Dire qu’en 2007 - pour ceux qui s’en souviennent- Alain
Duhamel avait été évincé de l’antenne de France 2 pour son soutien à François
Bayrou pour avoir glissé au détour
d'une phrase qu'il penchait en faveur de ce dernier lors d'un débat organisé
par les jeunes de Sciences Po. "Des propos privés, dans la chaleur de la
discussion" avait-il dit qui avaient pourtant conduit à sa mise à l'écart
par France Télévisions.
Les
propos, Carolis mis en examen par Renaud Van Ruymbeke dans la cadre d’une instruction judiciaire, il
les a tenus dans le cadre d’une confrontation organisée dans le bureau du juge mardi
27 mai 2014 avec Camille Pascal,
ex-secrétaire général du groupe audiovisuel public, et Bastien Millot, cofondateur
de Bygmalion.
Comme
la Presse toute entière l’a déjà indiqué en reprenant les révélations de l’hebdomadaire
"Le Point" qui précisait que Patrick de Carolis aurait touché, via sa
société Patrick de Carolis Consulting et Participations, près
de 120.000 euros de Bygmalion (47800 euros en 2011 et 71700 euros en 2012),
l’ex pdg de France Télé a confirmé le montant des sommes versées en tentant de
les détailler .
Et Carolis, lui, il est toujours à l'antenne avec deux émissions que France Télé paie bien plus cher que le coût de la grille et avec des contrats de prestations diverses qui font l'objet d'un autre volet de l'instruction dont a la chrege Renaud Van Ruymbeke et dont le blog CGC Média a estimé le montant à plusieurs reprises
Hallucinant!!!!!!
Le Nouvel Obs d’aujourd’hui dans un article intitulé « Bygmalion : Patrick de Carolis dans l'œil du cyclone » qui indique avoir contacté l’avocat de Carolis, écrit que « ce dernier n’a pas été en mesure de détailler précisément la nature des prestations effectuées ».
Deux « interventions » qui auraient justifié que l’ex président de France Télé dont Millot a été pendant près de trois ans le très proche collaborateur puis sous sa présidence le prestataire, inverse les roles et devienne l’ « intervenant » dans deux dossiers :
Le musée Bonnard du Cannet dont le Canard enchaîné avait été le premier à révéler l’existence.
Une télé locale picarde où Millot était conseiller régional
Le magasine d’ajouter « Si on s’en réfère aux dates des paiements, le premier concerne le Musée Bonnard du Cannet, ville administrée par la très copéiste Michèle Tabarot. Bygmalion avait décroché les relations presse et la recherche de mécènes lors de l’ouverture du musée en juin 2011. Le tout pour 60.000 euros. Pourquoi alors en reverser plus de 47.800 à Patrick de Carolis ? Pour sa simple présence le jour de l’inauguration ? A noter que, parmi les mécènes ramenés par Bygmalion, on trouve France Télévisions Publicité, alors dirigé par Philippe Santini, déjà là du temps de Carolis et Millot. La régie publicitaire du groupe audiovisuel aurait versé près de 40.000 euros au Musée.
Quant à la chaîne locale évoquée par
Patrick de Carolis, il s’agit deWeo Picardie. Un projet pour lequel Bygmalion,
associé dans cette aventure télévisuelle au groupe "La Voix du Nord",
avait décroché une fréquence en décembre 2012 après une audition devant le CSA.
Seulement, selon Jean-Michel Lobry, le président-directeur général de NEP TV,
le pôle télé de "La Voix du Nord", le rôle de Carolis se serait
limité à jouer les entremetteurs entre son groupe et la société de Bastien
Millot :"C’est lui qui nous a mis en contact avec Bastien Millot, fin
2011. Il nous a dit qu’il voulait nous présenter un Picard qui avait comme nous
un projet de télévision locale."Et Jean-Michel Lobry d’ajouter : "La
grille, c’est moi qui l’ait créée".
Faute d’avoir bouclé son plan de
financement, la chaîne qui devait commencer à émettre en avril 2013 vient de
perdre son autorisation. "Nous devions avoir 30 % du capital, tout comme
Bygmalion TV. Les 40 % restants devaient être apportés par le conseil régional
de Picardie (PS)". Mais l’image de Bygmalion les a finalement dissuadés
d’investir. Le CSA va relancer un nouvel appel d’offres. Bygmalion et
Bastien Millot s’étaient retirés du projet en septembre dernier. »
Espérons que le juge ne découvre pas d'autres contrats.
Espérons que le juge ne découvre pas d'autres contrats.
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