Mépris de l’encadrement lors
du nouveau webinaire ernottien à France Télés comme des parlementaires lors de l'audition d'Ernotte.
L’infirmière TV a réuni comme
tous, les quelques deux cents cadres à qui elle réserve sa traditionnelle
propagande. Comme de coutume « la première en tout » a chanté
une nouvelle fois que la télé publique ne se serait jamais mieux porté, à commencer par l'Info depuis
qu’elle y a été parachutée et reparachutée.
Même ses alliés maison de fo dans un récent communiqué du 18 avril, lui rient au nez :
Extrait
C’est une réalité cruelle. Au climat social délétère et son corollaire automatique, un taux d’absentéisme « salé » s’ajoute :
- Une grille atone qui, a quelques exceptions près, est loin de remplir les conditions de l’info. « Exigeante » vantée publiquement.
- Des audiences fortement en baisse, jusqu’à revenir aux plancher historique du lancement de la chaîne.
Ce climat « qui pose question
sur la QVT » (qualité de vie et conditions de travail) comme l’a conclu
l’an dernier une enquête interne confidentielle ne fait l’objet d’aucune
attention particulière, aucun « aggiornamento »...
Elle ne leur a surtout pas dit
que France Télévisions abandonnait son projet de chaîne olympique,
celui qui figurait pourtant dans le dossier avec lequel elle a pu se
maintenir et qu’elle s’était engagée à mettre en place dans le cadre de la mascarade
tenue devant ROM et les membres du CSA en 2020. (*)
L’Encadrement qui n’en peut
plus de cette récurrente présentation Potemkine de l’intéressée,
a pourtant eu droit à une première de la part de l’intéressée.
« J’ai été reçu ce
11 avril devant la mission sur l’avenir de l’Audiovisuel public » leur a
dit l’ex-Orange, à qui elle a servi un énième concept aussi bidon que Salto
il y a 2,5 ans avant sa récente liquidation le mois dernier et Tempo il
y a quelques semaines, celui d’une « stratégie de conquête et de résonance
». Surréaliste !!
« Ne croyez pas
que je vais vous détailler ce que j’ai dit aux membres de la mission » a lancé
aux cadres de France Télés l’ex-dame de chez Suez. « Vous n’avez qu’à
lire le Satellifacts du 11 avril » (¤)
a-t-elle indiqué.
Autrement dit, celle qui a
laissé entendre qu’elle était là jusqu’en 2030 (15 ans
pour finir la casse de l’entreprise, il faut au moins ça !) et qu’ainsi, elle
survivrait à Emmanuel Macron qui fait là son 2ème et dernier mandat.
« Comme tout le
monde s’en fout à commencer par la premier concerné, pourquoi voulez-vous que ce
qu’elle raconte interpelle les députés Renaissance qui ont voté l’abandon de la
redevance (près de 4 milliards d’euros) qu’il va falloir prendre chaque année
sur le budget » se désole de haut cadre qui voit mourir à
petit feu son entreprise.
Le blog CGC Média propose donc
à ses lecteurs la lecture des 2 documents en question, non pas par dédain
évidemment mais dans un souci d’efficacité et avec l’objectif de ne rien
oublier.
(¤) Satellifacts
(*) La Correspondance de la presse
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