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mercredi 2 juillet 2025

Patrick Cohen humilié par Rachida Dati dans "C à vous", lui fait maintenant la courte échelle et reprend plusieurs éléments de langage pour le Sénat !

Patrick Cohen humilié par Rachida Dati dans "C à vous", lui fait maintenant la courte échelle et reprend plusieurs éléments de langage pour le Sénat !

Dans sa chronique sur Inter ce 1er juillet, après s’être fait ramasser publiquement par Rachida Dati sur France 5, Patrick Cohen lui fait quasiment la courte échelle en reprenant des éléments de langage visant à transformer un échec en tactique politicienne !

Il va même en profiter pour faire la pub dans son invraisemblable chronique «Le rejet de la réforme Dati n'est pas un camouflet » d'un un bouquin qui lui était dédié « Ici me revient le titre d’une de ses premières biographies il y a une dizaine d’années : "Rachida ne meurt jamais"»

Il y tacle aussi « La gauche qui n’a rien compris et n’a pas vu le coup venir » et assure également que pour Dati « C’était un coup monté ».

HALLUCINANT.

Il ajoute « Les opposants à la réforme de l’Audiovisuel auraient grand tort de crier victoire », expliquant même que « Rachida Dati souhaitait l’adoption de cette motion de rejet. Qu’elle a tout fait pour. Que c’était son plan de faire une Duplomb… » !

Sauf que tout ça, c’est du grand n’importe quoi mais surtout c’est la narratif de la rue de Valois, somme toute assez éloigné de la réalité. Il suffisait de voir le tête de celle qui s’est payé la sienne sur les antennes de France télés, au sortir de l’Assemblée.

« Un coup monté » par qui et pourquoi ? Pour tordre le cou à la démocratie ou pour servir de marche pied au Sénat ? A moins que ce ne soit les deux !

Patrick Cohen chante sa chanson « Disons-le crûment : le rejet de ce texte hier par les députés, n’est qu’un trompe-l'œil, une opération d’évitement qui permet à la ministre de la Culture de sauter la case Assemblée nationale, en s’épargnant de longs et incertains débats, et de rebondir directement au Sénat, où la loi devrait revenir dès lundi prochain, en commission de la Culture. »

Puis d’ajouter « L’inflation des amendements déposés par les groupes de gauche, 1150, n’aurait pas permis d’achever l’examen du texte dans les délais prévus, c’est-à-dire avant demain soir. Et pas plus en rajoutant deux jours de débats, ce qu’elle avait obtenu, jeudi et vendredi, c’était trop court. La loi serait restée en plan.

D’où l’idée de se servir de la motion de rejet défendue par la gauche, pour faire une « Duplomb », expression désormais en vogue au Palais-Bourbon. Du nom de la loi Duplomb, qui avait été rejetée par ses propres défenseurs. Rejetée par le bloc central, dans le but de faire échec à l’obstruction de la gauche et de propulser cette loi directement en Commission mixte paritaire. »

Il va même jusqu'à poser la question "Manœuvre astucieuse ou dévoiement irrégulier ?" avant d'"ouvrir une parenthèse" pour s'interroger sur " la clarté et la sincérité des débats parlementaires étant considérées comme un principe constitutionnel" en se demandant "ce qu'en dira le Conseil du même nom". 

"Et de revenir sur cette soi-disant nouvelle « Duplomb », exécutée hier de façon moins voyante" en parlant de Deals avec l’extrême-droite" : "C’était prévu !" ou encore "l'absence d'un centre fort dégarni dans l'Assemblée avec 31 députés présents sur 163 [volontairement, ndlr]"

Seulement voilà, ce n’était factuellement pas une Duplomb et ces explications ne sont que les éléments de langage répétés à l’envi par l’entourage de Rachida Dati pour embobiner quelques sénateurs qui croient encore au retour de l'ORTF comme on croit au Père Noël !

La procédure dite Duplomb  récemment adoptée pour que la discussion d’un projet de loi, l'avait été dans le cadre d'une procédure accélérée pour qu'aucun débat ne puisse avoir lieu, afin d'en priver l’Assemblée nationale et ce pour que celle-ci soit tout de suite renvoyée en Commission Mixte Paritaire. Ce qui n’est pas le cas ici puisque la procédure n’était pas accélérée, impliquant son retour au Sénat dans sa version sortie de la chambre haute (donc pas celle qui votée en commission)

Il faudra de toute façon encore un examen par l’Assemblée nationale après cela. Alors que si on était venu à bout du texte avec les deux jours de séance rajoutés, en plus du lundi matin, à savoir jeudi et vendredi, le risque de finir l’examen du texte à la chambre basse  aurait été fort. Du coup, le texte risquait d’être adopté et il aurait suffi d’un texte conforme du Sénat pour qu’il le soit définitivement !

C’est donc là où Cohen se trompe mais sert avec sa supposée démonstration, les desseins de Dati. 

Quoi qu’il en soit, une dernière lecture devra avoir lieu à l’Assemblée et  on recommencera donc ! 

Patrick Cohen colle ainsi aux les éléments de langage ministériels, en le sachant ou pas – qu’importe d’ailleurs – pour tenter de transformer une défaite en victoire. En tout état de cause, un peu aussi pour servir aussi celle qui lui en faisait voir de toutes les couleurs, il y a peu !

"Du plomb" s’il peut toutefois en être question, c’est uniquement pour l’instant de celui que Rachida Dati a dans l’aile avec sa réforme !

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