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samedi 23 mai 2015

Papet l'actuel dga/drh de France Télé débouté par la 17éme chambre correctionnelle de Paris et condamné à 2.000 euros

C'est la quatrième procédure où l'un des dirigeants de France Télévisions en l'occurrence Papet le fidèle lieutenant de Pflimlin et "toujours" actuellement dga/drh de France Télévisions, attaque pour diffamation le directeur de publication du blog CGC Média Jean-Jacques Cordival....et pour la 4ème fois, la 17ème chambre correctionnelle déboute l'intéressé de l'ensemble de ses demandes.

La dernière fois c'est Pflimlin - le toujours témoin assisté dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion -  que la 17ème chambre correctionnelle condamnait à 3.000€.

Cette fois-ci, la 17ème chambre correctionnelle  condamne donc également son fidèle lieutenant en soulignant, de surcroît, le "caractère abusif de la présente procédure".

Il faut dire que niveau procédure abusive, Papet s'y connait.

Il avait en effet déposé une seconde plainte uniquement parce que le blog CGC Média avait osé révéler qu'il était membre du Conseil d’Administration de « Entreprises et Personnel » tout en étant dga/drh de France Télé....boîte qu’il faisait travailler pour France Télé dès son arrivée , sans y voir le moindre problème, le moindre conflit d’intérêt ou la moindre violation de la disposition d’exclusivité des accords d'entreprise et autres conventions collectives qui le lie à l’entreprise !!!!!!



Il ne s'est pour cette deuxième plainte pas constitué partie civile de peur sûrement du ridicule....Revenons donc à cette première procédure déposée en date du 10 janvier 2013.

Papet déposait  donc plainte avec constitution de partie civile contre le blog CGC Médias pour "diffamation" s'agissant d'un article intitulé "Papet le dga/drh de France Télé, l'homme du monologue poursuit son en fumage social est fait mieux que Darty."

La 17e chambre correctionnelle de Paris ,ce 22 mai "déboute Patrice Papet de l'ensemble de ses demandes et relaxe Jean-Jacques Cordival (le directeur de publication du blog CGC Média) des fins de la poursuite".


La 17e chambre correctionnelle de Paris note également qu' "Au regard de l'ensemble des éléments, les propos poursuivis ne présente pas un caractère diffamatoire." et relève que "les propos poursuivis s'inscrivent uniquement dans le cadre d'une polémique à caractère syndical."

Mais surtout, la 17e chambre correctionnelle de Paris juge que "Patrice Papet apparaît ainsi avoir agi avec une particulière témérité en déposant une plainte avec constitution de partie civile" et dit que  "Le caractère abusif de la présente procédure est caractérisée."

En conséquence, la 17e chambre correctionnelle de paris "condamne Patrice papet à hauteur de 1000 € en application des dispositions de l'article 472 du code de procédure pénale"...


et "condamne également Patrice Papet  partie civile, à verser à Jean-Jacques Cordival le prévenu relaxé la somme de 1000 € en application de l'article 800–2 du code de procédure pénale".


Vive la liberté d'expression....celle que Papet avec Pflimlin et ses lieutenants "prétendait défendre" au siège de France Télé, "crayon en l'air" après les attentats de Charlie!

Lire également : "Pflimlin peut bien lever son crayon...La Justice a réaffirmé la Liberté d'Expression et condamné la tentative de musèlement du blog CGC Média."

vendredi 22 mai 2015

Un mois depuis le 23 avril que Schrameck s'accroche....Nouvelle enquête sur ""la commedia dell'CSA" et il n'a toujours pas démissionné !

Ce weekend de Pentecôte, "Le M du Monde" publie après les 12 pages de Médiapart, un nouveau dossier sur les invraisemblables pratiques d'un président du CSA qui visiblement  pense toujours "gérer la France" du temps où il était directeur de cabinet de Lionel Jospin avant que ce dernier ne se retire de  la vie politique.
 
C'est une nouvelle enquête au bazooka  de 7 pages contre celui qui pense peut-être de tous ceux qui enquêtent et écrivent sur les dossiers brûlants que liste le titre de Presse, concernant le fonctionnement de l'instance où l'a placé voilà 2 ans François Hollande, qu'ils peuvent  bien continuer à débiter des pages et des pages; ils n'auront jamais la "preuve"...Seulement voila, la vérité finit toujours par éclater.
 
C'est du jamais vu.
 
Cela fait un mois jour pour jour que la dernière affaire en date que le magazine appelle "la commedia dell'CSA" sur laquelle pèsent les plus graves soupçons d'irrégularités, ne cesse d'enfler et de faire des vagues mais il n'a toujours pas démissionné....et avec lui celles et ceux qui cautionnent! 
 
Le blog CGC Média qui a lu ce document (*) en appelle, lui aussi, à une Commission d'enquête parlementaire évidemment  mais plus globalement aux suites judiciaires qui s'imposent !
 
Faut-il rappeler les termes de la nouvelle loi "Afin de conférer une plus grande indépendance au CSA, son statut est modifié : d’autorité administrative indépendante, il devient une autorité publique indépendante.
Depuis la création du CSA, le législateur a attribué la qualification d'autorité publique indépendante à plusieurs autorités de régulation. Cette catégorie est apparue pour la première fois pour l'autorité des marchés financiers, dans la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 sur la sécurité financière. Ce nouveau statut permettra au CSA de disposer d’une personnalité morale distincte de celle de l’État.
Le CSA sera désormais responsable sur le plan juridique et financier de toutes ses décisions ..."
 
(*) En voici les premières lignes : "Lors de la première rencontre, mi-avril il fut raide comme un arrêt du conseil d'État. D'une indifférence, d'une impassibilité....
Trente ans qu'Olivier Schrameck incarne physiquement ce qu'on appelle avec déférence, les grands commis de l'État, ceux qui ont un parcours irréprochable de haut fonctionnaire (promotion 1977 de l'ENA) ceux qui, inaccessibles aux doutes choisissent leurs mots comme s'ils étaient comme si c'étaient les derniers.
Ça, c'était avant.
Avant ce début de printemps pourri pas spécialement prévu au programme. Le président du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) n'a rien contre un peu de publicité, bien sûr, mais depuis un mois, il ne peut pas ouvrir un magazine sans y voir sa bobine avec le titre "Série noire" qui clignote juste au-dessus.
- Mathieu Gallet patron de Radio France, nommé par le CSA il y a un an qui s'enlise dans les sables mouvants de longues semaines de grève.
- Le scandale en germe de la chaîne "Numéro 23", chronique d'un trafic de fréquences présumé sur le dos du contribuable.
- Et surtout "la commedia dell'CSA" jouée à guichets fermés à double tour sur la nomination, le 23 avril, de la nouvelle patronne de France Télévisions la très inattendue Delphine Ernotte; la polémique enfle chaque jour autour des conditions de sa désignation..."



 

Instruction judiciaire en cours sur le fichage des salariés à France Télé...la CNIL a débarqué au siège de la télé publique.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a débarqué, mercredi entre 10 heures et 20 h 30 le 20 mai dernier au siège de la télé publique pour vérifier l'existence de fichiers contenant des données relatives aux opinions politiques, à l'orientation sexuelle, aux addictions des personnes ou à des infractions, condamnations et mesures de sûreté", selon le procès-verbal du contrôle, dont l'Agence France-Presse a obtenu copie.
 
France télévisions a dû confirmer l'information que "L'Express "donnait le même jour.
 
Les six agents de la Cnil ont, entre autres, effectué  plusieurs copies de fichiers internes ainsi que des recherches au sein des boîtes mails de la direction des ressources humaines du groupe audiovisuel public.
 
 "Une instruction est en cours", a indiqué la Cnil à l'AFP.
 
 
 

jeudi 21 mai 2015

Allez-vous, Monsieur le Président de République vous asseoir la lettre de la CFDT et la demande d'une commission d'enquête d'une majorité de parlementaires?

Hier, le blog CGC Média Publiait une lettre de 5 pages adressée par la CFDT Média  au Président de la République, François Hollande.



Le SNPCA-CGC, syndicat partie civile aux côtés de la CFDT dans le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion instruit par le juge Renaud Van Ruymbeke, soutenait totalement cette démarche et ce courrier.

A deux reprises, les députés de l’opposition ont réclamé une commission d'enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les soupçons de scandale d’État que la Presse unanime dénonce depuis le 23 avril 2015. Ce mercredi encore, l'un d'entre eux Thierry Solère député UMP des Hauts-de-Seine, dénonçait à l'Assemblée Nationale "l'opacité totale, les soupçons d’irrégularités sur la procédure du CSA pour France Télé." et réclamait à nouveau cette commission d'enquête demandée l'avant veille citant l'adage "En République, le soupçon, c’est un poison."

 

Catherine Tasca, sénatrice PS, dans son communiqué (ci-après) publié voila quelques jours et soutenu par nombreux élus de gauche, demandait toute la lumière sur ce que beaucoup qualifient de "mascarade" voire de "scandale". 

"Saura t-on un jour ce qui a conduit le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à propulser à la tête de France Télévisions une femme d’une grande compétence managériale sans doute, mais étrangère à l’univers de la télévision d’hier et d’aujourd’hui, comme d’ailleurs il avait propulsé à la tête de Radio France un homme éloigné des métiers de la radio ?
Saura t-on un jour comment une stricte égalité des voix – 4 contre 4 – s’est transformée miraculeusement en préférence pour Madame Ernotte ?
Saura t-on un jour pourquoi de brillants conseillers de l’ombre ont engagé toutes leurs forces et leurs réseaux dans cette campagne souterraine ?
Saura t-on un jour ce qui, dans les projets respectifs de Madame Ernotte et de Monsieur Josèphe, a finalement emporté l’adhésion du Collège ? Cela ne peut tout de même pas être l’explication caricaturale « elle est une femme, il est un homme ». Resterons-nous sur ces interrogations ?
Aux observateurs attentifs il apparaît que le choix final a tenu au fait que l’objectif de la révolution numérique – technologie du futur certes indispensable – a totalement supplanté tous les autres objectifs. Le numérique certes mais pour quels contenus ? 

Le changement, assurément, mais sans éclipser la spécificité, la raison d’être de l’audiovisuel public, sa mission à l’égard de la création, sa responsabilité concernant la déontologie de l’information, sa contribution nécessaire à la bataille de l’éducation et de la culture, objectifs tous bien éloignés de la stratégie de la grande maison d’Orange. Souhaitons que la nouvelle élue les découvre bien vite et s’y attache résolument pour le bien de tous. Aucune réorganisation de France Télévisions n’aboutira si elle n’est portée par un projet de programmes vigoureux et clairement identifiables comme relevant du service public.
Catherine Tasca – Ancienne Ministre de la Culture et de la Communication
La question est sur les lèvres de 66 millions de français qui veulent savoir ce qui s'est réellement tramé.... 

Le Président de la République moins de deux ans avant la fin de son mandat, va-t-il laisser s'installer le doute ou accorder cette commission d'enquête parlementaire (en dépit d'un recours de l'un des "recalés" ) seul moyen pour connaître la vérité et surtout en tirer les conséquences ?




Les salariés de France Télé comme les français veulent connaitre les noms donnés au CSA par Delphine Ernotte, du reponsable syndical et du syndicat qu'il représente comme lui apportant leur soutien.


Le 20 mai 2015, le blog CGC Média concluait ainsi son article intitulé "La remplaçante de Rémy Pflimlin priée de virer des centaines de salariés à France Télévisions (1222)....avec l'appui d'un syndicat maison !!!": "Tout le monde est  curieux de connaître le nom de celui qu'elle a rencontré dans un tel contexte (*) avec 1.222 futur virés mais surtout le nom de l'organisation syndicale qui la soutient !"

(*) "Le contexte" c'est le Canard enchaîné de mercredi 19 mai qui le révélait avec  une demi-page intitulée "La pétroleuse de Bercy qui [a rencontré Delphine Ernotte] rêve de flinguer 1.222 postes à France Télé".


 
Chacun l'aura probablement compris, LE SOCIAL n'est visiblement pas la priorité des deux femmes!


Le blog CGC Média indiquait, entre autres: "Françoise Miquel et sa très personnelle conception du Social semble bien ne pas être la seule rencontrée avant le 23 avril par Delphine Ernotte... " avant d'ajouter "Selon nos informations cette dernière durant son audition devant les membres du CSA, s'est non seulement revendiquée du soutien d'une organisation syndicale mais plus invraisemblable, elle a cité le nom du responsable de ce syndicat qu'elle a rencontré discrètement pour cela."


Les salariés de France Télé comme les français sont effectivement de connaitre les nom du responsable syndical et de son syndicat donnés au CSA par Delphine Ernotte comme lui apportant leur soutien.

Le blog CGC Média dispose en l’occurrence d'un indice....l'initiale du prénom du responsable syndical rencontré ayant garanti son soutien comme celui de son syndicat, est un "M".

La vente de la fréquence du domaine public "Numéro 23" qualifiée de "braquage" et de "scandale insensé" par l'ex minsitre de la Culture Frédéric Mittérand.

"Le Parisien TV Magazine" publie une interview de Frédéric Mittérand qui revient sur la revente pour près de 90M€ que le blog CGC Média avait été le premier à révéler, de la fréquence du domaine public attribuée il y a un peu plus de 2 ans à Numéro 23" à Pascal Houzelot .

Il qualifie cette vente de "scandale insensé"....de "vrai braquage"

"C'est étrange que l'on se scandalise toujours pour les mêmes petites raisons en France et que personne ne s'étonne par exemple, de ce que Pascal Houzelot, à qui le CSA attribuait gratuitement et pour deux ans une fréquence pour Numéro 23, revende sa chaîne le jour J de la fin de son bail et empoche 90 millions d'euros. Là y'a de quoi se plaindre. 

C'est un vrai braquage. Un scandale insensé...."
 

Les recasés de la République...ceux qui sont aux manoeuvres devraient avoir honte.

Il n'y a pas vraiment grand chose à rajouter (*) sur ces deux nouvelles révélations : Agnès Saal et Martin Ajdari, tous deux recasés au Ministère de la Culture chez Fleur Pellerin...à part peut-être reprendre les nombreux tweets postés en réaction....ceux-ci entre autres:

" La honte nécessite, une conscience" et
"Agnès Saal recasée au Ministère de la Culture virée de l'INA pour sa facture de taxis et on veut taper sur les chômeurs !"

Le mot qui revient le plus souvent sur ces deux affaires c'est le mot "Honte"....beaucoup proposent même rebaptiser le ministère de la Culture en ministère de la Honte !

Le 7 mai dernier, Le blog CGC Média rappelait que  Martin Ajdari l'ex financier de Pflimlin placé sous statut de témoin assisté par le juge Van Ruymbeke dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalionétait pressenti pour prendre la place de Laurence Franceschini directrice de la DGMIC au ministère de la Culture. Aujourd'hui, l'ex financier de Pflimlin vient d'être promu inspecteur général des finances auprès de l'IGF.
Partie de billard à trois bande pour Ajdari....
1°) il quitte le ministère de la Culture où il n'avait occupé que quelques semaines le poste de dir cab nommé par Filippetti
2°) il se fait nommer et promouvoir inspecteur général des finances à l'IGF
3°) il se fait détacher à la DGMIC immédiatement derrière.....

(*) Si, peut-être un mot à l'adresse de Fleur Pellerin:







Thierry Solère, le député UMP des Hauts-de-Seine, dénonce à l'Assemblée Nationale "l'opacité totale, les soupçons d’irrégularité sur la procédure du CSA pour France Télé: "En République, le soupçon, c’est un poison."

LCP, la chaîne parlementaire diffuse l'intervention de Thierry Solère, le député UMP des Hauts-de-Seine, qui dénonce à l'Assemblée Nationale "l'opacité totale, les soupçons d’irrégularités sur la procédure du CSA pour France Télé."
"En République, le soupçon, c’est un poison."  lance-t-il.

Et de réclamer à nouveau une commission d'enquête que prônait en filigrane Catherine Tasca sénatrice PS dans son communiqué publié voila quelques jours et comme le souhaitent à présent nombre d'autres parlementaires de Gauche malgré le mépris flagrant  de la ministre. 
Le député des Hauts-de-Seine lors de la séance des questions au gouvernement ce mercredi, n'a pas mâché ses mots.
"En République, le soupçon, c’est un poison." Thierry Solère, le député UMP des Hauts-de-Seine, a réitéré mercredi la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de nomination de la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte.
Lors de la séance des questions au gouvernement, l’élu a énuméré l’ensemble des problèmes posés, selon lui, par la procédure utilisée par le CSA : "Opacité totale, soupçon d’irrégularité, soupçon de rupture d’équité entre les candidats, soupçon de partialité de membres du CSA, soupçon de plagiat d’un des projets d’un des candidats par la candidate retenue…"
Thierry Solère a également ironisé sur "la perle rare" trouvée par Delphine Ernotte et qui est chargée de diriger son cabinet : Stéphane Sitbon-Gomez, "un militant écologiste de 27 ans, qui était le collaborateur de Cécile Duflot à la région Ile-de-France".
Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication qui a évidemment défendu Delphine Ernotte, "une professionnelle reconnue de tous", lui a répondu en affirmant que la majorité actuelle a "fait voter une loi qui rétablissait l’indépendance dans les procédures de nomination de l’audiovisuel public" : "Il est vrai qu’auparavant les temps étaient différents, puisque c’était le Président (…) qui décidait de nommer, sur un simple coup de fil, les présidents de l’audiovisuel public sur l'avis de quelques visiteurs du soir...Nous assumons cette indépendance qui est un signe de la démocratie".....

Niveau "visiteur du soir", Fleur Pellerin éclairera peut-être Thierry Solère sur le rôle de Julien Dray en coulisses!




Le retour des "sitcom" sur France Télé: le dir cab, la boîte de prod et le président....François Hollande comme les électeurs-contribuables français vont être morts de rire !

Le retour des "sitcom" sur France Télé: le dir cab, la boîte de prod et le président....François Hollande comme les électeurs-contribuables français vont être morts de rire !
Pas encore nommée en CA à FTV que celle que 4 membres du CSA (et un ralliement sous pression) ont décidé de pousser pour remplacer Pflimlin à France Télévisions, dépense l’argent public sans compter.

C’est « L’Obs » qui a dégainé le premier avec une info exclusive et sans ambiguïté « INFO OBS. France Télévisions : Delphine Ernotte recrute son dir cab chez les écolos ».
L’info est d’autant plus choquante qu’il n’existe pas de poste de directeur de cabinet à France Télé…directeur de cabinet de quoi d’ailleurs ?
Celle qui défraie la chronique sans discontinuer depuis presque un mois comme le CSA d’ailleurs sur les conditions abracadabrantesques ce cette « sortie de chapeau », se constitue donc un cabinet et nomme à sa tête un directeur de cabinet comme dans les ministères !
On croit rêver…mais puisqu’« Il a rencontré sa nouvelle patronne en février dernier, par l'intermédiaire du communicant Denis Pingaud, auquel elle avait fait appel pour sa campagne comme Mathieu Gallet », tout va bien !!!!!
Tout cela, évidemment, avec l’argent du contribuable dans une entreprise en situation de quais faillite et sans même que les instances de représentations du personnel de France Télévisions aient été ni informées, ni consultées.
Ben voyons….Formalité qu’elle juge peut-être superflue !!!!
N’a-t-elle pas expliqué qu’elle avait rencontré, devant le CSA, le représentant d’un syndicat qu’elle a cité nommément avant d’enchaîner sur le soutien de son organisation syndicale.
Le nom de ce responsable syndical et celui du syndicat qui vont aller dans le sens de la nouvelle présidence, ne devraient plus tarder à sortir dans la Presse maintenant.
Pour celui du directeur de cabinet, c’est chose faite. C’est Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de campagne d'Eva Joly candidate écolo à la présidence de la République contre François Hollande  en 2012 qui a donc été choisi….Il est improbable que ce dernier n’ait pas encore en mémoire toutes les amabilités que lui avaient servies à l’époque  la candidate et son dir cab !?

C’est "la machine intellectuelle qui correspondait à ce qu'elle cherchait pour diriger son cabinet." (dixit)…

Alors là, si "c’est la machine intellectuelle…" verte de surcroit qu’il fallait, François Hollande n’a rien à craindre.

De toute façon, dans le scénario original d'un des épisodes de la série dont le coauteur était donc Stéphane Sitbon-Gomez, le chef de l’État y passait....
C’était l’an dernier sur France 4 pour une audience proche de la marche d’erreur de la machine dans une série coécrite avec Boris Razon que Patino propulsait à la tête des nouvelles écritures sur la chaîne, intitulée « Anarchy ».
Bref rappel de ce qu’écrivait le blog CGC Média le 30 octobre 2014 dans un article intitulé « François Hollande n’en mourra peut-être pas mais laissera-t-il le tandem Pflimlin/Patino continuer de le malmener avec l’argent du contribuable » : «Le 27 mars 2014, le blog CGC Média posait la question « Qu’avez-vous fait Aurélie Filippetti de cette télé publique? ». Aurélie Filippetti n’est plus, Fleur Pellerin l’a remplacé mais Pflimlin lui continue d’entraîner la télé publique dans sa propre chute.
Le summum c’est le tandem Boris Razon/ Thiphaine de Raguenel qu’un autre tandem Patino/Pflimlin nommait sur France 4 après avoir viré Sandrine Roustan, qui le propose  « François Hollande qui sort la France de l’euro, Manuel Valls démissionne en réaction avec  les répercussions législatives induit et Marine Le Pen fort de ce scénario qui tente de faire main-basse sur l’Elysée…. ». Tout ça avec l’argent public…. ».

C’est « Telfrance » dont Fabrice Larue est le patron qui coproduisait



Fabrice Larue, proche de Stéphane Richard et de Claude Bartelone, lui qui nommait voilà quelques mois Nathalie Sonnac au CSA l’une des quatre voix avec Schrameck, Pierre-Brossolette et Curien pour l’ex directrice exécutive d’«Orange ».
« Telfrance » qui fait aussi partie depuis 2014 comme « Orange » d’ailleurs, des sponsors de la chaîne web  de l’Université Panthéon – Assas (Paris 2) où l’on retrouvait dans le Comité de pilotage avant qu’elle soit nommée au CSA par le président de l’Assemblée Nationale, Nathalie Sonnac donc  Professeur des Universités aux côtés de Fabrice Larue (et Marc Tessier…et bing, le revoilà) !
Que le monde est petit….
Au cas où François Hollande ne comprendrait pas tous les tenants et les aboutissants de ce qui semble vouloir se mettre en place, le blog CGC Média dispose de biens des articles sur ces sujets.






P.S (sans jeu de mots) : Ce qui est réconfortant, c’est que tout cela n’a absolument rien à voir avec la politique…Ouf !  

mercredi 20 mai 2015

La CFDT Média écrit au Président de la République...le SNPCA-CGC soutient totalement cette démarche et ce courrier.

La CFDT Média écrit ce 20 mai 2015 une lettre au Président de la République sur "l’audiovisuel public, sa gouvernance et sa régulation qui défraient la chronique depuis plusieurs mois maintenant..."

Le SNPCA-CGC syndicat partie civile aux côtés de la CFDT dans le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion instruit par le juge Renaud Van Ruymbeke, soutient totalement cette démarche et ce courrier.

Le blog CGC Média n'ajoutera pas grand chose à cette lettre (ci-après) plus qu'édifiante, sauf à paraphraser le syndicat : "Les éléments qui reviennent à nous depuis plusieurs semaines et qui dépeignent au CSA, un fonctionnement digne des meilleures républiques bananières." 


Voici ce courrier
 
"MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE...


Monsieur le Président de la République Française, nous voici réunis, nous militants, élus, représentants syndicaux CFDT- Médias France Télévisions, autour de ce courrier, pour vous interpeller sur l’audiovisuel public, sa gouvernance et sa régulation qui défraient la chronique depuis plusieurs mois maintenant... 


Les récentes révélations de Médiapart ne font que coucher sur le papier les éléments qui reviennent à nous depuis plusieurs semaines et qui dépeignent au CSA, un fonctionnement digne des meilleures républiques bananières.  

Tant de dysfonctionnements ne peuvent, selon nous, relever du hasard, pas plus que de la loi des séries ; mais bien d’un manque de compétence, de transparence, d’éthique, de morale, en somme de sérieux et de respect dans la conduite de la chose publique. Les faits que nous soulignons ici relèvent d’une forme de dérive dans la gouvernance et le contrôle de sociétés, dont la mission est de servir le public et dont l’état, seul actionnaire, en est le garant.



En mai 2014, la ministre de la culture de l’époque, nomme directeur de cabinet, le Directeur Général de France Télévisions. Jusque là rien d’extravagant. C’est oublier qu’il évolue alors (et encore aujourd’hui) sous le statut de témoin assisté dans l’affaire Bygmalion/France Télévisions, dossier dans lequel nous sommes partie civile. Si une mise en examen et encore moins, un statut de témoin assisté, ne doivent.pas entacher la présomption d’innocence, une telle nomination à la tête du ministère de tutelle, dénote pour le moins un manque de prudence et de sérieux. Comment peut-on exercer sereinement cette fonction, alors-même que, du jour au lendemain une audition chez le juge peut vous replonger dans le passé de l’entreprise que vous êtes chargé de contrôler et que vous dirigiez quelques heures plus tôt ? Les déclarations de la ministre d’alors, témoignaient de son idée très précise sur l’issue de l’enquête en cours. Martin Ajdari n’avait rien à se reprocher dans l’affaire Bygmalion, affirmait-elle en substance. Elle savait alors, ce que le juge lui, ne sait pas encore aujourd’hui. Est-ce bien là le rôle d’une ministre que de se prononcer sur une instruction en cours ? Est-ce bien sérieux, est-ce bien prudent ?



Bien que choquant, ceci n’était que le hors-d’œuvre d’un menu assez indigeste, offrant par la suite, des plats d’une bien plus grande résistance à l’entendement et à la morale.



En mars dernier, profitant d’indiscrétions, Le Canard Enchaîné révèle l’affaire du «bureau» du Président de Radio France. On entre ici dans un train fantôme. La moquette, le palissandre, l’atonie du CSA, les pressions du ministère, l’enquête frileuse de l’IGF, la grève la plus longue de l’histoire de la radio, les antennes en pilote automatique et la sensation pour les auditeurs, les salariés et les contribuables que personne ne tient la barre, mais que beaucoup s’accrochent à la rampe. Personne capable de dire le droit, d’imposer la morale ou au moins la bienséance face aux excuses pathétiques du PDG, aux bilans de ses prédécesseurs, à l’inspection gênée de l’IGF... Le ministère nomme un médiateur au pouvoir limité, le CSA reste atone... Comme d’habitude.



Et puis commencent à sortir les éléments sur l’histoire de la désignation de Mathieu Gallet. La drôle de campagne avant sa candidature. La drôle de journée de visite de l’INA organisée pour le CSA, avec la bénédiction de son président selon un conseiller même du CSA. Le sentiment de certains sages, dans « Le Monde », d’avoir été manipulés... Pour couronner le tout, Télérama (23/03/2015) met au jour des liens familiaux entre Olivier Schrameck, lui-même, et le directeur du marketing de Radio France, un transfuge de l’INA, un proche de Mathieu Gallet. Mais cela ne gêne à priori personne. Et depuis on en est là. Le PDG, le médiateur, et les beaux-parents, coexistent sans qu’on sache vraiment qui gouverne, comment, ni pour quoi faire ?



Pendant cette affaire, le CSA en préparait une autre, celle de l’élection du nouveau président de FTV. Ou plutôt l’élection de Delphine Ernotte Cunci; car les éléments qui filtrent à l’issue de cette séquence, dessinent un simulacre de concours. Un mauvais Vaudeville écrit à la lueur des chandelles, répété en coulisse et qui devait se jouer sans public.



33 candidats déposent un dossier. Certains ont été auparavant plus ou moins encouragés à s’aligner. Le casting doit avoir fière allure. Ils ne savent pas que les dés roulent déjà. Premier aperçu au soir de l’établissement de la short-list.



Sept candidats retenus, suppose la presse, qui n’a aucune communication officielle sur la chose. Parmi eux, deux candidates n’ont aucune expérience dans le milieu (N. Collin – La Poste – et D. Ernotte Cunci – Orange), un ne l’a vu que de très loin (C. Beau – Monnaie de Paris-). Des choix surprenants mais qui apparaissent aberrants, quand on prend connaissance des recalés du premier rang, parmi lesquels MC Saragosse (Présidente en exercice de France Média Monde), Emmanuel Hoog (AFP), Alexandre Michelin (Paris Première, Canal Plus, France 5) ou encore Didier Quillot (ex- Lagardère Active). Ils ont tous planché et remis des dossiers d’une centaine de pages ou plus, contre par exemple à peine une trentaine pour D. Ernotte Cunci. Ne même pas les auditionner est proprement scandaleux au regard des candidats retenus. Visiblement ils auraient été victimes d’une sorte de vote bloqué, 4 voix s’opposant systématiquement à leur sélection. Cela ressemble à un véto télécommandé. Ils ne le savent pas encore mais ils viennent de se heurter au socle qui portera la nouvelle présidente à la victoire.



La suite vire au drame familial. Le CSA coupé en deux. Rétifs aux injonctions de son cavalier, la moitié des conseillers refuse de se rendre et de livrer les clés de FTV sur commande. Ils résistent toute une journée durant. Pour départager Delphine Ernotte Cunci et Pascal Josèphe l’autre finaliste, une nouvelle audition est improvisée, avant un nouveau vote.



On est déjà dans une forme de télé réalité, qu’on nous promet d’ailleurs, dans un futur proche. Paris bruit de coups de fils, de rumeurs, d’interventions, de dîners et de déjeuners. C’est lors d’un de ceux-ci, Monsieur le Président, qu’un de vos proches, un élu, le jour du dernier vote, aurait fait passer l’ordre à Pascal Josèphe de se rallier à Delphine Ernotte. Par la suite on apprendra que votre ancien conseiller audiovisuel aurait aussi fait campagne pour la gagnante, aux côtés de Xavier Couture (ex-TF1 et Canal +, actuellement Orange) qu’on ne savait pas jusque là si attaché aux valeurs de l’audiovisuel public.



Selon Le Point, même la CGT aurait eu droit à son rendez-vous particulier en amont avec l’élue... Voici donc le résultat, et peut-être pour lui l’intérêt, de la procédure secrète inventée pour l’occasion par Olivier Schrameck.



Secret des candidatures, secret des votes, secret des auditions, et au final, suspicion à tous les étages. Avec comme certitude le slogan de ceux qui savent être nés pour gouverner les nations et les peuples : ça se tassera... Mais visiblement ça ne se tasse pas. Le CSA peut compter sur nous.



Votre  prédécesseur,  Monsieur  le  Président,  avait  forcé  l’usage  de  la  démocratie  en nommant directement les Présidents des chaînes publiques ; mais au moins, celui de FTV avait-il dû se plier à une audition publique devant le peuple et les élus. Ici rien, à part un communiqué  et  un  PDF  au  lendemain  de  l’élection.  Le  CSA,  d’habitude  si  frileux  à sanctionner les chaines fautives, innove pour le processus de désignation de la personne chargée d’engager pour 2,8 milliards d’euros d’argent public chaque année, et affiche, l’écran noir ! On est loin de la transparence que vous nous avez promise. Cette mascarade ne rendra pas non plus grand service à la nouvelle équipe dirigeante.

Olivier Schrameck n’a donc rien appris de son crash électoral de 2002, lorsqu’il dirigeait le cabinet de Lionel Jospin à Matignon. Du Conseil d’État à Matignon, de Matignon au CSA, ou comment passer sa vie hors-sol, sans jamais devoir faire face aux conséquences de ses décisions,  de  sa  gestion.  Depuis,  la  presse  n’en  finit  plus  de  refaire  l’élection,  à  coup d’indiscrétions et de comparaisons. Celles entre le dossier de D. Quillot et celui de D. Ernotte réalisées par L’Express, et poursuivies par Médiapart, ne manquent pas de sel. De troublantes similitudes apparaissent en effet. Ailleurs on parle d’injonctions téléphoniques pour faire basculer la voix qui manquait. Tout peut être démenti et rien n’est totalement faux puisque tout s’est joué dans l’ombre et dans le dos des Français. Olivier Schrameck ira même jusqu’à menacer ses conseillers de poursuites s’ils révèlent le secret des délibérations, des votes, des auditions. Alors même que ceux-ci envoyaient des sms, téléphonaient le soir  etc. C’est pathétique.



Mais que dire de l’attitude de Sylvie Pierre-Brossolette qui reconnait à demi-mot devant le journaliste de Médiapart qu’elle aurait joué les entremetteuses pour Delphine Ernotte Cunci, au  moins une fois, mais nous ne sommes peut-être pas encore au bout de nos surprises. Comment  dans  ce  cas  valider  une  procédure  dans  laquelle  ceux  qui  sont  garants  de l’impartialité de la procédure, qui engagent par leurs actes, la probité des présidents des deux assemblées et la vôtre, agissent avec autant de désinvolture ? Le microcosme « réseauteur » de l’audiovisuel parisien peut donner l’impression d’être un cocon, mais il n’est pas étanche et de telles imprudences, si elles devaient se révéler exactes, discréditeraient encore un peu plus l’institution. Bien sûr, dans une des démocraties nordiques ou anglo-saxonnes auquel le gouvernement fait souvent référence, ce genre de comportement aurait déjà été vérifié, et en réalité la personne en cause aurait déjà dû en répondre depuis longtemps. Qu’il semble loin le temps où cette éditorialiste écumait les plateaux et donnait dans ses articles le ton sur la contenance que vous, élus, deviez adopter dans l’intérêt du pays.



Il  en  va  de  même  de  la  déclaration  liminaire,  rapportée  par  Médiapart,  qu’Olivier Schrameck aurait faite avant le premier tour,  déconseillant de voter pour des candidats déjà en   poste,   désignant   nommément   Marie-Christine   Saragosse   de   fait   comme   non- sélectionnable. Encore une fois, si un tel comportement est avéré, il ne manquera pas de choquer la morale et de démontrer que le costume est bien trop grand pour celui qui l’enfile car, penser que ce genre de propos peu rester dans les secrets des délibérations, relève d’une confondante naïveté. Et donc, osons violer le tabou à propos d’un conseiller d’état, d’une certaine incompétence.



En attendant, au sortir de cette élection, on en sait encore beaucoup moins sur ce qui attend France Télévisions, ses téléspectateurs-contribuables et ses salariés, que lors de la nomination de Rémi Pflimlin en 2010. C’est un comble !


Pour la  transparence on  repassera. Simplement on  apprend dans  le  dossier de  notre nouvelle présidente, qu’elle nous promet l’arrivée de la téléréalité – ouf ! enfin !- et que selon Médiapart elle nourrirait une forme d’aversion pour le journalisme qui dérange (c'est-à-dire en fait, le journalisme). Elle citerait volontiers, toujours selon le site, Cash Investigation comme une émission qui n’a pas sa place sur le service public. Voilà donc qui nous promet des débats d’une grande portée et sans doute pour elle quelques ennuis si, ces propos sont mis en œuvre. Mais  voyez-vous,  Monsieur  le  Président,  ceci  nous  n’avons  pas  pu  le  vérifier  car contrairement à son prédécesseur Delphine Ernotte Cunci, n’a jamais défendu son projet en public. Le CSA a donc réussi à vous faire endosser une procédure de désignation à la présidence de France Télévisions, beaucoup plus opaque que du temps de Nicolas Sarkozy. Un tour de force !

Tant  de  zones  d’ombres, de  silhouettes, d’entorses à  la  morale et  aucune réponse ? Aucune investigation pour lever les doutes ? Vous qui avez nommé son président, avec pour mission première, de clarifier la régulation de l’audiovisuel public, pouvez-vous laisser le CSA s’enfoncer dans la glaise des affaires, de la rumeur, de la suspicion sans rien faire ? La très récente vente de la chaine Numéro 23 montre bien que les règles sont faites pour être adaptées  aux  circonstances  et  aux  personnes.  Et  que  l’alternance  ne  concerne  pas l’audiovisuel. Ici encore, on y trouve des intérêts qui ne sont pas que philosophiques car l’affaire dépasse les 80 millions d’euros.

Dans la poussière de ces tristes affaires on en oublierait presque Agnès Saal et ses taxis! Encore une fois on découvre une manageuse qui prône la rigueur pour tout le monde sauf pour elle et sa famille. Une femme revendiquée de gauche qui recase, « fait le ménage » à l’INA  pour  placer  des  collaborateurs  proches.  Encore  quelqu’un  qui  nie  le  passé  de l’entreprise, comme si rien n’avait existé avant. Elle aurait des amitiés parmi la tendance frondeuse du  PS  comme  le  souligne  le  JDD.  Il  n’est  pas  toujours  facile  de  mettre  en adéquation les grandes idées et les petites pratiques. Le ministère est intervenu rapidement, poussant Agnès Saal à la démission. Cela commençait à faire beaucoup.

Voilà donc, Monsieur le Président de la République, dans quel état est l’audiovisuel public aujourd’hui. Copinage, opacité, intrigues, groupes de pression. Triste bilan dont vous avez certes hérité en partie mais que votre bras armé s’est montré impuissant à corriger. Cependant nous ne sommes pas naïfs, tout ceci n’est pas sans finalité. Car dans une période économique tendue, les 2,8 M€ de FTV, ne laissent pas indifférents. Et votre ennemie « la finance », n’est peut-être pas loin.

Xavier Couture, le revoilà, plusieurs fois cité comme un proche de Delphine Ernotte Cunci, est le signataire d’un manifeste de l’institut Montaigne. Il a co-rédigé un rapport sur l’avenir de la production audiovisuelle française avec 10 propositions dont la dixième, comme un aboutissement, est  de  « donner un objectif à France Télévisions de consolidation de l’industrie » audiovisuelle. En somme, aider les gros producteurs à devenir plus gros avec l’argent public, pour produire et vendre à l’étranger des émissions de flux, entre autres de la téléréalité à la française, financée par et testée sur France Télévisions. Quel beau programme de gauche ! Que ce genre de personnage, se retrouve dans l’entourage proche de la nouvelle présidente de France Télévisions, elle-même encensée par le CSA, ne nous paraît ni très moral, ni au service de l’intérêt général. Qu’un aréopage de vos proches, d’ex-conseillers, d’élus de gauche, aient soutenu cette démarche, même de manière indirecte, à travers une candidature, nous semble totalement contre nature.

Eisenhower parlait du danger de voir « le complexe militaro-industriel » prendre la main sur la démocratie. Sans voir à chaque coin de rue le grand complot, avouez Monsieur le Président, qu’il y a ici, dans ces exemples, de quoi nourrir encore la tumeur qui ronge un peu plus chaque scrutin et qui inquiète tant le Premier Ministre.



De Radio France à l’INA, en passant par France Télévisions, nous n’arrivons pas à distinguer où et comment se déploie, la présidence exemplaire que nous avons- soyons francs - très largement appelée de nos vœux, naguère. Vous avez déjà démontré que vous étiez capable de changer de cap, de premier ministre, de méthode. Les salariés de note entreprise, certains dans des situations fragiles, attendaient un débat d’un autre niveau. En fait nous attendions un débat. Tous ces chantres de la révolution numérique sont visiblement plutôt adeptes  du  copier-coller  que  du  projet  participatif  et citoyen.  On  peut  pourtant  parier qu’encore une fois on voudra nous faire passer pour des ringards, in-réformables face « aux enjeux  et  aux  mutations  que  connaissent  nos  métiers  actuels ».  Quel crédit  auront  les dirigeants qui viendront nous tenir ces discours après une telle comédie de démocratie ?



Le système de régulation et de contrôle que, dans un souci de respect des principes démocratiques vous avez instauré, est aujourd’hui assez largement discrédité, parce qu’il démontre qu’il est capable de rester sourd, aveugle et insensible à toute forme de sens commun,  mais  pas  de  groupes  d’intérêts  privés.  Il  n’est  jamais  trop  tard,  Monsieur  le Président, pour bien faire. Et pour changer. Les 66 millions de français qui paient leur redevance vous en seront reconnaissants. Près de 20 000 salariés de l’audiovisuel public français aussi. Les générations futures, surtout.