’une candidature à France Télévisions ?"

Delphine Ernotte Cunci évoque « un ami », sans en dire plus, qui aurait poussé l’idée auprès d’elle à la rentrée 2014. L’idée lui plaît et, après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise.

Josèphe, Quillot, Hogg, Du Peloux et tous les autres candidats n'avaient donc aucune chance..."Une femme de moins de 50 ans issue de l'entreprise"....Olivier Schrameck l'avait fait savoir très tôt " !!!!!

Mais à qui donc Olivier Schrameck qui a pourtant une impérative obligation de réserve et d'impartialité en tant que président du CSA "a-t-il fait savoir très tôt" que "pour la présidence de France Télévisions, ce serait une femme de mois de 50 ans issue du monde de l'entreprise" ????

Rappelons comme le révélait le dossier de 12 pages "France Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités" publié le 16 mai dernier par Laurent Maudit cofondateur de « Médiapart », que c'est Schrameck qui a décidé de modifier totalement la procédure de désignation à la présidence de France Télé par rapport à celle de Radio France.

Extrait: "Avec un CSA qui a été en partie renouvelé et une candidate mystère qui dispose d’influents parrains et d’un projet stratégique qui a fait, semble-t-il, quelques emprunts à celui d’un rival, la compétition à huis clos pour la présidence de France Télévisions prend donc une très étrange tournure, en ce début 2015.

Mais notre histoire va connaître encore un ultime emballement, avec la procédure de vote qui sera finalement retenue pour départager les candidats.
C’est le 1er avril que le dénouement commence à prendre forme. Ce jour-là, les membres du CSA sont en conclave et ouvrent les enveloppes des candidats, pour les recenser. Même si rien ne filtre, le bruit se répand donc que 33 personnes se sont mises sur les rangs.
Puis le 15 avril, nouvelle séance plénière : il s’agit cette fois pour les huit membres du CSA d’établir une « short list » : parmi les 33 candidats déclarés, il convient de voter pour savoir quels seront les 7 ou 8 candidats que les membres du CSA auditionneront les jours suivants, avant finalement de désigner le futur ou la future président(e) de France Télévisions.

Et c’est ce jour-là que tout déraille. D’abord, selon plusieurs sources qui ont accepté de violer le huis clos, Olivier Schrameck fait une déclaration liminaire.

En substance, il rappelle dans quel contexte difficile le CSA va faire son choix, marqué notamment par la crise sociale très grave qui paralyse au même moment un autre pan du service public, celui de Radio France. Il invite les membres du CSA à veiller à ne pas déstabiliser d’autres entreprises du même secteur, et évoque en particulier la situation de Marie-Christine Saragosse, la patronne de l'audiovisuel extérieur de la France.

De la sorte, le patron du CSA contribue-t-il à ruiner une candidature qui pourrait être très sérieuse ? Le président du CSA s’en défend avec énergie et fait valoir que dans cette déclaration liminaire, il a juste voulu situer les enjeux du scrutin qui allait suivre, avec les risques éventuels de jeux de chaises musicales qu’il pouvait occasionner.

Puis surtout, plusieurs membres du CSA sont surpris quand, l’instant d’après, Olivier Schrameck annonce les modalités du vote.


Rompant avec la formule qui avait été retenue lors de l’élection par le CSA de Mathieu Gallet, au terme de laquelle chaque membre du conseil pointait tous les candidats pour lesquels il souhaitait une audition, le président du CSA annonce que cette fois les noms des 33 candidats seront appelés à tour de rôle et qu’à chaque fois les membres du collège voteront « oui » ou « non », étant entendu qu’il faudra au moins cinq voix pour qu’un candidat soit retenu, en prévision des prochaines auditions.

Un membre du CSA, Nicolas About, s’en étonne et demande à Olivier Schrameck pourquoi ce changement de procédure a été choisi. Il souhaite également savoir si une solution de repêchage peut être envisagée, si d’aventure un ou plusieurs candidats ayant de l’expérience passe d’emblée à la trappe. Mais les remarques ne sont pas prises en compte par le président du CSA, et le collège passe ensuite au vote.
Avec le recul, quand on l’interroge sur l’incident, le président du CSA conteste qu’il y ait eu le moindre changement important de procédure et fait valoir qu'avec la première méthode, celle retenue pour Mathieu Gallet, ou avec la seconde, cela serait revenu arithmétiquement strictement au même.
Pourtant, comme le craignaient certains membres du CSA, le scrutin qui commence s’apparente vite à un vote guillotine. Marie-Christine Saragosse à la trappe : 2 voix seulement ! Didier Quillot à la trappe : 4 voix seulement ! Emmanuel Hogg à la trappe : 4 voix également ! Si beaucoup de candidats inconnus sont éliminés, d’autres, qui connaissent par cœur les problématiques de la télévision ou de la presse, sont également écartés, sans avoir pu être entendus par le CSA, alors qu’ils travaillent depuis des mois sur le sujet. Et même si le vote est secret, tout le monde au CSA sait comment les choses se sont passées : la coalition des votes d’Olivier Schrameck, des deux nouveaux entrants et de Sylvie Pierre-Brossolette a fait barrage. 
Le 21 avril, le CSA commence donc les auditions des 7 candidats encore en lice. Et le 22 avril, après l’achèvement de ces auditions, une nouvelle séance de vote commence, qui va tourner au psychodrame. Car, selon de très bonnes sources, Olivier Schrameck, les deux nouveaux entrants et Sylvie Pierre-Brossolette apportent chacun leur voix à Delphine Ernotte, tandis que Pascal Josèphe obtient 3 voix et Rémy Pflimlin 1 voix. En quelque sorte, la même coalition de votes est toujours à l'œuvre…"

Enfin jeudi, un récent article "France Télévisions : qui paiera l'addition ?" signé du consultant international Georges Fischer pour  le quotidien "Les Échos" finissait d'enfoncer le clou " : 

"Comment a été choisi le patron de France Télévision ?
 
On espère que le choix du CSA a été effectué objectivement, au vu des capacités des candidats et, surtout, de leurs projets pour l’avenir de France Télévisions.
 
Et c’est là où le bât blesse !

Soit Mme Ernotte a occulté ses projets et surtout le caractère peu crédible de leur financement, soit elle a fait preuve de transparence et c’est le CSA qui s’est montré incompétent en ne relevant pas l’irréalité de ce projet.

Dans les deux cas, le menu est indigeste et les cuisiniers pas qualifiés… mais ce sera encore au contribuable de payer l'addition."

C'est dans ce contexte indigne d'une démocratie, que le SNPCA-CGC et la CFDT qui ont chacun porté plainte et saisi également le Conseil d'État on décidé d'aller plus loin....avant que ne reprennent au Sénat les auditions dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire à ce sujet, probablement dans les jours qui viennent et que ne soit désigné un juge d'instruction avant consignation.
 

 
 

 

 

 

 
 
 
 
 





vendredi 11 septembre 2015

Stéphanie Martin directrice déléguée auprès du Secrétaire Général de France Télé débarquée.

Stéphanie Martin dont le profil LinkedInb (*) indique "Directrice Déléguée auprès du Secrétaire général / Directrice des chaînes thématiques à France Télévisions" mais également membre du Comex jusqu'en août 2015 (c'est elle qui le dit) devrait être remplacée très prochainement.

(*) France Télévisions

– Aujourd’hui (2 ans 10 mois)
Membre du COMEX de France Télévisions (février 2013-août 2015)

Présidente du comité d'audit d'Euronews depuis oct. 2014
Membre du Conseil de surveillance de Euronews
Membre du Conseil d'administration de Mezzo et de Planète Thalassa

C'est une femme qui devrait prendre sa place....elle travaillera en liaison directe avec le dircab d'Ernotte Stéphane Sylvain-Gomez.


 

Eric Monier patron de l’ensemble des rédactions de France Télé ?!



Eric Monier patron de l’ensemble des rédactions de France Télé ?!



Selon nos informations, Eric Monier actuel directeur de la rédaction de France 2 nommé à ce poste par Thierry Thuillier aurait bien  rencontré ce jour, vendredi 11/09, celle que « Schrameck an co » catapultait le 23 avril dernier à France Télé.



Alors que l’intéressé pensait quitter le groupe, proposition lui aurait été faite de devenir le « directeur de toutes les rédactions de France Télévisions ». Une condition cependant, qu’il gommât  toute tendance exacerbée et exclusive de mettre en avant sa virilité !



Il chapeauterait entre autres, Germain Dagognet fraichement venu de TF1 et chargé du projet de chaîne numérique….Pas sûr que ce dernier apprécie une telle perspective !!!!!!

Delphine Ernotte affirme à Challenges que "Schrameck avait fait savoir très tôt qu’il verrait bien une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise à France Télé"!!!!!!

Dans une interview signée Jean-Baptiste Diebold que vient de donner Delphine Ernotte  à "Challenges", passée presque inaperçue  mais oh combien surprenante, cette dernière indique concernant sa candidature et sa désignation à la présidence de France Télévisions "Après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise."
 
Extrait du "Challenges" du 3 septembre 2015 (n° 443) version papier :

Challenges: "Comment a surgi la possibilité d’une candidature à France Télévisions ?"

Delphine Ernotte Cunci évoque « un ami », sans en dire plus, qui aurait poussé l’idée auprès d’elle à la rentrée 2014. L’idée lui plaît et, après tout, Olivier Schrameck a très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise.
 
Une telle affirmation, bien entendu lourde de conséquences - prouverait à elle seule que le vote était totalement orienté et son résultat connu d'avance...Cela serait évidemment de nature à vicier toute la procédure qui dès lors ne pourrait être qu'annulée.
 
L'intéressée va devoir inévitablement très vite expliquer ses propos...Où et quand, dans quels médias et à quelles occasions, "Olivier Schrameck a-t-il très tôt fait savoir qu’il verrait bien à ce poste une femme de moins 50 ans issue du monde de l’entreprise" ?????
 
 
 

 
 
 

jeudi 10 septembre 2015

Delphine Ernotte: le mépris des salariés....elle était absente de la réunion sur le fichage des salariés. Hallucinant.

C'est invraisemblable...Après avoir menti publiquement en déclarant au micro de France Inter, le 4 septembre dernier, « personne n’est fiché à France Télévisions »,  Delphine Ernotte qui avait dans la foulée indiqué qu'elle tiendrait réunion sur le sujet avant de la destruction des dites fiches (qui n'existaient pas)  N'ÉTAIT PAS PRÉSENTE A LA RÉUNION qui a pourtant duré cinq heures...

Pas plus que Papet son nouveau conseiller à l'origine, selon les révélations du "Canard enchaîné" de ce système de fichage.

Le SNJ avait quitté la salle en lisant un communiqué et en déclarant d'entrée ne pas vouloir prendre part à cette réunion et a quitté la salle.

La CFDT y avait une observatrice qui a exigé au nom de l'organisation syndicale la conservation des ces fiches en vue d'une procédure judiciaires, rappelalnt que leur destruction constituerait un délit.

Le tandem fo/cgt a donc passé cinq heures à écouter "la direction" reconnaître l’existence d’un système d’évaluation sur lequel « ni les salariés ni les organisations syndicales n’ont été informés ».
Olivia Venner (responsable du développement managériale) qui travaillait à ces fiches sous l'autorité de Murielle Berretti-Charles (l'ex DRH présente et flanquée de Benjamin Maurice préposé au dialogue social)  a même tenté d'expliquer l'inexplicable, rétroprojecteur à l'appui.
Ce que le tandem syndical cgt/fo - ces derniers se contentant même d'écrire dans un pseudo compte-rendu, "C’est tout le système des entretiens individuels à France Télévisions qui est à revoir"...quel est le rapport avec ce fichage ? - ne dit pas, c'est que   c'est que pendant les cinq heures de cette réunion mascarade.... il faut le redire:
ni Papet, ni Delphine Ernotte n'étaient présents.

Un non sujet probablement pour ces deux là...qui ne justifiait, à l'évidence pas,  leur présence.

désirent, et qui sont concernés, à se retourner vers leur hiérarchie afin de réclamer la restitution sincère et honnête de leur évaluation.

Stéphane Richard PDG d'Orange tacle Delphine Ernotte....ça fait mal.

C'est un nouveau pavé dans la mare pour Delphine Ernotte que « Schrameck and co » propulsaient sans la moindre expérience, le 23 avril dernier sur France Télé.

Celle  qui avait un temps un temps imaginé prendre la place de son ex patron – elle avait même écrit un courrier aux administrateurs du groupe en ce sens – vient de se faire copieusement taclé par le pédégé d’Orange Stéphane Richard.

C’est la rédaction du site internet « universfreebox.com » qui sort l’info sous forme de « Brève » en citant « Challenges » dans un article intitulé « Redevance TV sur les box : Stéphane Richard tacle son ancienne DG, Delphine Ernotte. »

Voici le tacle….attention ça fait mal.

« L’élargissement de la redevance TV sur les box et sur les smartphone a été enterré par François Hollande lors de sa dernière conférence de presse. Mais l’idée était également partagée voire initiée par Delphine Ernotte, la nouvelle PDG de France Télévision, qui cherche de l’argent pour renflouer les caisses de la télévision publique.

Mais avant de prendre la tête de France Télévisions le mois dernier, Delphine Ernotte était la directrice général d’Orange France. C’est pourquoi son idée d’élargir l’assiette de la redevance TV aux télécoms est mal passée

En particulier auprès de Stéphane Richard, qui, selon Challenges (version papier), qui a lâché, en off : « Après trente ans dans l’entreprise, la capacité d’écrasement de la mémoire de Delphine est stupéfiante »

Les festivités continuent à France Télévisions...Ajdari nommé au Conseil d'Administration d'une entreprise qu'il a conduit au bord du gouffre.

Dans un très récent article "France Télévisions : vers un scénario à la grecque avec Martin Ajdari, l’ex financier du groupe aux manettes", le blog CGC Média indiquait qu«' après avoir rappelé, le 7 mai 2015,  que Martin Ajdari l'ex financier de Pflimlin placé sous statut de témoin assisté par le juge Van Ruymbeke dans le volet France Télé de l'affaire « Bygmalion », ce dernier avait été préalablement promu inspecteur général des finances auprès de l'IGF dans une partie de billard à trois bandes (*).
(*)  En effet, le blog CGC Média expliquait comment cela s'était déroulé pour permettre à Martin Ajdari de prendre la place de Laurence Franceschini à la tête de la DGMIC ».
1°) Ajdari quitte le ministère de la Culture où il n'avait occupé que quelques semaines le poste de dircab nommé par Filippetti;
2°) il se fait nommer et promouvoir inspecteur général des finances à l'IGF;
3°) Puis, il se fait détacher à la DGMIC immédiatement derrière » .....  

L’OJIM – l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique - s'était également interrogé s'agissant de l'énorme lièvre que cela pourrait soulever « Martin Ajdari pourrait être au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC? »(¤) ....La DGMIC dont le Directeur n'est autre que Martin Ajdari, l'ancien argentier du groupe France Télévisions.
Dernier épisode de cette invraisemblable pantomime: Martin Ajdari est nommé au Conseil d'Administration de France Télévisions par décret du 8 septembre  2015 et ce  alors même il a  été responsable sous Pflimlin de la gestion et des budgets du groupe dans la période la plus déficitaire de son histoire et qu'il a conduit vers une situation de quasi faillite !



Delphine Ernotte pénalement responsable à partir de ses déclarations publiques mensongères.

Delphine Ernotte pénalement responsable à partir de ses déclarations publiques mensongères.
Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête, le 4 septembre dernier, au micro de Patrick Cohen sur « Inter » de Delphine Ernotte qui avait déjà fait « très fort » en déclarant à l’été vouloir reprendre « Les Guignols de l’info de C+ » et qui cette fois-ci dans le scandale du fichage des salariés de France Télévisions, a affirmé publiquement « personne n’est fiché à France Télévisions » !? 
Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de Delphine Ernotte qui, mardi 8 septembre, indiquait aux deux journalistes du Monde « Ces fiches doivent être  détruites. » ajoutant avoir donné des consignes en ce sens.
Ce faisant, Delphine Ernotte est devenue doublement responsable civilement et surtout pénalement concernant la destruction de ces fiches dont elle a pourtant reconnu l’existence après les révélations de « Canard enchaîne » malgré son mensonge radiophonique   !!!!!
Le blog CGC Média a, en effet, immédiatement rappelé que  l’article 145 du Code de procédure civil dispose clairement « S'il existe un motif légitime de conserver ou d'établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige, les mesures d'instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé. »
C’est ce que le SNJ, la CFDT et la CGC ont entrepris de mettre en œuvre.

La destruction organisée de ces fiches par Delphine Ernotte, engage non seulement la responsabilité pénale de cette dernière  mais constitue surtout un délit lourdement sanctionné par les tribunaux.(*)

Il n'y aura pas qu'elle.

(*) Il faut rappeler les propos de Papet son nouveau "conseiller" remonté depuis peu contre FO avec qui il a pourtant travaillé main dans la main pendant 5 ans et qui, fin août, indiquait au Figaro "Ce n'est pas totalement le hasard si cette affaire tombe le jour où on fait la passation de relais entre Rémy Pflimlin et Delphine Ernotte, la nouvelle présidente. L'organisation [syndicale en question: FO, ndlr] dit que c'est un test. Mais un test de quoi? Je ne peux que m'interroger sur la signification de cette notion. On sent que c'est quelque chose de préparé."

Papet l’embarrassant conseiller qui plombe Ernotte négocierait-il de confortables indemnités de départ !?

Papet l’embarrassant  conseiller qui plombe Ernotte négocierait-il de confortables indemnités de départ !?

Hier soir, mercredi 9 septembre, Télérama mettait à jour son article intitulé « France Télévisions fiche ses salariés, ça la fiche mal pour Delphine Ernotte ».
 
Marie Campistron, son auteure écrivait « La direction tente de minimiser le système de fiches secrètes d'évaluation de ses salariés, généralisé dans tout le groupe, selon “Le Canard Enchaîné” que France Télévisions aurait lancé dès avril 2014….
 
Mise à jour : De source syndicale, lors de la réunion toujours en cours en ce début de soirée, la direction s'est engagée à suspendre le système et à le détruire.
 
[Suspendre un système dont Ernotte a publiquement nié l’existence et comble du pathétique annoncer le détruire pour tenter d’éliminer toute preuve dans le cadre d’une judiciarisation du dossier….en voilà des méthodes, ndlr]
 
Insuffisant pour la CFDT qui craint au contraire cette destruction des preuves et veut récupérer les documents incriminés. De son côté, le SNJ a refusé de participer à la réunion et, dans un texte, a de nouveau demandé la communication aux salariés des appréciations écrites les concernant, inscrites par leur hiérarchie à leur insu, dans les fiches nominatives. 
 
Dans son édition du 9 septembre, Le Canard Enchaîné révèle que les chefs du personnel devaient pointer pour chaque salarié les bons et les mauvais points, dans un formulaire intitulé « Revue de personnel- Évaluation de performance et de potentiel ». Une fois additionné les défauts et les qualités, il suffit de délivrer une note : « I » pour « insuffisant », « C » pour « conforme aux attentes » et « B » pour « va au-delà des attentes ».
 
 
Toujours selon l’hebdomadaire, France Télévisions ficherait ses salariés depuis avril 2014. Élaboré depuis Paris par l’ancien directeur des ressources humaines du groupe – et actuel conseiller de la présidente – Patrice Papet [qui le cynisme de prétendre au « Monde » que ce système de fichage  « est le fruit d’un travail entre les RH et les responsables hiérarchiques », ndlr] ce système aurait été destiné à l’ensemble du groupe et non à la seule locale de France 3 Auvergne où l’affaire avait été révélée.
 
Avec aplomb et sans forcément une connaissance fine du dossier, Delphine Ernotte a récemment soutenu au micro de France Inter que personne « n’était fiché à France Télévisions ».
 
Tentant de minimiser l’affaire, cette dernière [défendant de facto Papet et ses acolytes de la DRH, ndlr], assurait que ces appréciations correspondaient plutôt à des « notes prises par des managers », dans le cadre d’ «un système de gestion des talents ».
 
Un brin confuse, elle affirmait vouloir "suspendre ce système" et revenir à une approche plus transparente développée avec les partenaires sociaux…. »

Quel affligeant spectacle indigne d'une entreprise publique est-il besoin de la préciser.

Le salarié lambda qui se serait livré à de tels agissements serait immédiatement mis hors de l’entreprise en mise à pied conservatoire et convoqué dans la foulée pour licenciement pour faute lourdemais pas Papet qui n’a même pas présenté sa démission!

Au lieu de cela et selon nos informations, il semble bien qu’il soit en train de négocier de confortables indemnités de départ…et qui visera la transaction financière au bout du compte?

Françoise Miquel, la « think tankeuse » de Sonnac et non moins contrôleuse d’État dont le juge d’instruction en charge d’une double plainte mettra en lumière le rendez-vous dont elle parle avec Delphine Ernotte. 
 
 
 

mercredi 9 septembre 2015

J’t’en ficherait des réunions mascarade comme ça ! Delphine Ernotte propose de tirer un trait sur le flicage des salariés !

J’t’en ficherait des réunions mascarade comme ça...Delphine Ernotte propose de tirer un trait sur le flicage des salariés !
Hallucinant. Dans son communiqué, le SNJ résume la réunion mascarade organisée par celle que  Schrameck and co plaçaient à France Télé : « circulez, y a rien à voir » !
"Du passé faisons table rase » a redit Delphine Ernotte totalement déconnectée, au sujet du système de fichage à grande échelle mis en place à France Télévisions. Cette dernière aurait même donné, avant la séance d’hypnose collective, des consignes pour détruire ces fiches dont elle niait pourtant l’existence, le 4 septembre dernier au micro de France Inter.
Et de dédouaner ce faisant, en bloc, Pflimlin, Papet (absent) et son équipe DRH/Dialogue Social qui comble de l’invraisemblable, a laissé le soin à Olivia Venner recrutée sous Murielle Berretti-Charles pour ce fichage organisé, d’en faire « la présentation » par rétroprojecteur. «
La présentation » de quelque chose qui n’existait pas la semaine dernière, c’est dingue non!
Le SNJ dans son communiqué s’étrangle « Dans ses réponses, la direction élude, tergiverse, se contredit parfois d’un site à l’autre. Comment partager cette posture quand la gestion de ce dossier est, de fait, assumée par les personnes impliquées dans ce fichage secret ? » …et d’ajouter « Le SNJ constate en effet que la nouvelle équipe comprend d'éminents membres de l'ancienne direction, dont le DRH responsable de la revue de personnel, il estime donc qu’aujourd’hui les conditions d’un débat loyal ne sont pas réunies faute d’un minimum de confiance ».
Le SNJ comme la CFDT et la CGC ont la même analyse…l’article 145 du Code de Procédure Civile  permet bien « S'il existe un motif légitime de conserver ou d'établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige, les mesures d'instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé. » 
Autrement dit, la destruction de preuves dans le cadre de procédures judiciaires en cours ou à venir, représente un délit pénal. Si l’ex Orange l’avait compris, elle n’aurait pas fait les déclarations qu’elle a faites. Elle aurait mis à pied à titre conservatoire celles et ceux qui en sont à l’origine, déclenché une enquête interne pour découvrir l’ampleur du « flicage » et surtout annoncé qu’elle se constituait partie civile dans le cadre d’une plainte déposée par France Télé.
Pourtant, de tout cela, il n’a pas été question…seule la défense de son conseiller Papet et son staff comptait !

Quant aux représentants de FO présents à la réunion, c’est tout juste s’ils ne s’excusaient pas d’avoir sorti les fiches de France 3 Auvergne ayant entraîné un tel déballage….ceux de la CGT gênés n’avaient, eux, finalement pas grand-chose à dire.  

Il n’est pas, en ce qui concerne le SNJ, la CFDT et la CGC, imaginable d’en rester là ! C’est dans ce contexte que SNJ, la CFDT et la CGC que  TOUTES les fiches soient conservées et tenues à disposition de la Justice.

Les salariés qui ont été fichés qu’ils décident d’agir seuls ou collectivement doivent savoir comment et pourquoi ils ont été fichés mais surtout quelles ont été les conséquences..

Delphine Ernotte devrait comprendre que la destruction de preuves relève du Pénal.

Dans un entretien au monde, Delphine Ernotte indiquait avoir donné des consignes pour détruire des fiches dont elle niait, par parenthèse, l'existence sur France Inter le 4 septembre dernier. 

L'article 145 CPC  est portant on ne peut plus clair : 

« Article 145.
S'il existe un motif légitime de conserver ou d'établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige, les mesures d'instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé. » 

Le blog de Renaud Revel "Immédias" sur le sujet est également très clair quant aux suites données à ce scandale dans lequel se retrouve engluée l'ex Orange: 

"Selon des informations publiées aujourd’hui dans le Monde la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, aurait annoncé son intention de détruire les mises en fiches des journaliste du groupe, un système opaque de notations mis en place par la précédente direction de France Télévisions et révélé par le Canard Enchainé.

Après avoir nié l’évidence au micro de France Inter vendredi dernier, – « Je tiens à dire que personne n’est fiché à France Télévisions »-, la pédégère ferait donc volte-face et aurait décidé d’envoyer au pilon plusieurs dizaines de fiches ciblant une longue liste de journalistes de France 2 et de France 3.

Les syndicats CFDT et CGC qui refusent la destruction de ce qu’ils considèrent comme des éléments de preuves ont décidé en ce début d’après-midi de saisir la justice en référé en invoquant, l’article 145 du code de procédure civil. En effet ces deux syndicats, que devrait rejoindre celui du SNJ, refusent catégoriquement toute destruction d’éléments à charge, constitutifs d’une plainte à venir dans une affaire inédite qui en dit long sur le délitement du climat social au sein du groupe France Télévisions et les pratiques de l’ancienne équipe dirigeante emmenée par Rémy Pflimlin."

Papet le conseiller d’Ernotte, la ridiculise et la fait mentir publiquement....

Papet le conseiller d’Ernotte, la ridiculise et la fait mentir publiquement…

Patrice Papet ex dga/drh nommé récemment conseiller de Delphine Ernotte mais également sa garde rapprocheé, Murielle Berretti-Charles ex drh, Frédéric Mautret son ex bras droit et Benjamin Maurice son ex préposé au dialogue social devraient être les premiers à quitter l’entreprise sans indemnité aucune après avoir été placés en mise à pied conservatoire et suspendus pour faute lourde.

Le scandale de fichage des salariés révélé au grand jour par « Le Canard » n’a pas fini de faire couler d’encre.
Ce mercredi  9 septembre 2015, « Le Canard enchaîné » sort en effet une pleine page intitulée «Fichage de gueule à France Télés » ainsi sous-titrée «Malgré les dénégations de la nouvelle patronne, le système secret de notation des journalistes touche l’ensemble du groupe et a été conçu à Paris en avril 2014 ».
C’est donc le conseiller d’Ernotte aidé et entouré de sa task force à la DRH, c'est-à-dire, pour le moins Murielle Berretti-Charles, Frédéric Mautret et Benjamin Maurice…et quelques autres "petites mains" que ce fichage illégal des salariés de France Télévisions – ce que Papet a le cynisme de qualifier de  « fruit d’un travail entre les RH et les responsables hiérarchiques » - a été mis en œuvre.

La porte les attends - TOUS, LES COMMANDITAIRES, LEURS COMPLICES COMME CELLES ET CEUX QUI LES ONT COUVERTS - ne peuvent rester une minute de plus dans l’entreprise. 

Le mensonge de Delphine Ernotte déclarant au micro de France Inter le 4 septembre dernier « personne n’est fiché à France Télévisions », aujourd’hui avéré, c’est le summum.
Le palmipède révèle, contrairement à ce qu’a affirmé l’ex Orange publiquement que « ce système qui touchait l’ensemble du groupe, a été conçu à Paris et non à la seule rédaction de France 3 Auvergne  où l’affaire avait été mise au jour ».
Interrogé par « Le Monde », Papet le récent condamné par la 17ème chambre correctionnelle de Paris avait même osé démentir qu’il était à l’origine de ce système, allant jusqu’à en nier l’existence d’un tel fichage, pire à tenter de faire porter le chapeau à certains membre de l’encadrement qui auraient selon lui agi de manière maladroite et isolée. Il n’en est rien comme le révèle « Le Canard enchaîné ».
Selon l’hebdomadaire « C’est M. Papet, demeuré conseiller de Delphine Ernotte qui aurait orchestré ce système d’évaluation » avec l’aide de ses acolytes de la DRH qui ont mis, dès avril 2014, ce système illégal de fichage à l’insu des salariés.

L’AFP qui a, mardi soir, interrogé la direction de France Télé – LAQUELLE ? face à ces  tonitruantes révélations, a obtenu d’elle qu’elle reconnaisse ENFIN  l’existence de ces fiches, sur lesquelles « ni les salariés ni les organisations syndicales n’ont été informés », contrairement à la réglementation en vigueur et en totale violation des principes dont la CNIL est garante.

Quant à la ridicule annonce qu’elle ait été faite par Papet, Ernotte, Berretti-Charles, Mautret, Maurice et consort de rencontrer ce mercredi l’ensemble des syndicats pour tout  « remettre tout à plat » dans ce dossier, il est inutile de préciser qu’elle tout autant minable que déconnectée de la réalité et ne calmera pas la colère voire la rage des salariés.

Les élus et leurs instances en ont marre des mensonges permanents de celles et ceux qui les trainent dans la boue au quotidien….encore, récemment, au dernier CE Siège !
Plusieurs organisations syndicales qui n’ont pas hésité à saisir la Justice lorsque cela était nécessaire, devraient la saisir à nouveau et porter l’affaire devant les tribunaux pour que soient sanctionnés de façon exemplaire celles et ceux qui se sont livrés à cet odieux flicage aillent exporter leurs méthodes ailleurs qu’à France Télévisions.