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samedi 29 mars 2025

Motion de défiance au CDE (*) de France Télés…Les personnel en ont marre des méthodes de gestion brutales à tous niveaux de l’entrepise.

Motion de défiance au CDE (*) de France Télés…Les personnel en ont marre des méthodes de gestion brutales à tous niveaux de l’entreprise.

(*) Le CDE c’est le Centre de Diffusion et d’Echanges, situé au Siège de France Télés. C’est de là que sont diffusées les chaînes France 2, France 3 National, France 3 PiDF (Paris Ile de France), France 4 et France 5 mais également de nouvelles activités comme le non-linéaire (Okoo, Replay Ftv…).

Le ras-le-bol des salariés dans ce secteur est palpable. 

Les conditions totalement abracadabrantes du récent licenciement d’un des leurs ces derniers jours qui fait, du reste l’objet d’une saisine de la CNIL par la CGC Audiovisuel et en toute logique d’une procédure judiciaire à suivre, vient d’être le goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

C’est la réintégration immédiate que réclame le syndicat qui a déjà annoncé, qu’en cas de refus, dès la nomination d’une nouvelle tête à la présidence de France Télévisions courant mai, il lui demander de revenir sur certains de ces licenciements qui se multiplient juste avant l’inéluctable départ d’Ernotte qui selon toute vraisemblance, ne sera pas en mesure de se déclarer !

La coupe est pleine. C’est dans ces conditions que 98% du personnel du CDE (soit 54 sur un nombre total de 55 collaborateurs) a voté une motion de défiance contre sa hiérarchie.

Il semble évident que ce qui prévalu a franceinfo tv avec une défiance votée à 87%, s’applique dans ce service interne de l’entreprise et commence redisons-le par la réintégration immédiate du professionnel viré pour donner une leçon à tous ceux qui osent s’exprimer et dénoncer des méthodes d’un autre âge.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir le texte :

MOTION DE DÉFIANCE DES PERSONNELS DU CDE

 

« Nous, salariés du CDE (chefs d’exploitation, chefs de chaînes, chargés de contrôle qualité, gestionnaires de conduite d’antenne), exprimons aujourd’hui notre défiance envers notre direction.

Depuis son arrivée, Madame Le Brestec, directrice du CDE, suscite de vives inquiétudes concernant la gestion des équipes. En effet, depuis deux ans et demi, nous sommes confrontés à des méthodes de management aux conséquences néfastes pour notre santé qui ne sont pas sans répercussions sur la mission du CDE.

Une gouvernance rigide et brutale s'est installée, engendrant une relation toxique entre nos managers et nous, réduisant nos capacités à accomplir nos tâches en raison de méthodes contreproductives et démotivantes sur fond d’autoritarisme.

De nombreux faits ont été relevés, confirmant l’effondrement de la relation de confiance entre nous et cette direction. Plusieurs alertes ont été émises, notamment auprès des instances, la plus significative étant survenue après la grève de décembre 2023. Toutefois, la direction semble ne pas avoir pris la mesure de cette situation, générant ainsi un sentiment de mépris, d’abandon, certains services étant livrés à eux-mêmes pour assurer au mieux leurs missions.

Cela s’est traduit par une série de faits non exhaustifs, qui nous laissent particulièrement inquiets quant aux réelles intentions de cette direction, dont certains événements ayant conduit bon nombre d’entre nous à vivre une souffrance psychologique accrue (pleurs, anxiété, dévalorisation, irritabilité, sentiment d’être poussés à bout).

Voici quelques exemples :

Lors de la mise en place de la "Control Room", des attitudes autoritaires et dévalorisantes ont été régulièrement observées, telles que des convocations répétées pour des motifs infondés. Des entretiens de recadrage ont eu lieu, jugeant certains agissements contraires à nos prérogatives ou des manipulations de nos outils ne relevant pas, d’après cette direction, de notre périmètre ou de notre champ de compétence. Toute initiative faisant régulièrement l’objet de remontrances.

Des menaces explicites ou implicites, concernant la sécurité de l’emploi ou des sanctions professionnelles ont été proférées à l’encontre de certains d'entre nous, ressenties comme de l’intimidation.

La dernière en date a concerné notre collègue Yves Vaillant, reconnu pour son professionnalisme et sa disponibilité indiscutables, qui a été mis à pied et licencié sans sommation.

Cette décision brutale et arbitraire est intolérable et a profondément marqué les esprits des équipes du CDE. Elle nous laisse penser que cette direction souhaite volontairement créer un climat de crainte et de suspicion au sein du CDE et au-delà.

À la suite de la consultation d’un cabinet de psychologues du travail, mandaté par la DSQVT, les conclusions ont été sans appel : souffrance, démotivation et perte de l’estime de soi. Pourtant, aucune mesure n’a été mise en place depuis la remise de ce bilan plus qu’inquiétant.

La mise en place d’un médiateur, fortement recommandée par les membres de la commission de suivi, n’ayant jamais vu le jour, interroge sur les réelles volontés de la direction d’améliorer la situation.

Les nombreux arrêts de travail comptabilisés par cette direction devraient interroger sur les effets dévastateurs de ce management, qui impacte notre santé physique et mentale. Parmi les signes de mal-être : troubles du sommeil, fatigue excessive et stress chronique. Nous regrettons que ce management tienne parfois des propos discriminatoires sur la situation familiale des salariés et ne respecte pas certaines préconisations médicales.

Le non-respect du planning de référence, dans certains services, a entraîné des difficultés pour organiser et concilier vie personnelle et professionnelle. De plus, de nombreux congés souhaités n’ont pas été acceptés. Mme Le Brestec a rédigé une note de service sur la gestion des congés, qui était en contradiction totale avec l’accord d’entreprise.

Ce n’est qu’après l’intervention d’un syndicat que cette note a été rectifiée. Au sein du service de préparation de la diffusion, le manque de concertation est flagrant entre les salariés et leur management concernant les congés, qui sont systématiquement imposés sans justification ni conciliation.

En ce qui concerne la politique de non-remplacement, celle-ci nuit à l’équilibre des salariés face à une charge de travail de plus en plus lourde, dévalorisant ainsi nos métiers. Pour combler les postes vacants, l’emploi de prestataires formés à la va-vite contribue au malaise.

Le climat de suspicion et de contrôle constant instauré par la direction, à travers des méthodes infantilisantes, a exacerbé la situation. Une note de service demandant au chef de chaîne de surveiller la présence des techniciens en Control Room afin de permettre « une traçabilité » a fortement marqué les esprits.

Nous considérons que ces agissements vont à l’encontre des valeurs humaines et professionnelles que France Télévisions se doit de promouvoir, tant pour ses collaborateurs que pour ses téléspectateurs. Un environnement de travail respectueux et bienveillant nous permettant d’exercer nos métiers avec professionnalisme et exigence est essentiel à l’accomplissement de notre mission collective.

Pour ces raisons, nous exprimons par cette motion notre refus de continuer à accorder notre confiance à cette direction et exigeons que toutes les mesures soient prises afin que nous n’ayons plus à subir ces méthodes dévastatrices.

La motion a été adoptée par 98 % du personnel ayant pris part au vote soit un total de 54 collaborateurs sur un nombre total de 55 collaborateurs .

Paris, le 28 mars 2025 ».

vendredi 28 mars 2025

Les caisses sont vides, archi vides à France Télévisions mais Muriel Pleynet recrute Myriam Ankaoua de LCP.


Les caisses sont vides, archi vides à France Télévisions mais Muriel Pleynet recrute Myriam Ankaoua de LCP.

Les caisses sont vides, archi vides à France Télévisions, le déficit voté en Conseil d'Administration, entres autres par la DGMIC c'est-à-dire la Tutelle donc le ministère   de près - 42M€ annoncé à quasiment à quasiment  -76M€ d’euros les cadres du groupe, mais à peine nommé à la tête de Franceinfo tv, Muriel Pleynet, recrute Myriam Enkaoua, visage de LCP qui quitte la chaîne parlementaire et rejoint la chaîne d’info en continu  pour présenter une tranche 17/20 heures à partir du 11 avril prochain.

Myriam Enkaoua et Muriel Pleynet se connaissent depuis très longtemps et sont quasiment amies depuis toujours.

A quoi sert Laurence Bloch après les fables de la rue de Valois distillées par la DGMIC ?

A quoi sert Laurence Bloch après les fables de la rue de Valois distillées par la DGMIC ?

Le doc de la DGMIC signé Rachida Dati et intitulé « évaluation de la mise en œuvre de la réforme de la gouvernance de l'audiovisuel public» autrement dit la feuille de route qu’attend Ernotte pour faire bosser sa « task force » (externe, selon nos sources) afin de concocter les « trente pages » que requiert l’ARCOM pour un projet, n’est qu’un enfilage de perles de plus en plus grosses qui débute par une belle contre-vérité.

Chacun se demande d’ailleurs à quoi peut bien servir Laurence Bloch ? A part prendre rendez-vous sur rendez-vous pour voir qui serait favorable à voter dans la précipitation, un tel maquillage de la réalité ?!  Lobbying quand tu nous tiens...

Sur le plateau de « C à vous » la magazine de Médiawan diffusé sur… - sur quelle chaîne déjà ? Puisque dans quelques jours il n’y aura plus de numérotation concernent France Télés ! - Rachida Dati était allé assurer le service avant-vente, en enchainant les platitudes et les clichés.

«Vous voyez, en Europe, pratiquement tous les pays européens ont rassemblé leurs forces. »  affirmait-elle, ajoutant « J'étais avec mon homologue espagnol qui n'est pas de ma famille politique. [Mais au fait qu’elle est-elle sa famille politique ? ndlr]  Eux, ils ont rassemblé la radio et la télé justement pour en faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence. »

A part répéter en boucle, il faut, il faut, il faut…ou redire et redire la « nécessité » de pourquoi ce qui serait rassembler pour que ça marche mieux, sans dépenser un euro de plus, «  à coût nul » (*) comme le prétend la DGMIC –Tu parles Charles ! –, l’article 1-2 de la propagande valoisienne commence fort et vient contredire d’entrée de jeu, ce qu’a claironné sur la télé publique, la putative Maire de Paris.

1.2. Comparaisons européennes  

Résultant en particulier de la scission de l'ORTF opérée en 1974, la structuration de  l'audiovisuel public français fait désormais figure d'exception en Europe, la plupart des pays  européens ayant adopté une organisation regroupant la radio et la télévision publiques au sein  d'un même groupe »

RIEN QUE ÇA C’EST FAUX et ce n’est pas en donnant  parmi 8 exemples, la BBC qui ne fait plus partie de de l’UE, pas plus que la RTS suisse d’ailleurs ou encore, la RAI italienne, que cela serait plus crédible, face aux 8 autres pays qui ne les ont pas.

(exemples : la BBC britannique, la RAI italienne, la RTBF belge, la RTVE  espagnole, la RTS suisse, l'opérateur irlandais Rté, l'opérateur finlandais Yle etc.). Sur  l'ensemble des pays européens, seuls huit pays ont retenu une organisation séparant les  activités TV et radio (Allemagne, Bulgarie, France, Lettonie, Pologne, République tchèque,  Roumanie et Suède)...  

la RAI italienne, qui ferait soi-disant partie des 8 groupes publics à avoir intégré la télé et la radio, selon le tandem Ernotte/Dati, parlons-en.

En Italie, la radio et la télévision n'ont pas été "réunies" en une seule entité technique ou organisationnelle . Cependant, il existe une coordination importante entre ces deux secteurs Radio et Télé, notamment à travers la « RAI » (Radiotelevisione Italiana), qui est le service public de radiodiffusion et de télévision en Italie.

Voilà qui n’arrange ni les affaires de Dati, ni de la DGMIC dont faut-il le rappeler, Martin Ajdari aujourd’hui à la tête de l’ARCOM, était le patron.

La RAI a été fondée en 1924 sous le nom d'URI (Unione Radiofonica Italiana) pour la radio, puis elle a évolué en 1944 pour devenir la RAI, intégrant progressivement la télévision à partir des années 1950 (la télévision a officiellement commencé en Italie le 3 janvier 1954).

Aujourd'hui, si la RAI gère à la fois des stations de radio (comme Rai Radio 1, Rai Radio 2, Rai Radio 3) et des chaînes de télévision (comme Rai 1, Rai 2, Rai 3), les services radio et télévision soient distincts en termes de contenu et de diffusion.

Ils sont regroupés sous la même entité organisationnelle et financés principalement par la redevance audiovisuelle payée par les citoyens italiens. [Comme en France sauf que le financement ne passe plus par une taxe ou redevance mais par une fraction de la TVA] 

Quant à la TVE pour un «  coût nul », il faut se lever de bonne heure :

(*) Estimation du coût de la "réunification" qui s'est faite progressivement 

Si l’on interprète "réunir radio et télévision" comme le coût de la mise en place de la RTVE moderne (2006-2007), il faudrait examiner les budgets de transition de l’époque. Malheureusement, les données précises sur les coûts initiaux de la réforme ne sont pas facilement accessibles dans les archives publiques. Cependant :

- Le passage à une structure sans publicité a nécessité des investissements pour compenser la perte de revenus commerciaux, estimée à environ 400-500 millions d’euros par an à l’époque.

- La dette historique de RTVE, qui dépassait les 7 milliards d’euros dans les années 2000, a été partiellement absorbée par l’État lors de la restructuration, ce qui représente un coût indirect significatif.

En l’absence d’un chiffre exact pour la "réunification" (restructuration) initiale, on peut dire que la création et le maintien de la RTVE moderne ont coûté à l’Espagne plusieurs milliards d’euros sur les premières années post-2006, avec un budget annuel actuel d’environ "1,2 milliard d’euros"(2023).

Le reste n’est donc que bourrage de crâne avec des références qui sont tout sauf « parlantes » comme celle faite à  « l'Inspection générale des  finances (IGF) dans le cadre de sa mission menée en vue d'accompagner la transformation de  France Télévisions et Radio France » qui ne repose sur rien et sûrement pas sur  « une logique davantage intégrée entre le  média TV, radio et web s'agissant du traitement de l'information, permettant une priorité  donnée au Numérique » que « De nombreux diffuseurs européens auraient  ainsi adopté » !

TOUT ÇA C’EST DU PIPEAU…Outre-Manche, à la BBC à l’anglaise, celle-ci, on dit CROTTE DE TAUREAU

La chute est totalement lunaire :

« Cette spécificité de l'organisation de l'audiovisuel public français a contribué à alimenter la  réflexion menée depuis plusieurs années sur la nécessité de réformer la gouvernance du  secteur afin de rapprocher les entreprises » 

Oser déduire cela après ce qui précède, relève de la méthode Coué ou de l’auto persuasion mais surement pas du réel.

Le site Médias Citoyens qui décortique depuis quelques jours déjà, l'avalanche de sornettes débitées au quotidien pour tenter de faire avaler un bœuf à une couleuvre, ne s'y trompe pas non plus.

Extraits de ses dernières découvertes qui met en parallèle l'avis de ROM fan ernottien sans réserve et le sérieux du rapport de l'IGF.















jeudi 27 mars 2025

L’« étude d’impact » sur la réforme de l’audiovisuel public, que la DGMIC a adressé aux députés de la commission des Affaires culturelles pourrait bien finir devant les juges !

L’« étude d’impact » sur la réforme de l’audiovisuel public, que la DGMIC a adressé aux députés de la commission des Affaires culturelles pourrait bien finir devant les juges !

En plein processus de renouvellement de la présidence de France Télévisions, la note de 22 pages qui a été rédigée dans l’urgence et en toute hâte par les services de Rachida Dati, en l’occurrence la DGMIC (*) pour tenter de faire avaler au Parlement la création de la holding France Médias pour chapeauter quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’INA)  pourrait bien finir très vite devant la Justice, notamment pour un incroyable conflit d’intérêts.

(*)

Avant même de commenter ce document qui prône la création de France Médias pour un coût  nul – sans le moindre chiffre évidemment ! – dont Rachida Dati ministre du gouvernement Bayrou trépigne pour la mise en œuvre au 1er janvier 2026, il serait sûrement nécessaire d’attendre l’élection des députés invalidés comme le révélaient, il y a peu La Lettre et L’Opinion (¤)


A suivre très vite...


L’un des tous derniers soutiens d’Ernotte à France Télés quitte l’Elysée pour la Société générale.

L’un des tous derniers soutiens d’Ernotte à France Télés quitte l’Elysée pour la Société générale.

Alors que l’Arcom annonce le déport d’un de ses  membres avec le même article qu’avait utilisé ROM pour écarter Hervé Godechot du processus de désignation à a présidence de France Télés, le petit monde politico-médiatique bruisse du départ d’Alexis Kohler de l’Elysée.

C’est Emmanuel Moulin qui remplace l’un des derniers soutiens ernottiens ces temps-ci. Ce haut fonctionnaire, ancien directeur du Trésor, proche d’Alexis Kohler tout de même, a dirigé les cabinets de Bruno Le Maire à Bercy, puis de Gabriel Attal à Matignon (2024).

Il aura donc tout loisir de plonger son nez dans le rapport au vitriol de l’IGF après quasiment une décennie ernottienne à France Télévisions et de vite se pencher sur le rapport de la Cour des comptes qui a semble-t-il été avancé à mai prochain et qui devraient lui montrer le niveau de catastrophe industrielle sans précédent qu’un audit dès l’entrée en fonction de la nouvelle tête arrivant à France Télévisions, n'aura aucun mal à mettre en lumière.

« Cette fois, c’est la bonne ! » écrit de Villepin – Paul pour les intimes – dans Politico reprenant un info du Figaro et ajoutant  « Après plusieurs faux départs annoncés par la presse, le secrétaire général de l’Elysée va bien bel et bien quitter la présidence de la République ». 

« Son départ, annoncé jeudi par Le Figaro, aura lieu mi-avril. Le haut fonctionnaire qui aura passé presque huit ans au sommet du pouvoir, va rejoindre une des plus grosses banques du secteur privé la Société générale, selon trois sources au fait du recrutement jointes par POLITICO. » écrit encore le journaliste.

Son poste devrait être précisé vendredi par un communiqué du groupe bancaire français dont Frédéric Oudéa, ex-Inspecteur des finances puis conseiller de Nicolas Sarkozy, est PDG de la dite banque et mari de l’ex-Ministre de l’Éducation et des JO Amélie Oudéa-Castéra qui avait fait trempette dans la Seine.



Qui s’est chargé de l’émission spéciale Volodymyr Zelensky, hier, sur France 2 ?

Qui s’est chargé de l’émission spéciale Volodymyr Zelensky, hier, sur France 2 ? 

Ce 26 mars 2025, France 2 avait bousculé ses programmes pour une émission spéciale consacrée au président ukrainien en déplacement à Paris, interrogé par quatre journalistes européens.

À qui la télévision publique, a-t-elle fait appel cette fois-ci pour fabriquer l’émission en direct depuis le musée de l'Homme, se demandent bon nombre de salariés de France Télévisions car en fin d’émission seul le nom du réalisateur figurait. ?!

Chacun aura pu également remarquer qu’Ernotte A déjà mis en œuvre sa dénumerotation, en supprimant du cadre en haut à droite, le logo de France 2 pour le replacer france.tv ! 



Les chevaux sont lâchés avec le départ programmé d’Ernotte !

Les chevaux sont lâchés avec le départ programmé d’Ernotte !

Comme le blog CGC Média n’a cessé de le dénoncer, article après article, l’ex-Orange et son ex-dircab qu’on ne voit plus guère au Siège de France Télévisions, accélèrent le processus de sabordement avant l’implosion prévue dans quelques semaines.

Les licenciements arbitraires voire totalement bidons auxquels se livrent les derniers thuriféraires ernottiens qui s’extasient à chaque tête qui roule mais devront très rapidement répondre de leurs actes devant la prochaine présidence France Télévisions, se succèdent à la vitesse grand V.

Dans un communiqué commun « Silence ça vire ! » (*), l’alliance syndicale UNSA-CGC revient sur quelques-uns de derniers dérapages survenus à France Télés et dénoncent le climat nauséabond qui règne dans le groupe depuis près d’une décennie.

Point n’est besoin d’explication de texte  pour bien comprendre que la coupe est pleine et que les salariés n’attendent qu’une chose, une nouvelle tête pour l’entreprise afin de réparer le champ de ruines qu’un indispensable audit dès son entrée en fonction,  ne manquera pas de confirmer.

(*)




mercredi 26 mars 2025

Rachida Dati invitée de « C à vous » dézingue Ernotte en direct : « Les coopérations. France 3/ France Bleu, ça ne marche pas »

Rachida Dati invitée de « C à vous » dézingue Ernotte en direct : « Les coopérations. France 3/ France Bleu, ça ne marche pas ».


   

Celles et ceux qui ont regardé une des chaines de France Télés dont le numéro s’affiche encore à l’écran pour quelques jours avant que l’ex-Orange qui a décidé de leur suppression  passe à l’acte, n’ont pas dû en revenir.

Ils n’ont rien compris aux propos qu’a tenus à l’antenne de France 5 celle qui se vante de bien connaitre Tom Cruise ou encore Kevin Costner et pour cause.

Interrogée par Anne Elisabeth Lemoine sur le projet ernottien de holding -  “Vous portez aussi le projet de créer une holding qui chapeauterait les sociétés d'audiovisuel public comme France Télévision et Radio France“  -  l’intéressée a vrillée dans ses tentatives d’explication, prônant le retour au transistor, dénonçant les problèmes de désinformation et menaçant l'audiovisuel public de disparition «Si on n'a plus d'audiovisuel public, qui va écouter ? Comment allez-vous accéder dans les territoires ? »

D’une incroyable vacuité et particulièrement hors-sol, cette intervention affirmant que « Sur la proximité et les territoires, la radio et la télé ne marchent pas », tout en mettant en avant dans la phrase suivante, les modèles européens qui eux “ont rassemblé la radio et la télé justement pour en faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence des plateformes [et l’échec de Salto qui a englouti près de 90M€ d’argent public après seulement 2,5 ans d’existence, c'est quoi ? ndlr], les nouvelles technologies avec en filigrane les problèmes de désinformation“, laisse pantois !

Coupes budgétaires dans la culture, loi narcotrafic, procès Depardieu…Rachida Dati s’exprime

Quel rapport ? Puis surtout, quelle versatilité dans ces propos avec des dérapages incontrôlés à 360°.  

Voilà comment elle tente de promouvoir le projet de holding avec des affirmations jamais étayées par quoi que ce soit, en taclant au passage Ernotte et par ricochet Sibyle Veil pour le lancement d’ICI qui est une catastrophe : « Ça ne marche pas les coopérations France 3 /France Bleu »  

« Ça fait 10 ans que tout le monde en parle. Tous les rapports parlementaires disent la même chose. Quelle que soit la couleur politique.

Alors aujourd'hui, on en fait un enjeu politicien. Moi, j'en fais un enjeu d'intérêt public.

Si on n'a plus d'audiovisuel public, qui va écouter ? Comment allez-vous  accéder dans les territoires ? [Qui parle de la disparition de l’Audiovisuel public, sinon l’interviewée ? ndlr]

Quand je fais le plan culture et ruralité, vous avez des territoires qui n'ont accès à rien. Le seul accès à la culture, c'est sans doute la radio ou la télévision. Eh bien, préservons-la justement rassemblant ses forces, en lui donnant une stratégie plus forte, en regroupant ses moyens et ses forces.” [Comme si, l’Audiovisuel public était en danger de mort !! En quoi la réunion de la télé et de la radio, la  préserverait ? ndlr]

 C’est déjà assez surréaliste mais ça ne s’arrête pas là.

« Sur les Rédactions d'information ? C’est pareil. On a des forces dispersées dans un environnement totalement concurrentiel » assène Rachida Dati, ajoutant « À terme, il sera affaibli pour ne pas dire disparaître.»

«Vous voyez, en Europe, pratiquement tous les pays européens ont rassemblé leurs forces. J'étais avec mon homologue espagnol qui n'est pas de ma famille politique. Eux, ils ont rassemblé la radio et la télé justement pour en faire un groupe solide, fort vis-à-vis justement cette concurrence. » [A part répéter en boucle, il faut, il faut, il faut…encore une fois, pourquoi ce qui serait rassemblé marcherait mieux ?  ndlr] affirme-t-elle encore. 

Avant de dire et redire à l’envi «  Il faut évidemment un audiovisuel fort, rassemblé, efficace. C'est-à-dire : informer, le numérique, la proximité. Voilà ce que je souhaite avec cette réforme de la gouvernance. » [A part répéter en boucle, il faut, il faut, il faut…encore une fois, pourquoi ce qui serait rassemblé marcherait mieux ?  ndlr]

La conclusion assez radicale, devrait surement convaincre le PS et la Gauche sur la nécessité de voter le holding sans parler d’économies, bien entendu !

« Est-ce qu'une seule fois j'ai prononcé le mot d'économies ? Pour moi, cette réforme c'est une vision. Et je veux dire, avant même d'être ministre de la Culture, que j'ai donné une mission à Laurence Bloch, une directrice de France Inter que beaucoup connaissent sur ce plateau pour parler des sujets qu'on entend…Moi, j'ai un attachement pour l'audiovisuel public. Je vais vous le dire, moi j'ai ma Madeleine de Proust, c'est les postes transistors.

D'abord sur les chantiers où mon père était maçon. Ils avaient tous des transistors sur les chantiers. Moi, je travaillais la nuit, j'écoutais la radio. Et j'ai toujours été très intéressée par cet audiovisuel public qui apportait de la culture, de l'information, de l'animation, de la chanson. Et donc, aujourd'hui, dans ce contexte, c’est une question pour moi. »

Voilà qui clôt donc toute discussion et donne plus de corps, à l’indispensable holding/fusion.

Première déflagration pour Muriel Pleynet qui emboîte de suite le pas de Laurent Delpech à France info tv.

Première déflagration pour Muriel Pleynet qui emboîte de suite le pas de Laurent Delpech à France info tv. 
Celle qui a remplacé Laurent Delpech à France Info après la défiance votée contre lui par la rédaction de France Info Tv, n’a pas tardé à se mettre très vite dans les souliers du tout nouveau directeur de l’innovation fraichement promu avec un premier dérapage.  

Elle a immédiatement fait sienne, la rengaine ernottienne « Recul, analyse et décryptage » avec les excuses d’un journaliste de la chaîne après une nouvelle sortie de route, qui ne
s’excusera qu’auprès des organisateurs d’un meeting pour ses propos mais pas des téléspectateurs !! 

France Télévisions étant  spécialiste pour faire effacer de certains blogs les images du service public pourtant payées par l’argent des contribuables, le blog CGC Média a choisi d’en faire ici le verbatim, en donnant le lien pour les images en question.

Voici donc ce qu’a déclaré en direct, l'éditorialiste politique de France info tv :


"Oui je veut faire un rectificatif pour les propos que j’ai tenus sur l’antenne tout à l’heure. J’ai dit que des cris « mort aux juifs » avaient été entendus lors de manifestations. Ce sont des témoignages qui sont partagées sur les réseaux sociaux. Mais les réseaux sociaux ne constituent pas une information en soi or pour l’instant, aucune vidéo certifiée et examinée ne va dans le sens de ce que j’ai dit. De plus aucun journaliste de France Télévisions n’a constaté cela sur place samedi.
Donc j’ai été imprudent. C’est même un euphémisme. J’ai manqué de discernement et je n’ai pas mesuré ma parole, ce qui est grave dans un sujet comme ça extrêmement abrasif ; donc je tiens à présenter mes excuses auprès des organisateurs des manifestations de samedi."

Ça commence très fort, effectivement c’est le moins qu’on puisse dire… Mais tout ça, c’est du provisoire, devrait probablement justifier l’ex-Orange qui, dans quelques semaines aura laissé la place à la nouvelle tête pour prendre les rênes de France Télévisions et revenir sur sa dernière tocade : celle de faire disparaitre la numérotation des chaines  à l'écran !

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés...cette fois-ci, c'est une femme originaire d'Afrique.

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés...suite. Cette fois-ci, c'est une femme originaire d'Afrique.

Les convocations pour entretiens préalables au siège de France Télés s'enchainent tellement vite que la porte des bureaux de la bande des fossoyeurs du Siège n'ont même pas le temps de se refermer, tant les cadences sont infernales. 

Il ne faut surtout pas perdre de temps jusqu'au 18 avril prochain pour virer un max de collaborateurs, avant que chacun réalise que la décennie de terreur qui s'est abattue depuis l'été 2015, s'achève enfin.

Cette fois-ci c'est une femme originaire de Rwanda qui est la cible de l'arbitraire et de l'injustifiable. 

La direction a donné des consignes pour qu'elle ne puisse pas être en télétravail comme le sont  toutes ses collègues  l'empêcher de recevoir le dernier avenant que toutes ses camarades l'ont pourtant reçu, histoire de créer un pseudo contentieux afin de la virer.

Juste avant, elle avait osé réclamer le paiement de sommes dues que la direction  a fini par lui régler 20€ par 20€, après des mois où elle n'avait rien perçu ! Évidemment la salariée ne comprend toujours pas...elle est sidérée par un tel acharnement à son encontre dont elle ne peut que se demander quel en est le sens, elle dont la couleur de peau est plus foncée !!!!! 

Elle qui a pourtant fait une école de journalisme mais que toutes les rédactions ont rejetée. "Tu as un fort un accent pour des reportages qui sont loin d'avoir le niveau" a même osé lui balancer une rédactrice en chef (dont le blog CGC Média garde le nom en mémoire)  qui a un cursus identique au sien -  passée par le CFPJ, elle a intégré Paris Île-de-France d’abord puis a suivi les formations au FTV Université avant de rejoindre le Siège - mais qui a surement, elle, une pigmentation plus adaptée !

Elle dont l'attachement aux valeurs humanitaires ne s'est jamais démenti, vit donc très mal la situation. 

Si elle n'a peut-être pas de colère, la douleur est intense...Impossible de dormir, le tout sur fond de dérèglement psychologique que chacun imagine aisément. Elle en est même arrivée, à vouloir que tout cela cesse...mais pas au prix de sa dignité de femme.

Elle n'a qu'un désir, se battre contre ce déferlement la visant et sûrement pas celui de rester les bras ballants.

Encore un cas de licenciement abusif pour le moins dont va devoir s'occuper la nouvelle tête qui va prendre, dans quelques semaines, les rênes de France Télévisions et que la CGC  de l'Audiovisuel a décidé de saisir.

mardi 25 mars 2025

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés, la direction annonce à un délégué syndical central, ce qui le rend caduc, le licenciement d'un salarié qui n'en a même pas été informé.

Dans la série "On vire à la chaîne" à France Télés, la direction annonce à un délégué syndical central, ce qui le rend caduc, le licenciement d'un salarié qui n'en a même pas été informé.

Comme le blog CGC Média l'a révélé dans un très récent article "La CGC pour l’Audiovisuel demandera à la nouvelle tête qui prendra les rênes de France Télés, de revenir sur les licenciements bidons de ces derniers mois", France Télés qui licencie à tour de bras vient de faire très fort dans l'illégalité la plus flagrante.

Tout d'abord, hier lundi 24 mars au matin, la DRH du Siège a informé un DSC du syndicat premier soutien ernottien,  du licenciement d'un salarié dont le syndicat n'est pas celui qui l'a assisté - les témoignages sont nombreux -  et pire, ce alors même que le salarié n'en était pas encore informé. Ce qui est illégal, faut-il le rappeler.

Pour arranger les choses, la direction raconte que des images que personne n'a vues auraient été à l'origine de la procédure...et CE ALORS QUAUCUNE PLAINTE N'A ÉTÉ DÉPOSÉE COMME C'EST POURTANT UNE OBLIGATION LÉGALE SANS LAQUELLE LA PROCÉDURE EST CADUQUE ÉGALEMENT.

La CNIL, l'inspection du travail comme la Justice sont saisis.







Ernotte mine le terrain de la nouvelle présidence.

Ernotte mine le terrain de la nouvelle présidence.

L'Etat actionnaire va-t-il faire quelque chose pour interdire à l'ex-Orange toute modification impactant la présidence à venir.

Lâchée de toutes parts et comprenant qu'elle devrait quitter l'entreprise dans quelques semaines, le holding qu'elle avait réussi à vendre à quelques sénateurs de Droite comme à certains relais élyséens mais aussi à Rachida Dati, l'ex-Orange mine le terrain pour la suite.

Comprenant qu'elle ne sera plus là à la fin de l'été, qu'il s'agisse de contrats avec les habituelles boites de prod amies qui se partagent le gâteau ou de mesures structurelles ayant des conséquences évidentes sur la les saison à venir jusqu'à la fin de l'année voire jusqu'en 2026, Ernotte prend des décisions unilatérales qu'elle annonce sans avoir ni informé, ni consulté les instances. (*) Comment l'État/actionnaire peut-il tolérer cela ? 

Dernière en date, présentant l’évolution de France 4 qui bascule sur le canal 4 le 6 juin prochain, "la dame du Majestic" (¤) annonce la fin des logos de France 2, France 3, etc. à l’antenne. Seul apparaîtra celui de France.tv, deux exceptions : franceinfo et ICI.

Son adresse aux quelques présents, en plus d'être devenue virale, laisse tout monde pantois. 

Attention, accrochez-vous:

« En regroupant les numéros, cela nous a libéré des numéros et nous a permis de faire plus vite la révolution de la marque » a-t-elle déclaré, faisant fi du fric de dingue estimé à des centaines de milliers d'euros dépensés, il y a quelques mois pour  un. et un n° !


« Sur France 2 et toutes les chaînes du groupe, vous verrez non plus un .2 en haut à droite, mais vous verrez france.tv (...) Pour un môme de 15 ans, le .2  ça ne veut rien dire (...). On ne va pas faire disparaître » les chaînes elles-mêmes, mais « la marque c’est france.tv » a-t-elle cru devoir ajouter.

Méga problème tout de même, c’est que comme d’habitude, l’intéressée n’en a parlé à personne. 

La semaine dernière elle convoqué comme chaque mois « les 200 top managers » pour leur parler de sa non candidature (vraisemblablement) mais pas un mot sur ça. 

Pas un mot, non plus au CSE Central qui s’est réuni dans la foulée et encore moins au Conseil d’administration qui visiblement, n’a pas non plus son mot à dire. 



PS : Ce mardi dans un nouvelle adresse aux cadres, visant le jeu de chaises musicales à la direction de l'info, Ernotte n'en a pas dit un traitre mot. 




(*)