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jeudi 31 août 2023

Déconvenues judiciaires en cascade pour Ernotte…

Déconvenues judiciaires en cascade pour Ernotte…et ce n’est pas fini !

Chacun se souvient du jeu de dupes joué voilà deux ans à France Télévisions où tout était pipé d’avance. A l’époque, l’infirmière TV future redoublante, clamait sur tous les toits et particulièrement face à l’ex-CSA que « certains hommes ne pourraient plus se conduire comme par le passé » et que la traque qui commençait déboucherait sur des sanctions exemplaires.

Pour quelques-uns, il était même question de faire du chiffre et de l’affichage…incroyable !

En 2021, trois journalistes sportifs allaient faire les frais de cette ire de circonstance dont Le Point avait alors révélé les conditions abracadabrantes de leur licenciement intervenu manu militari.

Aujourd’hui, suite à de nouvelles condamnations pour France Télés, le magazine en remet une couche.



Extraits:  

En 2021, Le Point avait révélé les conditions étranges du licenciement par France Télévisions de l'ancien rédacteur en chef du service des sports, Jean-François Laville. Cet homme âgé de 57 ans, qui a raconté son histoire dans le livre Viré, histoire d'un « meurtre social » à France.tv (Plon), vient d'obtenir gain de cause. 

Le groupe public a été condamné par les prud'hommes pour avoir procédé à un licenciement « sans cause réelle et sérieuse ». Il devra verser à Jean-François Laville 150 000 euros de dommages et intérêts. Jean-François Laville entend faire appel de cette décision afin d'obtenir la « nullité » du licenciement, sa réintégration, le paiement des mois de salaires depuis 2020 et afin de « laver » son honneur. 

L'audience devant les prud'hommes a été rude pour France Télévisions. L'un des juges a interpellé Marc Borten, avocat du groupe public, par ces propos : « Maître, je suis un homme blanc de plus de 50 ans, ça ne vous dérange pas, j'espère ? » 

France Télévisions déjà sanctionné dans cette affaire

En 2020, une enquête interne avait été menée par le cabinet Interstys après des accusations de Clémentine Sarlat, ancienne coprésentatrice de Stade 2, contre le service des sports de France Télévisions, dans un entretien accordé au journal L'Équipe. Elle y avait dénoncé des faits de « harcèlement moral » de la part de certaines personnes du service des sports du groupe public et raconté aller « à Stade 2 en pleurant ». Jean-François Laville, alors rédacteur en chef des sports de France Télévisions chargé de la coordination des magazines, avait été licencié pour faute légère durant l'été pour des faits de « harcèlement » et aussi « propos sexistes et/ou discriminatoires ». 

À l'époque, il avait appris son licenciement dans la presse, tout comme deux autres salariés de France Télévisions, les journalistes Alain Vernon et Pierre-Étienne Léonard. « Harcèlement, ce n'est pas “harcèlement sexuel”. Il ne faut pas tomber dans le piège de l'amalgame. Car dès l'annonce de mon licenciement, j'ai été lynché sur les réseaux sociaux où l'on m'a traité de “gros porc”, “harceleur” et “tête de con” », déplorait Laville en 2021.

Il ne s'agit pas de la première sanction aux prud'hommes de France Télévisions dans cette affaire. 

Le groupe a déjà été condamné en mars 2022 pour le licenciement « sans cause réelle et sérieuse » du journaliste de Stade 2 Pierre-Étienne Léonard. Le tribunal des prud'hommes de Paris a exigé qu'il lui verse 45 000 euros d'indemnité de licenciement et 100 000 euros à titre de dommages-intérêts pour licenciement en juillet 2020 « prononcé dans des conditions vexatoires ».

Dans le Privé, celui ou celle qui fait perdre tant d’argent à son actionnaire, aurait déjà pris la porte…mais là, de toute façon ce sont les Français qui paient !


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