Le 1er mai, Emmanuel Berretta publie sur «lepoint .fr » un article intitulé: « France Inter : Rue des entrepreneurs disparaît de la grille ».
Il tente lamentablement de lier le licenciement pour faute [qu'il qualifie de] "grave" par la direction de Radio France des deux animateurs de l'émission économique Rue des entrepreneurs, Didier Adès et Dominique Dambert, à de soi-disant "erreurs de casting" (sic).
Pour ce faire, il semble accréditer la version de Didier Adès - "la seule que nous possédons à cette heure", écrit-il – en prenant bien soin de ne surtout pas passer ne serait-ce qu’un appel à la seule personne qu’il cite dans son papier.
C’est facile de prétendre n’avoir qu’une version des soi-disant faits alors que personne d’autre n’est interrogé.
Sans rien vérifier, sans aucun contradictoire donc, il fait parler Didier Adès : "Depuis 3 ou 4 ans, la direction des ressources humaines de France Inter nous affecte des chargés de production qui ne conviennent pas à notre type d'émission. Nous sommes victimes d'erreurs de casting. Nous avons signalé à plusieurs reprises ce problème. Une émission économique n'est pas une émission de variétés, et réciproquement. Chacune requiert des compétences distinctes."
Autrement dit, la direction les aurait volontairement « piégés » en leur adressant, à chaque fois des « nuls »…et d’essayer de faire un rapprochement calomnieux sur le fait que « la dernière chargée de production, Ralitsa Frison-Roche, affectée à Rue des entrepreneurs par la DRH était auparavant une représentante permanente de la CGC et que le syndicat ne pesant plus assez lourd pour être représentatif à Radio France, cette dernière a dû être recasée par la DRH. »
Quel procédé méprisable et pitoyable. Donc le fait qu'elle soit à la CGC impliquerait qu'elle serait "à la ramasse"?
Sans jamais, faut-il le redire, avoir cherché à joindre la chargée de prod, il préfère sous entendre et broder.
S’il l’avait fait, il aurait appris que dans le cadre de ses fonctions, elle a eu à accomplir des tâches très variées et complexes, comprenant, des recherches documentaires et la rédaction de synthèses sur des sujets de nature socio-économique…..
Que Ralitsa Frison-Roche, a auparavant travaillé en tant que traductrice et interprète - elle parle effectivement 6 langues - accompagnant des délégations et des VIP étrangers auprès d’hommes politiques, élus et universitaires français. Qu’elle continue par ailleurs une activité créative de traductrice littéraire et qu’elle collabore à des revues françaises et étrangères en tant qu’essayiste…
Et surtout, Ralitsa Frison-Roche est sûrement l’une des femmes les plus humaines, les plus douces et les plus agréables qui soit…avide de connaissance et désireuse de toujours aller vers l’autre.
Si E. Berretta l’avait appelée, il l’aurait compris ; cela lui aurait évité d’inventer. En l’occurrence, Ralitsa Frison-Roche contrairement à ce qu’il affirme, n’a pas rejoint l'émission début décembre mais « le 18 novembre 2009 ».
Si E. Berretta l’avait appelée, il aurait compris que si elle n’a été dirigée vers l’émission de France Inter qu’à cette date, c’est justement parce que la direction lui avait demandé d’accomplir son travail jusqu’à la fin des élections professionnelles alors que depuis juin elle était pourtant prête à la rejoindre.
Si E. Berretta l’avait appelée, au lieu d’affirmer que « très vite, elle ne s'y sent pas à son aise », il aurait compris que depuis des années « systématiquement, personne n’a jamais fait l’affaire ».
Si E. Berretta l’avait appelée, au lieu d’affirmer qu’« au bout de deux jours de présence, elle se serait mise en arrêt maladie pour quinze jours, renouvelés quinze jours. », il aurait pu vérifier que ce qu’il dit est totalement faux…c’est 15 jours qu’elle a eu à subir et non deux….Elle est restée à son poste du 3 janvier au 15 janvier, en tout 1 mois à devoir supporter des réprimandes à répétition.
Au lieu d’aller gratuitement et bassement se moquer de Ralitsa Frison-Roche sur le fait qu’"elle ne parlerait soi-disant pas anglais, ce qui serait assez fâcheux, car la presse économique de référence est anglo-saxonne." et donc expliquerait cela ! il ferait mieux de se renseigner. Ralitsa est parfaitement capable de lire des articles de presse, de même que des livres en anglais même si elle ne m’exprime pas avec autant d’aisance que dans d’autres langues.
Enfin, au lieu de colporter que les "sept lettres d’ex collaborateurs divers, contenues dans le dossier des 2 journalistes, sont des faux témoignages", là aussi, il aurait pu avant de leur taper allègrement dessus, sans raison, savoir ce qu’ils avaient à dire.
La direction de Radio France a pris la décision de les licencier, si celle-ci n’est pas juste, alors les 2 animateurs se défendront devant la juridiction compétente…. Quant au « licenciement pour faute » qui « les priverait de leurs indemnités... après 28 ans de service »… E. Berretta devrait lire le Code du travail pour savoir que ce qu’il affirme, une fois de plus n’est pas vrai.
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