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mercredi 12 septembre 2018

Un scandale de plus à France Télés, l’ex Orange augmente le salaire de son dircab Stéphane Sitbon-Gomez de quasiment 20% qui en prime se fait payer 3 ans de RTT !

Un scandale de plus à France Télés, l’ex Orange augmente le salaire de son dircab Stéphane Sitbon-Gomez de quasiment 20% qui en prime se fait payer 3 ans de RTT !

Jusqu’à quand le Président de la République Emmanuel Macron va-t-il tolérer ce pillage organisé de la télé publique ?   

Comme le blog CGC Média le révélait dans son article du 7 septembre dernier « France Télévisions : économies d’un côté sur le dos des salariés, de l’autre augmentations de gros salaires en bandes organisées », le système opaque de rémunération de certains cadres dits dirigeants mis en place dans le plus grand secret – une habitude décidément depuis que l’accord secret signé entre la direction et Marc Chavelot pour la CGT (* fin de post) contre lequel dans un premier temps, la CGC et à présent l’UNSA (une majorité d’ex CDFT) qui font liste commune aux prochaines élections, ont décidé de porter plainte au Pénals’effectue en dehors de l’accord d’entreprise pourtant sensé couvrir l’ensemble des salariés grâce à un système de bandes. 

Extrait :

« Le blog CGC Média vient de découvrir qu’un mécanisme interne hors accord d’entreprise supposé pourtant couvrir l’ensemble des salariés de France Télés permet de payer certains hauts salaires par un système organisé en bandes.



Ainsi certains hauts salaires et autres cadres de direction bon nombre nommés par Ernotte depuis  l'été 2015 – souvent au-delà de 100.000 euros annuels – seraient rémunérés par « bandes » (bande 11, bande 12, bande 13….) en marge donc de l’accord France Télés qui ne compte, lui, que 11 groupes de rémunérations !



Pour chaque bande, une rémunération basse et une rémunération haute. La direction pourrait donc en toute discrétion faire passer certains de ses fidèles lieutenants sur la bande supérieure voire lui faire sauter deux bandes.   



Attention, à condition de rester en dessous de 20% d’augmentation annuelle pour ne pas que Bercy y mette son nez… »

Le Canard enchaîné qui parait ce mercredi 12 septembre n’a pas tardé à débusquer l’un des heureux bénéficiaires, Stéphane Sitbon-Gomez le dircab de l’ex Orange qui voit son salaire augmenter de quasiment 20% pour atteindre un peu plus de 120.000 /an et ce alors même que ce dernier qui déclarait le 24 octobre dernier devant la Présidente de la 11ème chambre correctionnelle du TGI de Paris ne s’occuper que de l’agenda d’Ernotte, l’avait en réalité  déjà minoré alors de 10% avant ladite augmentaion !

En prime, il se fait payer 3 ans de RTT (2016-2017-2018) pour près de 11.000€ - parlez-nous des RTT auxquels pourrait prétendre un cadre de direction (ils n’y ont logiquement pas droit) et dont le salaire n’est pas régi par l’accord collectif ! – au moment où la direction adresse des courriers à tout un chacun dans l’entreprise indiquant que ces jours ne sont normalement pas  payables et qu’au cas où une autorisation spéciale serait donnée, au maximum 8 jours seulement de RTT seraient payés !

Voici l’article publié par  « le Canard enchainé » :

« Lors d'une négociation sur les salaires des intermittents de l'audiovisuel (5/09), France Télés a royalement proposé de relever le seuil minimal de 0,5 %, arguant que le groupe public devait faire des économies.

Que l'on se rassure, ces douloureuses économies n’affecteront pas l'entourage de la présidente, Delphine Ernotte. Cet été, Stéphane Sitbon-Gomez, a été promu « directeur de la transformation » avec une confortable augmentation de 19,5 % (le maximum autorisé de 20%), pour atteindre 120 600 € bruts par an. En prime, Bercy a permis à Sitbon-Gomez de se faire racheter des RTT sur trois ans (2016-2107 et 2018) pour 10 700 €.

La « transformation » de France Télés commence par la métamorphose des salaires de la direction ! »

Cette défiance permanente aux Tutelles,  à la Représentation nationale, au Gouvernement et à la Présidence de la République n’a que trop duré.

Quant à la provocation incessante à laquelle se livrent certains syndicats alliés de la direction et contre laquelle  la CGC et l’UNSA ensemble sont fermement décidées à se battre et à triompher, elle doit être stoppée nette à commencer par ceux qui nous dirigent et sont logiquement garant des deniers des contribuables ainsi gaspillés.   



(* Texte transmis à la Justice dans le cadre de la plainte).

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