On ne demande pas à Ernotte d'assumer, on lui demande de partir.
Il y a trois choses qui ne sont pas passées la semaine dernière pour l'ensemble des salariés de France Télés comme pour une bonne partie des Français:
1) Le nouveau dérapage sur France 2, samedi 15 novembre 2025, dans Quelle époque ! l'émission présenté par Léa Salamé et Hugo Clément qui la produisent également.
L’intéressé revenait sur l'attentat récemment déjoué que trois femmes radicalisées avaient imaginé, évoquant en parallèle l'attentat ayant touché le Bataclan à Paris le 13 novembre 2015.
A vomir:
"Girls Power. C'est un girls band. C'est un petit peu les Spice Girls du djihadisme. La branche Sephora d'Al-Qaïda.En 2016, il y avait déjà eu un attentat manqué par des femmes… Qu'est-ce que vous êtes maladroites les femmes avec le terrorisme"

Puis d'enfoncer le clou "
Après, vous allez aller voir le DG de Daesh : On est payées 20% de moins.
Commencez déjà par être combattantes en attentats, et ensuite, on reverra les
salaires !", avant de conclure "Ça me fait de la peine pour Daesh et Al-Qaïda.
C'est des gars, y a 24 ans, en 2001, ils faisaient les tours jumelles. Ils
envoyaient des Boeing dans des tours jumelles. Il y
avait une direction artistique.
Et
là, ils avaient prévu d'envoyer une pauvre fille de 19 ans en fauteuil roulant
dans une terrasse entre deux tables (...) Le manque d'ambition, mais le
terrorisme, c'était quand même mieux avant ! On joue pas au bowling avec des
handicapées"..."Le public était si jeune, si rock. J'ai toujours une
pensée un peu horrible. Je me dis… Si seulement c'était arrivé au concert de
Franck Michaël. Ça aurait été tragique aussi, mais vu l'âge… Ils
seraient morts de vieillesse".

3) La présence de l'ex-Orange à « l'inauguration du jardin mémoriel des victimes des attentats du 13 novembre 2015 » où elle n’avait rien à y faire et la mise en scène de sa poignée de main avec Emmanuel Macron.
Que cette dernière se revendique du président de la République ou du directeur de cabinet du Premier ministre, cela ne fera qu’associer les deux hommes à ce point de non-retour dont elle parle dans Les Échos (¤ cités en point 2) les rendant donc coresponsables d’une privatisation larvée mais orchestrée !


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