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samedi 14 novembre 2015

Le blog CGC Média attend impatiemment un 4ème jugement dans l’affaire Kieffer vs France Télévisions, là où l’entreprise a déjà été condamnée 3 fois.

Le blog CGC Média attend impatiemment un 4ème jugement dans l’affaire Kieffer vs France Télévisions, là où l’entreprise  a déjà été condamnée 3 fois.
 
Le 2 novembre dernier avait lieu le 4ème procès pour "faute inexcusable" dans une affaire où l'entreprise publique a déjà été condamnée 3 fois.
Le blog CGC Média attend donc avec impatience le jugement du Tribunal des Affaires de Sécurité sociale de Lyon.
 
Le blog CGC Média vous propose de prendre connaissance du communiqué de presse de Thierry Kieffer qui continue son combat après 10 ans de procédure pour harcèlement moral au travail qui, chacun peut l’imaginer, laisse des traces (et le mot est faible).
 
En 2005, Thierry Kieffer devenait le premier salarié à faire condamner France Télévisions pour harcèlement moral au travail (plus exactement, pour "exécution déloyale du contrat de travail" et "harcèlement moral de gestion").
 
Ils avaient été nombreux à se réjouir  alors de cette première condamnation "historique", symbole de la "gestion inhumaine" de l'équipe Pflimlin à l'époque DG de France 3 flanqué de Papet son DRH aujourd’hui toujours conseiller de l’ex Orange que le CSA plaçait à France Télé le 23 avril dernier). Aujourd'hui où sont-ils donc?
 
C’est un long combat qu’a mené Thierry Kieffer, essayant au passage d’alerter les pouvoirs publics, à travers son histoire, sur les réalités du harcèlement moral dans l'entreprise….entre autres, de sa réhabilitation dans l'entreprise transformée en licenciement en 2010 avant la 3ème condamnation de France Télé en 2013.
 
Deux mots avant de vous laisser découvrir intégralement (*ci-après) le communiqué de Thierry Kieffer.
- Le premier pour vous indiquer qu’une autre cadre journaliste ayant fait tout récemment condamner FTV pour harcèlement moral, était présente à l'audience. 
- Le second pour vous faire part du mot de la sœur de son ancien médecin du travail à France 3 Alsace, qui s'est suicidée fin 2010 pour dénoncer le harcèlement moral dont elle se sentait victime, qui a lui écrit, juste avant l’audience le message de soutien suivant: 
"Bonsoir Monsieur,

Nous souhaitons très fort, pour vous et pour toutes les victimes de faits de harcèlement moral, que la justice prenne la mesure des dommages générés par les comportements pervers de certains managers et impose  aux fautifs de participer à la réparation des dommages qu'ils ont causés.

 Bien cordialement .
 
Jacqueline"
 
* Communiqué de presse 
 
"Harcèlement moral au travail à France Télévisions.
 
LA NOUVELLE PRESIDENTE FACE A UN PREMIER PROCES HORS NORMES.
 
Un 4ème procès rarissime, cette fois pour faute inexcusable, dans un dossier de harcèlement où une entreprise publique, France Télévisions, a déjà été condamnée à trois reprises !
 
C’est une affaire hors normes qui sera au cœur des débats, le 2 novembre prochain, au Tribunal des Affaires de Sécurité sociale (TASS) de Lyon. Tout, en tous cas, concoure à donner un caractère exceptionnel à cette audience, épilogue de 15 ans de batailles pour le salarié demandeur.
Y compris le fait qu’il s’agira du premier procès, dans un dossier de harcèlement moral au travail, où Delphine ERNOTTE-CUNCI, nouvelle Présidente de FTV, mais aussi ex-numéro 2 de France Télécom, pourra faire connaître sa position…

Le Tribunal des Affaires de Sécurité sociale (TASS) de Lyon examinera, lundi 2 novembre à 9 heures, une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de France Télévisions dans les séquelles du harcèlement moral qu’elle a fait subir, pendant 10 ans, à l’un de ses anciens salariés.
 
Comme la Cour de Cassation l’a notamment précisé, dans une série d’arrêts concernant les maladies professionnelles liées à l’amiante, les exigences en la matière sont aussi lourdes que claires : « En vertu du contrat de travail, l’employeur est tenu envers le salarié d’une obligation de sécurité de résultat, notamment en ce qui concerne les maladies professionnelles (…). Le manquement à cette obligation a le caractère d’une faute inexcusable, au sens de l’article L. 452-1 du code de la sécurité sociale, lorsque l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver » (Cass. soc., 28 février 2002).
 
Ici, les juges auront donc, en substance, à déterminer l’éventuelle responsabilité de France Télévisions dans une affection psychologique que la Sécurité sociale a déclarée « d’origine professionnelle » fin 2011, et qui cause à ce journaliste, ex-Rédacteur en chef à France 3, une IPP (Incapacité Permanente Partielle) dont le taux a été évalué à 33 %.
 
Et à ce stade, compte tenu de la procédure elle-même, l’affaire est déjà suffisamment rare pour être remarquée.
 
S’il peut se révéler difficile pour un salarié de prouver le harcèlement moral au travail, il est souvent bien plus difficile encore, même pour une victime avérée, de parvenir jusqu’à une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur dans les séquelles de ce harcèlement.
 
Difficile d’abord parce qu’il s’agit d’affections psychologiques qui ne sont inscrites dans aucun tableau de maladies professionnelles. Et, comme le dispose le Code de la Sécurité sociale, elles ne peuvent donc être reconnues d’origine professionnelle que lorsqu’il est établi que la « maladie caractérisée » est « essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime » et, autre condition dans ce cas, qu’elle « entraîne un taux d’incapacité permanente d’au moins 25 % ».
 
Une étape qu’à peine quelques dizaines de dossiers réussissent à franchir, chaque année en France, devant les Comité régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.
 
Difficile ensuite, parce que l’éventuel lien entre maladie professionnelle et harcèlement moral au travail ne peut bien sûr être établi que s’il y a effectivement eu harcèlement.
 
Et c’est là que ce dossier prend un caractère assez exceptionnel.
 
A la barre, les juges lyonnais vont en effet retrouver une entreprise qu’ils ont déjà condamnée pour « exécution déloyale du contrat de travail » et « harcèlement moral de gestion » (KIEFER c/ FRANCE3, Prud'hommes de Lyon, 6 octobre 2005).
 
Une condamnation, qualifiée d’« historique » par les syndicats, dont l’entreprise n’a pas fait appel, mais qui n’a rien changé, pendant les 5 ans qui ont suivi, ni pour le harceleur, ni pour sa victime restée dans l’entreprise. En 2013, les juges y reviendront ainsi, en écrivant : « Si la société France Télévisions a accepté cette décision dans un souci d’apaisement, elle n’a pas pour autant régler (sic) la difficulté en refusant d’entamer un dialogue avec Monsieur KIEFER sur les errements passés et n’a pas, ainsi que cela résulte de ses écritures, reconnu qu’elle était réellement en tort et que Monsieur KIEFER avait été harcelé ».
 
Résultat : un salarié dont l’état de santé a continué à se dégrader, jusqu’à un licenciement pour « inaptitude » en 2010. Et des juges qui vont retrouver là une entreprise publique qu’ils ont, en fait, déjà condamnée non pas une, mais finalement trois fois dans ce même dossier ! Avec, en sus de la condamnation de 2005, deux condamnations qu’ils ont liées à ce « harcèlement moral de gestion » et prononcées à Lyon, en 2003 et 2013, pour le licenciement abusif de ce journaliste, mais aussi, auparavant, de son épouse (alors elle aussi cadre à France 3 depuis 20 ans). Du jamais vu !
 
Du jamais vu, mais…
 
Mais du jamais vu qui n’a, visiblement, pas dissuadé ce même employeur de refuser de concilier dans la procédure en cours. Ni de justifier son refus, dans un courrier adressé à la Sécurité sociale en mars 2013, en écrivant que France Télévisions « considère n’avoir commis aucune faute au préjudice de [sa victime] » !...
 
Une prise de position qui a rendu ce 4e procès inéluctable. Et qui devrait surtout achever de donner une tournure encore plus singulière à cette affaire, déjà marquée du double sceau du gâchis humain et de la gabegie financière (d’argent public).
 
Car si les trois précédentes condamnations sont largement imputables aux décisions coupables prises par d’anciens responsables de France Télévisions, et en particulier, comme il a aussi été écrit par les syndicats à propos du harcèlement moral, à la « gestion inhumaine » de l’équipe PFLIMLIN (à l’époque Directeur général de France 3), c’est donc finalement « sous la présidence » de Delphine ERNOTTE-CUNCI , arrivée à la tête du groupe public fin août dernier, que cette nouvelle audience va se dérouler.
 
Quelle position, quelle politique France Télévisions choisira-t-elle d’y afficher ?
 
L’enjeu, s’agissant d’une affaire de harcèlement moral au travail, est sans doute loin d’être banal pour sa nouvelle Présidente et… ex-numéro 2 de France Télécom.
 
Et il sera d’autant moins banal que le 5 janvier dernier encore sur France Inter, le Chef de l’Etat a eu l’occasion de rappeler clairement la position de l’actionnaire unique de France Télévisions à l’égard du harcèlement, qui en France, soit dit en passant, constitue tout de même un délit.
 
Interrogé par un auditeur, justement à propos de cas de suicides à France Télévisions, le Président de la République a ainsi sobrement, mais fermement répondu à l’antenne : « Il y a du harcèlement, cela peut arriver. Il y a du malheur, il y a de la détresse. Et notamment dans une entreprise publique, ce n’est pas supportable. Ce n’est acceptable nulle part ».
 
Ouverture de l’audience le 2 novembre à 9 heures au TASS de Lyon."

Espérons donc  que cette nouvelle étape judiciaire soit couronnée de succès et surtout utile afin d'éviter à d'autres salariés de FTV de connaître les mêmes déboires que  Thierry Kieffer.

Nous vous tiendrons au courant et d'ici là, les 5 LETTRES.
 

TF1 modifie immédiatement ses programmes face à la vague d'attentats qui endeuille notre Pays.

Plus de 3,65 millions de téléspectateurs sur regardé TF1 qui a basculé vers 22h50 son antenne en direct sur le plateau de LCI avec Rebecca Fitoussi et Axel Monnier juste après le match de football entre la France et l'Allemagne au stade de France où les premières explosions ont eu lieu.
 
Face à l'horreur et aux atrocités, aux nombreuses victimes vers qui vont les pensées de tout un Pays, TF1 première grande chaîne premium a sans hésité choisi d'informer les français minute après minute sur la situation notamment l'état d'urgence proclamé sur l'ensemble du territoire.

vendredi 13 novembre 2015

France Télé aurait payé à "Agences publics" presque 411.000 euros sans "justification comptable"!

Le SNPCA-CGC qui est à l'origine de "la plainte pour favoritisme concernant entre autres tout un tas de contrats passés sans appel d'offre ou mises en concurrence et ce en violation des règles européennes transposées en droit français" instruction judiciaire dans laquelle le juge Renaud Van Ruymbeke a déjà placé quatre mise en examen dont Carolis, Bygmalion et Millot lui-même et   placé sous statut de témoin assisté entre autres Pflimlin et Ajdari son ex financier, vient de découvrir avec stupéfaction la page 32 de "Marianne" du 13 au 19 novembre d'un dossier intitulé "Après Bygmalion l'affaire "AGENCES PUBLICS"



Le SNPCA-CGC a immédiatement transmis l'article à Maître Pierre-Olivier Lambert afin qu'il puisse l'intégrer à la plainte en cours et demander un supplétif 

Rappelons que la plainte pénale où la CFDT et le SNJ se sont également portés partie civile concerne des dizaines de millions d'euros [Voir un précédent dossier de Marianne "Le Naufrage de France Télévisions] comme par exemple les contrats passés avec "les cabinets Bain, (11, 3 millions d’euros) et Ineum  (3,06 millions d’euros)...", les contrats passés avec Bygmalion sont en "montants" de "moindre volume"....ils représentent  tout de même de novembre 2008 à septembre 2013, soit les présidences Carolis et Pflimlin, quasiment 2,5 millions deux millions d'euros  [incluant les 215.000€ de BM Consulting] que France Télévisions et ses filiales ont payé aux entreprises de Bastien Millot (Bygmalion et BM Consulting): 1,2 M€ environ sous présidence Carolis et environ 1,3M€ sous présidence Pflimlin


Golomer godille sec après la sortie de grève des JRI.



Golomer godille sec après la sortie de grève des JRI. 

Chacun pouvait penser après le mouvement de grève des JRI de France 2 - extrêmement suivi - que la pression retomberait. Il n’en est rien visiblement.

Chacun aurait pu croire que Pascal Golomer nommé il y a peu pour succéder à son mentor Thierry Thuillier était soutenu par celle qui l’a nommé. De moins en moins évident. Ce ne serait là qu’une façade. Il se murmure même dans les étages supérieurs de France télé que « la godille » le sobriquet dont il est gratifié, serait sur la sellette. La façon dont il a négocié la sortie de grève aurait même été un test !

Reste un tout léger détail après la mobilisation; la nomination du futur chef de service des JRI de France 2. Si beaucoup en interne doutent du sérieux de la consultation – les noms des deux compétiteurs sont connus depuis des mois – l’un des deux étant le frère du patron de la rédac de France 2 Eric Monnier (ex France 2 et ex « Éléphant ») nommé par Thuillier (nouvellement recruté chez « Éléphant ») qui selon nos informations négocie son départ. 

Le même Jean-François Monier qui ne comprenait pas pourquoi 95,5% des JRI de France 2 faisaient grève il y a quelques jours et qui aurait  déjà concocté un programme « pas piqué des vers pour le service JRI »….histoire de remonter tout le monde contre soi ! Un programme à faire  « baver » la direction qui risque bien pourtant de hérisser le poil à toutes celles et tous ceux des 95% à avoir fait grève : en un mot comme en cent «  le TVUPack c'est formidable, le JRI/Monteur c'est génial et les amplitudes horaires pas un problème….genre marche ou crève ! ».

L’autre présent dans le service depuis 5 ans comme chef de service adjoint auprès de l’ancienne chef de service Nadine Picard basculée avec un titre de rédactrice en chef apparemment au service « photos » [celles qui seraient diffusées dans le grand écran des éditions des JT mais sans certitude, toujours pas d’organigramme en interne !] qui avaient  mis un zèle tout particulier à appliquer assez « brut de décoffrage » les directives musclées de Thuillier.



Les professionnels du secteur qui avaient pendant les quatre jours du conflit et les  vingt heures de négociations, travaillé aux contours du poste, n’auraient-ils finalement été ni entendus, ni compris ?!



Leur désir de faire table rase du passé et d’avoir pour les diriger un responsable qui communique, qui traite humainement les problèmes et qui proche de ceux qui composent le service JRI de France 2 peut ainsi en faire aussi valoir les arguments notamment face à une direction de l'information qui n'a de cesse de passer en force comme avec le TVUPack, est-il déjà enterré ?!



C’est en tout cas selon nos informations, ce n’est pas la tournure que cela prend.



Il se pourrait bien, le cas échéant, que le choix du « rameur en chef » de la Rédaction entraîne une nouvelle levée de boucliers et toute une série de réactions en chaîne dont l’ampleur est pour l’heure difficilement mesurable.

jeudi 12 novembre 2015

Le nombre de salariés vidés entre-t-il dans les primes sur objectif que doit percevoir Ernotte ?

Le licenciement pour faute grave donc sans préavis et sans indemnité dont Pierre Nicolas journaliste/Présentateur après 35 ans d'antenne dans la région Midi Pyrénées vient d'être victime et dont le blog CGC Média s'est largement fait l'écho - encore dernièrement avec ce tract "Un arrière-goût d'Orange amer à France Télé: viré pour faute grave le jour où il enterre sa maman" -  n'a pas fini de faire couler d'encre.

L'intersyndicale SNJ, Sud, SNPCA-CGC et CFDT vient d'ailleurs de publier une première réaction à ce sujet qu'elle qualifie tout naturellement d'"IGNOBLE". (ci-après)

Il ne devrait pas être le seul !  Selon nos informations, depuis que l'ex Orange a déclaré au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 la chasse " à l'homme blanc de plus de cinquante ans" en surnombre à France Télé, le recensement de cette catégorie toute particulière à abattre aurait déjà commencé et serait étendu à celles et ceux à la productivité discutable qui pourraient partir eux aussi avec des clopinettes !

Le blog CGC Média s'interroge sur les critères retenus dans le versement des primes sur objectifs [estimées à plus de 100.000 euros qui s'additionneraient à un salaire semble-t-il bien supérieur à celui de Pflimlin,  toujours selon nos informations] que celle que "Schrameck and co" propulsait à France Télé le 23 avril dernier,  pourrait percevoir.

L'affaire ne va évidemment pas en rester là et si de telles considérations comme la réduction drastique de la masse salariale et/ou le nombre d'ETP dégagés entraient en ligne de compte, outre le scandale que cela provoquerait, les répercussions seraient à de nombreux niveaux incommensurables!

 

"Visitez VULGARIA le nouvel espace à thèmes de France 3 Auvergne"...la CFDT n'y va pas avec le dos de la cuiller!

Dans un tract  intitulé "FICHAGE, FLICAGE, SEXISME ET ALLUSIONS RACISTES : VISITEZ VULGARIA LE NOUVEAU PARC A THÈMES DE FRANCE 3 AUVERGNE" (en bas de post)  la CFDT qui n'est pas prête à "lâcher l'affaire" du fichage des salariés tout comme la CGC, le SNJ et SUD, en remet une couche.
Les fiches dont Ernotte avait publiquement nié l'existence avant de déclarer vouloir les détruire puis en être interdite par une décision de Justice alors même qu'elle défendait, couvrait voire promouvait celles et ceux qui en sont à l'origine, refont donc parler d'elles.
Comme le dit le tract, diverses procédures  sont en cours...le blog CGC Média vous propose donc d'en découvrir le contenu qui parle de lui-même.
"On sait depuis l'été dernier que "l'affaire" des fiches à France Télévisions, est partie de France 3 Auvergne. On découvre peu à peu qu'il ne s'agit pas d'un hasard mais que le symptôme apparait dans une station gravement malade d'une partie de son encadrement et de sa Direction.
À l'origine, il s'agit de fiches dites "Revue de Personnel". Elles atterrissent dans les mains des salariés fichés.
Ils y découvrent des commentaires et annotations totalement opposés à ceux consignés sur les entretiens individuels annuels. Une méthode qui suit à la lettre ce qu'en attend la DRH parisienne à savoir: prouver que dans les EIA: ON NE SE DIRAIT PAS TOUT ! Ou même rien, et qu'en fait, un cadre ne peut vraiment dire en face à un subordonné ce qu'il pense de lui... que dans son dos !
Plusieurs salariés ont déjà donné pouvoir à notre avocat pour poursuivre France Télévisions aux Prud'hommes dans le cadre de notre action commune CFDT, SNJ, CGC, SUD.
Ceci dit, quand on rentre dans le détail, on comprend l'impérieuse nécessité pour l'encadrement, la DRH régionale et nationale de mettre en œuvre cette "revue de personnel".
Voici un entretien annuel de journaliste où on ne relève aucun point vraiment négatif. Il est d'ailleurs félicité pour sa "force de proposition" de sujets et sa "présence à l'antenne". Son Rédacteur en Chef envisage de le tester sur des remplacements d'encadrement.
Mais, comme un mauvais poisson d'avril, voilà la fiche qu'on accroche dans son dos: aucun point positif!
D'après ce document, notre collègue "assure ses missions de manière aléatoire", "sans préoccupation des moyens alloués", est rétif "au fonctionnement transverse", "ne manifeste pas d'intérêt pour la dynamique d'équipe".
On comprend donc pourquoi, comme certains autres de ces confrères de cette même rédaction, notre collègue va intenter un recours en justice contre sa hiérarchie et son entreprise, par le biais de notre action. Et on comprend qu'il ne comprenne pas que certains syndicats soient finalement si magnanimes avec la hiérarchie et refusent d'aller embêter la Direction, au moins, devant les prud'hommes.
Mais à Chamalières (siège de la station), ces fiches ne sont en fait que les effluves qui s'échappent par inadvertance d'un tonneau nauséabond. Les mains gantées de latex et une pince à linge sur les narines, quand on y plonge, qu'est-ce qu'on y trouve ?
Des "On n’est pas chez les sauvages ici !" à un journaliste originaire d'outremer...
"j'ai un dossier sur toi" à un autre aux ascendances maghrébines.
Des propos à connotation raciste, des menaces à peine voilées, des dossiers instruits dans l'ombre et uniquement à charge à l'encontre de certains.
Des petites enquêtes en douce, dans le seul but de prendre untel en défaut. Et, dans la plus pure tradition "chamalièreresque", tout cela doit, bien sûr, rester "un problème local", comme dit le Shérif dans Mississippi Burning.
Des problèmes qui donneront lieu, bien sûr, à des procédures spécifiques, qui coûteront, naturellement, des condamnations et de l'argent à France Télévisions et lui offriront, évidement, une nouvelle fois, une excellente publicité !
Dans ce "Camping des Flots Bleus", les femmes ont bien sûr leur emplacement réservé à l'année. Propos sexistes ou tendancieux, en direct ou en conférence. Comme le fameux "les femmes sont moins à l'aise à l'antenne" à propos de sous représentation des femmes dans une campagne politique. Là ils ne sont pas niés par la Direction, mais selon elle ils sont, soit mal compris, soit "sortis de leur contexte"... Des traits d'esprit, mais le plus souvent du ou des mêmes auteurs. 
Sur ce, la rédaction se disant que décidément "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui",  vote une motion de défiance pour demander à être délestée des éléments déviants de la hiérarchie. Il est bon de préciser que cela, bien sûr, ne concerne pas tous les cadres, seulement une petite minorité, mais couverts par la haute hiérarchie régionale et du pôle, puisqu'elle reste muette sur ces problèmes.  Coupablement muette. Informée de ces problèmes, elle n'a pas bougé d'un poil, pas une enquête, pas un rapport, pas un mail, même pas un coup de fil. Hiérarchie confortée, potentielles victimes ignorées, salariés effarés. La direction pense sans doute que le consensus feutré qui sévit dans ce pôle Sud Est permettra d'étouffer les problèmes et d'épuiser les réfractaires. C'est généralement un mauvais calcul.... Il reste encore quelques histoires croustillantes à raconter. La CFDT soutiendra, y compris juridiquement, celles et ceux qui veulent lutter pour un minimum de dignité. 
Fichage, flicage, racisme à fleur de peau, propos déplacés sous une chape de silence. Et pourtant, juste sous la surface, le sismographe frémit. Contre toutes les prévisions, France 3 Auvergne pourrait bien se réveiller..
Paris, le 9 novembre 2015"

mercredi 11 novembre 2015

Patino l’ex numéro 2 de Pflimlin condamné par la 17ème Chambre correctionnelle.

Patino l’ex numéro 2 de Pflimlin condamné par la 17ème Chambre correctionnelle.
 
C’est la septième fois qu’un dirigeant de France Télévisions (ex dirigeant serait plus juste aujourd’hui) porte plainte contre le blog CGC Média pour diffamation ou injure et pour la septième fois la Justice prononce une relaxe.
 
Le 10 novembre dernier, la 17ème Chambre correctionnelle de Paris a condamné Bruno Patino à 3.000€ pour procédure abusive tout comme elle avait condamné pour les mêmes raisons PatricePapet à verser, alors, 2.000 euros au directeur de publication du blog CGC Média. 


Patino prétendait que l'article publié le 5 décembre 2013 et intitulé "Avec Patino « la macromolécule du PAF » François Hollande mais aussi Pflimlin en prennent pour leur grade dans une interview surréaliste qu’il a donne « Edition Multimédia »", s'en prenait à son physique soi-disant  "frêle et menu".


Ben voyons!


La Cour est on ne peut plus clair dans  la motivation de sa relaxe « L'expression dans le contexte spécifique qui est celui du blog relève de l'ironie parfaitement admissible dans le cadre de l'expression syndicale.
Il ne saurait, en l'espèce, être sérieusement soutenu que cette dernière constitue comme le prétend la partie civile "une attaque personnelle, offensante, outrancière et gratuite, visant insidieusement sa taille frêle" » 


La question se pose qui va payer ? Il y a fort à penser que c'est France Télé qui réglera cette condamnation au bout du compte comme elle les a réglées pour l’ensemble des précédents condamnés, entre autre celle de Pflimlin  - le toujours témoin assisté dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion - que François Hollande conseiller d’État nommait le 1er septembre dernier  et que la 17ème chambre correctionnelle condamnait, lui, à 3.000€.
 
Une chose semble certaine, les dirigeants de France Télé qui n’aiment pas le blog CGC Média, n’ont pas hésité à dépenser l’argent des contribuables pour le faire taire…tous ceux, rappelons-le, qui défilaient crayon à la main au lendemain des attentats parisiens pour défendre la liberté d’expression !
 
Ils devraient avoir honte…mais savent-ils au moins ce que le mot signifie ? Quant à Patino qui imaginait probablement "cornaquer" le responsable du blog CGC Média, il devra lui aussi "revoir sa copie"!

lundi 9 novembre 2015

Le conseiller d'État Pflimlin (ex FTV) reçoit de TF1 un cinglant camouflet pour ses autosatisfécits à répétition.

Réponse du berger à la bergère sur les derniers communiqués auto-promotionnels de Pflimlin avant son départ.

Ce lundi 9 novembre, TF1 vient de publier un communiqué (voir bas de page) sur les audiences du groupe intitulé "AUDIENCES OCTOBRE - LE GROUPE TF1 DEVIENT LE PREMIER GROUPE DE TELEVISION"Avec 29% de pda, le Groupe TF1 devient le 1er groupe de TV et réalise la plus forte progression mensuelle.  
Une performance encore plus marquée sur le public féminin avec une pda groupe de 32,3% sur les Frda-50 et 30,4% sur les 25-49 ans."

Le communiqué vient comme un cinglant camouflet aux joues de Pflimlin que François Hollande nommait conseiller d'État et qui, en juillet dernier juste avant son départ de France Télévisions, faisait publier par Jessy Daniac l'ex "Frédéric Olivennnes's girl" aux relations presse corporate, un énième communiqué lénifiant sur la place du groupe de télé public supposé "au plus haut depuis trois ans " !




Il n'y a pas grand chose à ajouter, à part que cette communication outrancière qu'a développée Pflimlin lors du mandat qui lui avait été confié par Nicolas Sarkozy, ne vaut pas que pour les audiences mais pour l'ensemble des chiffres de  France Télévisions.

(communiqué intégral)







Pujadas part pour Téhéran interviewer le Président iranien…Business is business !

Pujadas part pour Téhéran interviewer le Président iranien…Business is business !
 
Selon nos informations, David Pujadas quittera le sol français ce lundi 9 novembre pour aller faire une interview de l’homme fort, président du Conseil et de la République d’Iran  Hassan Rohani.
 
C’est en classe « éco » qu’il devrait partir avec le reste de l’équipe mais en « business » qu’il reviendrait mercredi prochain.
 
Il n’emmena pas cette fois-ci dans ses « bagages » Eric Monnier le directeur de la rédaction de France 2 comme il l’avait fait avec Thuillier lors de son interview de  Bachar al-Assad le 20 avril dernier, trois ans après la mort en Syrie de Gilles Jacquier.



La mobilisation sans faille des JRI de France 2 a porté ses fruits.

La mobilisation sans faille des JRI de France 2 a porté ses fruits.
 
Vendredi 6 novembre 2015 à 18h00, les JRI de France 2 (Journalistes Reporters d'Images) mettaient fin à une grève commencée quatre jours plus tôt pour protester contre leurs conditions de travail.
 
Leur mobilisation sans faille a donc porté ses fruits. Dans le protocole de sortie de grève, la direction  « n'a pu que constater et reconnaître la situation de sous-effectif du service ». Pour tenter d’y remédier, elle  propose « neuf embauches immédiates de CDD dont cinq créations nettes de postes tout en conservant un volume de renfort avec des journalistes pigistes».
 
Elle s’est également engagé à « recadrer les pratiques de la hiérarchie »  mais surtout à « offrir la possibilité aux JRI de déclarer par tous moyens leurs horaires réels de travail » dans un contexte «d'amplitudes journalières anormales, voire illégales ».
 
La direction promet d’«étudier avec les organisations syndicales une montée en charge de 60 à 70 % de production interne des magazines de la rédaction » en assurant qu'« au moins la moitié des tournages du service soit assurée par des JRI CDI ».
 
Sur le poste de «chef de service », celui-ci aura le grade de « rédacteur en chef adjoint », afin de « peser mieux dans la hiérarchie donc sur les choix éditoriaux ».
 
Enfin, s’agissant des conséquences sur leur santé des ondes émises par les nouveaux systèmes de transmission à distance « TV U-Packs » (boîtiers portables équipés de cartes SIM qui permettent d'envoyer les images via les réseaux de téléphonie mobile), si la direction a souhaité maintenir l’utilisation en cours, le dossier fera l’objet d’un processus d’une consultation des instances représentatives du personnel notamment le CHSCT.

dimanche 8 novembre 2015

Thierry Thuillier l'ex lieutenant info de Pflimlin recruté par Emmanuel Chain.

Thierry Thuillier l'ex lieutenant info de Pflimlin recruté par Emmanuel Chain.
Il y a quelques mois, après que  « Schrameck and co » ait propulsé l’ex Orange à France Télévisions, il quittait le groupe où Pflimlin l’avait promu. Il partait tait pour s’occuper des « Sports » à Canal +…un secteur qu’il affectionnait particulièrement à l’en croire.
Quelques semaines plus tard, il était débarqué du poste et prié de rester chez lui en attendant…En attendant quoi ? Il semble que Thuillier n’ait pas eu « la patience » d’attendre.  
Emmanuel Chain l’a confirmé en milieu de semaine sur son compte Twitter : Thierry Thuillier rejoindra, dès la semaine prochaine, « Eléphant », la société de production d’Emmanuel Chain et Thierry Bizot. Il sera chargé de développer une nouvelle offre de magazines et de programmes de flux.
Il met fin pour l’heure aux quelques mois d’errance dans lesquels il se trouvait.

Un arrière-goût d'Orange amer à France Télé: viré pour faute grave le jour où il enterre sa maman.

Un arrière-goût d'Orange amer à France Télé: viré pour faute grave le jour où il enterre sa maman.

Pierre Nicolas, journaliste/présentateur visage familier de France 3 qui incarnait depuis 35 ans la région Midi-Pyrénées arbitrairement évincé de l'antenne du jour au lendemain dans un premier temps, reçoit sa lettre de licenciement pour faute grave le jour où il enterre sa maman.
 
La grande classe, quoi !!!!! 

Il fallait lourder le "nuisible" sans rien !!!!! La formule est dans la lettre de licenciement de 3 pages (extrait ci-après): "nous pourrions trouver dans votre  attitude une intention de nuire à l'entreprise".

Le blog CGC Média qui bien évidemment s'associe à sa douleur, ne pouvait que traduire ce que peut ressentir aujourd'hui  "Pierrot" comme l'appelait toute une région en détournant la plaquette de l'époque et en collant sur son indéfectible sourire une banane inversée qui en dit long!

 
 
Extrait de la lettre de licenciement:
 
"Il apparaît donc clairement que votre départ brutal de l'entreprise a fortement impacté l'antenne de France 3 Midi-Pyrénées et son organisation sur plusieurs semaines.
 
Votre comportement est d'autant plus choquant, tant pour la direction d'entreprise que pour le collectif de travail dont vous faites partie, en raison de votre grande ancienneté et de votre expérience reconnue de journaliste professionnel.
 
Vos arguments sont incohérents et ne saurait excuser une attitude dans laquelle nous pourrions trouver une intention de nuire à l'entreprise.
 
Nous vous avons écrit pour vous alerter sur la gravité de vos actes et les conséquences de ce départ. En vain puisque vous n'avez pas repris votre activité ni même envisagé de le faire. C'est le 14 octobre que vous nous avez adressé à un arrêt  de travail de quinze jours...."
 
Souvenez-vous, le 14 octobre dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Après viré de l'antenne, Pierre Nicolas "homme blanc de plus de 50 ans" viré tout court de France Télé et pour faute grave ! Ça coûte moins cher..."

La genèse de l'histoire remonte à novembre 2014....où comment faire craquer une homme, le priver d'antenne, le placardiser, lui chercher une première faute sans succès et lui en trouver une nouvelle pour finir par l'humilier en le licenciant  pour faute grave donc sans le moindre préavis et la moindre indemnité (après 35 ans de maison) à quelques semaines de la retraite.

Le 28/11/14 Le blog CGC Média écrivait dans son post "Viré de l'antenne de Midi-Pyrénées comme un moins que rien avant le départ de Pflimlin" : "Viré comme un malpropre ....tout juste trouverez-vous sur place près de la machine à café la dernière promo pour l'émission du 21 novembre dernier".

S'il fallait donner un conseil à Pierrot sur la suite à donner à cette pitoyable mascarade qui en dit long sur la suite à France Télé, c'est de se battre et de saisir les juridictions concernées pour faire valoir ses droits, son honneur et  condamner les pratiques  de l'entreprise.

Nous sommes tous des Pierrot.