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samedi 23 avril 2016

Un message d'excuse fort d'un "dommage" colattéral, à l'évidence étranger aux arrangements entre amis !

Le blog CGC Média a rarement l'habitude de publier les commentaires qu'il reçoit mais celui dont nous avons été destinataire ce matin, le mérite.

Il démontre dans ce nouveau scandale qui secoue le service des Sports à France Télé - l'assemblée du 9 mai que prévoit la SDJ dans communiqué (* fin de post) montre l'exaspération des personnels du secteur face à ce système de petits arrangements entre "amis" - qu'il y a une différence majeure entre faire réaliser à Rio des plateaux facturés bonbon avec 5 ou 6 jours de montage ainsi que des reportages en pagaille par une boite de prod comme Babel [bonjour le ct!] et un ou deux sujets par une ex de France 2 implantée sur place.

La conclusion de son message en est la criante démonstration. Elle n'est rien d'autre que "l'arbre qui cache la forêt", ce système en général qui veut que France Télé entre autres, fasse appel ponctuellement à des sociétés de productions pour de nombreuses émissions.

Elle n'est donc bien évidemment pas à l'origine de cet inadmissible système d'externalisation à grande échelle mis en place aux Sports...elle n'est même comparativement à d'autres qu'un petits contributeur comparé au reste des programmes.

Elle n'a, elle-même, rien "déclenché" et ce système n'est pas à mettre à son actifL'échange malheureuqu'elle a pu avoir avec un ex collègue pour lequel elle s'est excusée, ne peut avoir pour effet de se priver de ses talents de journaliste et de sa connaissance du terrain, bien évidemment.  


Voici donc la teneur de son message que blog CGC Média a donc tenu à publier.


"Bonsoir, je me permets de vous écrire suite à ce scandale déclenché en (petite) partie par ma faute, j'en ai bien peur.

Je souhaite d'abord rétablir un point important: avant d'être "une directrice de boite de production" j'étais journaliste de la rédaction CDD à France 2 que j'ai quitté parce que je subissais beaucoup de pression, pour peu de satisfaction: entre autre, de mauvaises expériences de tournage (évidement des bonnes expériences aussi, mais en nombre plus restreint).

Ironie du sort, boite crée malgré moi pour pouvoir justement "vendre" des reportages à France 2 qui ne crée pas de poste de correspondant (le système est ainsi fait qu'il s'engendre lui même). Le JRI avec qui j'ai eu cette conversation le sait, comme beaucoup d'autres. Je me suis permis de lui rappeler. Maladroitement, car je n'aurais pas du le faire sur un "mur" public, mais de façon privée. Nous avons tous nos opinions, cela ne veut pas dire que je décrédibilise ou "vomi" le travail de la rédaction, bien au contraire, c'est parce que je voue un profond respect aux meilleurs d'entre vous que je m'emporte de la sorte. Je me suis donc excusée pour cela et je renouvelle mes excuses ici même...

Mes paroles m'ont valu la suspension d'un reportage, et de sans doute d'autres à l'avenir, ce qui n'est pas la raison de mon message. J'assume les conséquences de mes actes.

En revanche, je pense que cette cabale anti "directrice de boite de production" n'est autre que l'arbre qui cache la forêt, j'espère que cette catharsis sera salutaire dans vos services et vous permettra de venir plus souvent par chez nous tourner des sujets. C'est déjà le cas parfois puisque je propose souvent de "fixer" certains sujets, y compris et surtout pendant les jeux olympiques." 


"Le mauvais coup de trop 

L'élaboration et la fabrication de l'opération "J-100" avant Rio suscite l'indignation et la colère des journalistes de la SDJ des Sports.

Il est à la base difficilement acceptable qu'une opération d'une telle ampleur ait été préparée en catimini, sans réunion préalable, sans concertation avec la rédaction (si ce n'est deux vagues interventions en fin de conférence Stade 2 alors que cette opération implique l'ensemble de notre service).

Lundi dernier, nous avons appris avec stupeur que plus de la moitié de cette émission spéciale allait être fabriquée avec des boîtes de production extérieures.
5 ou 6 sujets prévus au conducteur de l'émission sont entièrement tournés et montés par des sociétés privées. Sans oublier un sujet par jour dans "Tout Le Sport" lors de cette semaine "spéciale JO".

Les journalistes de la SDJ des sports dénoncent ces pratiques, ce mode de fonctionnement, cette privatisation rampante de nos moyens de tournage et de fabrication.
La cinquantaine de journalistes du service des sports, les JRI des différents plannings, les dizaines de monteurs, techniciens et chargés de production qui collaborent au service des sports ont depuis des années montré l'étendue de leur savoir-faire, leurs qualités, leurs compétences, leur expertise.

Il est inconcevable et inacceptable d'avoir recours à des sociétés extérieures, a fortiori lors d'opérations de "prestige".
Il n'y a aucune justification éditoriale à ces pratiques. Pas plus qu'une logique économique qui devrait primer sur la logique éditoriale.
La colère des journalistes des sports est encore amplifiée par les allégations scandaleuses rédigées par Fanny Lothaire sur le mur facebook d'un JRI de France 2.

Pour justifier le recours à ses services et à sa boîte de prod privée, Fanny Lothaire parle de "l'inefficacité de nos équipes qui prennent 5 jours à tourner un sujet que l'on met 2 jours à faire", "des placards par légion qui ne font plus rien et qui coûtent cher". Selon elle, il faudrait que "les JRI tournent et que les preneurs de son arrêtent de se biturer la gueule". Et encore assure t-elle, "elle reste très soft"! Ces propos insultants, humiliants et diffamatoires sont inacceptables. Les journalistes de la SDJ considèrent qu'il n'est plus possible de continuer à collaborer avec une personne qui méprise autant notre service, nos personnels et nos chaînes.
Cette émission 100 jours avant Rio illustre la dérive actuelle du service qui a de plus en plus recours aux sociétés de production, que ce soit pour les émissions Stade 2 et TLS mais aussi pour l'habillage des évènements (tennis, rugby) et quelques longs formats dans Stade 2.
Suite à l'ampleur inégalée et abusive de l'utilisation de boîtes de production extérieures à l'occasion de l'opération J-100 (un fait largement relayé et commenté dans la presse), les rédacteurs de la SDJ demandent à la Direction des Sports de reconsidérer sa position en ne diffusant aucun des reportages commandés à des boîtes de production extérieures (Babel Presse et Chambres avec vue).

Nous demandons à ce que ces émissions spéciales consacrées aux Jeux Olympiques s'appuient exclusivement sur l'expertise et la compétence de nos équipes (journalistes, JRI, preneurs de son, monteurs).
Si la Direction des Sports persiste à s'appuyer sur une grande majorité de sujets extérieurs au service pour cette opération J-100, les journalistes de la SDJ des Sports en tireront toutes les conclusions nécessaires.
Dans le contexte d'incertitude et d'inquiétude qui plane sur notre service, nous n'avions pas besoin d'un mauvais coup pareil.
Alors que nous ne savons toujours pas à quelle heure et sous quelle forme sera diffusé "Stade 2" à la rentrée prochaine, alors que nous ne connaissons toujours pas la rédaction en chef qui accompagnera ce nouveau projet (s'il y en a un!), alors que nous ne savons toujours pas de quelle manière nous serons impliqués dans la future chaîne info, alors que nous n'avons toujours aucune réponse aux questions que nous posons depuis 3 mois, nous sommes plus que jamais déterminés à ne pas laisser notre service s'appauvrir et s'affaiblir.
Pour évoquer toutes ces problématiques, les membres du bureau de la SDJ des Sports invitent tous les journalistes de la rédaction à participer à une grande réunion le lundi 9 mai à 12h en salle de conférence Stade 2.
Le bureau de la SDJ

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