Et voilà que commence l’enquête judiciaire
concernant la désignation à la présidence de France Télévisions.
S’il ne
fallait reprendre qu’un article paru la semaine dernière après le rejet par le
Conseil d’État de requêtes déposées par le SNPCA-CGC et la CFDT, ce se serait
celui que publiait le jeudi 4 février, le site « e-alsace » intitulé « CSA
: un peu de pudeur serait nécessaire ».
Il
convient de rappeler avant toute chose que les deux organisations syndicales
requérantes avaient saisi l’instance administrative concomitamment au Doyen des juges d’instruction dans le cadre de la
plainte en cours pour ne pas qu’il lui soit opposé le délai de deux
mois qui courrait après le 23 avril dans la simple contestation de l’acte
administratif incriminé d’autre part au Pénal.
La
décision du Conseil d’État dont le
cinquième volet de l’enquête « l’Opinion » « Tensions, pressions, mensonges et élections
(5/5) » à l’été 2015 rappelait le rôle qu’avait joué
son vice-président dans cette procédure…et c’est entre guillemets dans le
texte du journaliste:
Extrait : "Le conseil d’État s'implique ?
La suite de l'histoire est encore
floue. Olivier Shrameck a-t-il convoqué successivement Mémona
Hintermann-Afféjee et Francine Mariani-Ducray pour leur demander de changer
leur vote ? Cette dernière, membre du Conseil d’État, a-t-elle reçu un coup de téléphone de Jean-Marc Sauvé, son vice-président, pour lui demander, non pas de
voter pour Ernotte, mais de « trouver une solution permettant de sortir de
l'impasse » ? …"
Comme l’écrit le site « e-alsace » : « Le Conseil d’État a validé la procédure de
nomination de Delphine Ernotte…Le Conseil supérieur de l'audiovisuel
fanfaronne, mais la partie n'est pas terminée….
À minima, Olivier Schrameck aurait
gagné à rester modeste, lui qui a été tant critiqué par la presse, par les
syndicats CGC et CFDT de France Télévisions et par de nombreux
parlementaires. Là, il donne
l'image d'un adolescent immature qui clame "j'avais raison, j'avais
raison".
De plus cet homme si doué pour les ronds de jambe au point de finir par se
faire un jour ses propres croche-pieds, semble avoir oublié qu'une procédure
judiciaire est en cours à l'initiative de la CGC et de la CFDT et qu'il va
d'avoir s'expliquer rapidement devant un juge d'instruction.
Enfin, Olivier Schrameck ferait bien
de lire un article mis en ligne le 3 février par le site ATLANTICO
pour retrouver un peu de modestie.
Mais peut-être la France est-elle à ce point tombée dans un système de
suffisance de caste que les règles communes ont disparu. »
La
conclusion est simple, il faut le redire, le juge
d’instruction n’est en rien tenu par la décision de l’instance administrative dans l’enquête judiciaire en cours qu'il va instruire concernant les conditions de désignation, au printemps 2015, à la présidence de
France Télévisions.
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