Le
juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke toujours et encore….face aux hasards de l’actualité !
Il y a parfois des hasards rendus savoureux par l’actualité.
Vendredi dernier (14/02/15), le monde médiatique bruissait de la plainte
pour détournement de fonds publics, déposée par l'Association des contribuables de
Levallois-Perret dont Patrick Balkany est le maire, qui vise un contrat passé entre la ville et la
société de communication : Bygmalion au
cœur de l’affaire de fausses factures
présumées pendant la campagne de Nicolas Sarkozy mais également du volet
France Télévisions instruit par Renaud Van Ruymbeke.
Cette plainte contre X (voir
les détails en cliquant ici) pour détournement de fonds publics a été déposée au
parquet de Nanterre par l'Association des contribuables de Levallois-Perret
dont Patrick Balkany le député-maire UMP (convoqué
par ailleurs au pôle financier le mardi 21 octobre 2014 par le juge Van Ruymbeke, entre
autres, a été mis en examen pour « blanchiment de fraude
fiscale », « corruption »
et « blanchiment de
corruption ») dénonce «la vindicte haineuse» portée par un
ancien agent communal, contre lequel il affirme son intention de déposer
plainte auprès du tribunal de Nanterre pour dénonciation calomnieuse !
Rappelons
que dans ce tentaculaire dossier « Bygmalion »:
s'agissant du volet politique, pour l'heure, 7 protagonistes ont été mis
en examen, 4 ex-dirigeants de Bygmalion et 3 ex-cadres de l'UMP
et que pour le
volet France Télévisions, pour l'heure, 4 protagonistes ont été mis en examen dont Patrick de
Carolis et 3 ex dirigeants de France Télé dont Pflimlin et son ex directeur
financier, placés sous statut de témoins assistés.
Quasiment le même jour, la Presse révèle que le Juge Renaud Van
Ruymbeke – encore et toujours
- en charge d’une autre instruction judiciaire pour "présentation de comptes
inexacts, diffusion d'informations fausses, abus de biens sociaux et
blanchiment", il y peu, venait d’effectuer une saisie de dividendes à titre conservatoire [soit environ 80
millions d'euros…] pour permettre à la société d'être, au moins en partie, dédommagée de du
préjudice subi du fait de l’ex dirigeant !
Le Procureur de la République a par ailleurs requis une amende de 375.000
euros à l'encontre de celui qui est poursuivi pour « avoir accordé prêts et
garanties à plusieurs sociétés espagnoles, au détriment de l’entreprise et sans
l'autorisation de son conseil d'administration » dont il avait pourtant
conservé ses fonctions de président jusqu'en février 2010.
Mélanie
Delattre écrit également dans un de ses derniers articles «…trois ans ferme requis
contre l'ancien PDG » :
"C'est un coup dur pour les délinquants
en col blanc. Le procureur vient de requérir quatre ans d'emprisonnement, dont
trois ferme, contre l'ancien PDG de Gecina, première foncière française en
immobilier de bureaux et résidentiel.
Surnommé le Donald Trump de la Costa Brava, Joaquin Rivero
est poursuivi pour "présentation de
comptes inexacts, diffusion d'informations fausses, abus de biens sociaux et
blanchiment"…
Le juge d'instruction Renaud van Ruymbeke
avait fait saisir, à titre conservatoire, les dividendes qui devaient revenir à
Joaquin Rivero, soit environ 80 millions d'euros. Une précaution qui devrait
permettre à la société d'être, au moins en partie, dédommagée de son préjudice.
Le procureur a par ailleurs requis une amende de 375 000 euros à l'encontre de
Rivero.
Les deux sociétés espagnoles qui
détenaient 31 % de Gecina sont aujourd'hui sorties du capital de la foncière
parisienne. Arrivés au capital en 2013, les fonds d'investissement Blackstone
et Ivanhoé Cambridge, désormais premiers actionnaires, n'ont pas jusqu'ici à se
plaindre de leur investissement. Sous la houlette du président Bernard Michel,
resté aux commandes, le cours de la société a pris 30 % en un an. Une embellie
que le jugement du 11 mars, quel que soit le verdict, ne devrait pas assombrir."
Ces affaires sont certes distinctes mais le juge qui en est en charge est le même: Renaud Van Ruymbeke.Il convient, à ce stade, de préciser que selon les faits que découvre le juge au cours de son instruction judiciaire et de leur gravité, il peut à tout moment décider de son propre chef de les (re)qualifier.
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