Isabelle
Morini-Bosc assaisonne sur RTL, le remplaçant de Golomer à France Télé.
Elle n’y va pas avec le dos de la cuiller Isabelle Morini-Bosc sur le
site web de RTL s’agissant de la nomination de Michel Field comme patron de
l’Info à France Télé après le limogeage de Pascal Golomer qui avait lui-même
remplacé Thierry Thuillier!
Avec un titre qui laisse peu de doute sur le profil de l’intéressé "Michel
Field a moins l'image du meneur d'hommes que celle d'un individualiste",
elle envoie du bois !
Il n’est
guère nécessaire de commenter plus avant l’ÉDITO
en question….le blog CGC Média vous propose de le découvrir
ci-après :
"Mi-ironiques mi-taquins, les
plaisantins qui s'y connaissent en traditions le soulignent, il est logique que
le très lumineux Michel Field prenne ses fonctions de nouveau patron de
l'info de France Télévisions le 8
décembre (or donc aujourd'hui) puisque c'est
le jour de la fête des lumières. A Lyon, certes, mais peu importe : côté
symboles on y est. Et on en aura fini avec les boutades de cour d'école quand
on aura rappelé qu'il porte bien son nom, puisqu'il est, on le sait, très
cultivé et que "Field", on est d'accord, est la traduction du mot
"champ". Or un champ cultivé, quoi de plus logique. Il n'est
toutefois pas dit que la situation prête, elle, autant à rire ou à sourire.
Résumons un peu.
Acte 1 : Tombe à 15h02 hier un
communiqué de la présidence de France Télévisions annonçant la nomination de
l'agrégé de philo comme, on ouvre les guillemets, "Directeur exécutif
en charge de l'information de France Télévisions". C'est la stupeur
dans les médias et, plus embêtant, au sein du groupe également. Personne
n'étant au courant, tout le monde croit à un gag. Y compris aux "Relations
publiques", où certains envisagent une erreur de nom !
Et c'est l'acte
2, celui où on tente de récapituler les signes avant-coureurs. Peine
perdue. Delphine Ernotte était bien apparue la veille aux (bonnes) soirées
électorales du groupe, mais rien n'avait transparu ni transpiré de ses
intentions. Pas davantage hier matin.
Énorme carnet d'adresses
Jusqu'à onze heures, heure à
laquelle le tenant du titre Pascal Golomer allait apprendre a) qu'il
perdait son poste, b) que ce serait effectif le soir même, en attendant une
autre affectation. Personne n'étant
naïf, tout le monde savait que Pascal Golomer était menacé (lui aussi).
Mais c'est une chose de s'attendre
au départ de quelqu'un "un jour prochain", c'en est une autre de le
voir débarqué en quelques heures à une période stratégique (l'entre-deux
tours d'une élection régionale particulière) sans aucun signe précurseur
"perceptible".
Vient l'acte 3, axé sur la personnalité du nouveau, cet homme providentiel annoncé
comme devant donc "insuffler du neuf" dans l'info, de l'"énergie
créatrice". C'est noté. Mais autant son arrivée au poste de directeur
de France 5 semblait légitime (une chaîne de connaissance pour un homme de
connaissances, on était raccord!), autant cette nouvelle affectation laisse
dubitatif... Car cet homme de gauche
a certes des amis puissants de tous bords, certes un énorme carnet
d'adresse, certes du talent pour mener des débats à haut débit ou interviewer
des présidents (en pool), certes tout ce qu'on veut et au-delà, mais a-t-il
déjà dirigé une grosse structure ?
Qui plus est dans une société sous
très haute surveillance. Qui plus est
face à des personnels qui oscillent entre méfiance et défiance (rares sont
ceux qui ont et font confiance). Qui plus est à l'heure de réformes
impopulaires (fusion des rédactions, mise sur orbite de la fameuse
chaîne-infos...).
Sans avoir la vue trop basse, on
note que Michel Field a moins l'image du meneur d'hommes espéré que celle
d'un individualiste de talent sachant s'entourer, notamment de jeunes et de
jolies filles. Alors, chef de projet et de meute, ou esthète brillant ?
L'avenir le dira, qui commence dès cet après-midi avec la présentation du
nouvel homme fort aux personnels du groupe. Un homme très attendu. Au tournant,
surtout."
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