La gourde de poudre ernottienne
est vide…de poudre aux yeux évidemment !
Après le très récent scandale
de l’émission diffusée sur France 5 qui a provoqué le rappel de l’ambassadeur
algérien et fait naître une crise diplomatique dont l’État se serait bien
passé, après la décision d’aller fabriquer le décor de la fête de la
musique au Portugal juste après les annonces du Président de la République pour
le secteur de l’intermittence durement frappé par la crise sanitaire, la
crédibilité d’Ernotte qui était déjà à zéro depuis un bon moment, est définitivement
en passée en territoire négatif comme
le disent les commentateurs boursiers !
Ernotte qui va libérer l’entreprise
dans quelques semaines laissant la colossale tâche à la nouvelle
tête en charge du groupe public de le redresser mais aussi de remotiver et d’apaiser
ses personnels autour d’un projet redonnant enfin à la télé publique son lustre
perdu, ne fait plus illusion auprès de qui que ce soit !
Après le « pacte visibilité des
Outre-mer », le « pacte jeunesse et
animation »
qu’elle
a tenté de fourguer à la partisane députée Aurore Bergé, son
soi-disant « pacte de
transition », n’a convaincu personne.
L’ex-Orange a beau inonder les
boites mails de l’ensemble des collaborateurs pour tenter de leur expliquer que
le document qu’elle appelle crânement « pacte de transition » et
qui n’est rien d’autre qu’un plan progressif de reprise de l'activité post
Covid, sachant que le plan de continuité d'activité (PCA) qui était n’existait
pas vraiment s’est construit au fur et à mesure de la crise, relancerait
la machine…il n’en est rien.
C’était tout au plus – il convient
d’utiliser ici l’imparfait – un énième et nouvel épisode de propagande destiné
à la servir (le pensait-elle) en pleine période d’appel à candidatures pour la Présidence
de France Télés qu’elle aura quitté le 24 août prochain.
Le blog CGC Média n’a donc pas l’intention de s’étendre sur le pseudo
lancement de la plateforme Outre-mer prévu pour le 3 juin alors que l'incertitude
règne toujours sur l'avenir de France Ô et France 4 – il serait pour le moins
logique que l’actionnaire attende au moins de connaitre qui sera à la tête de France
Télés dans quelques semaines pour décider et ne pas l’enfermer dans les carcans
précédents – ce ne devrait être que reprises de programmes de France Ô et
des chaînes 1ere.
La Cgt de France Télés jamais avare
de compliments à destination de l’ex-Orange a beau chanter que "Ce beau
projet est une nécessité qui va ouvrir une fenêtre intéressante sur les
réalités de l'Outre-mer", la nécessité d’un tel dispositif
"live texte", (fil
d'information sur l'actualité ultramarine à la manière de celui de France Info)
piloté par les différentes stations en tranche de six heures suivant les
fuseaux horaires, le constat est là : aucun effectif ne sera justement dédié
à ce dispositif, vu le contexte d'économies dans lequel se trouvent déjà les
stations de ces territoires !
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