L'ex Orange menace gravement l'indépendance de la télé publique.

L’ex Orange a fait honte à la télé publique pour la dernière fois !

Ernotte l'ex Orange exfiltrée des télécoms vers France Télévisions, il y a un peu plus d’un an et demi par "Scharmeck and co", sans qu’elle possède la moindre expérience du secteur, l'a dit elle-même: "C'est ma décision. Ce n'est pas la décision du nouveau président de la République".

Celle qui se retrouve le 6 juin prochain devant le 32^ème chambre correctionnelle du TGI de Paris dans le cadre d’une plainte quasi identique à celle que les SNPCA-CGC avait déposé en 2011, contre entre autres Carolis, Millot et Bygmalion, a donc tenté de mouiller Emmanuel Macron le président de la République avec sa formule des plus alambiquées. 

L’ex Orange qui explique la décision d’évincer David Pujadas du 20H de France 2 pour le remplacer par Anne-Sophie Lapix est la sienne et "n'est pas la décision du nouveau président de la République", laisse ainsi entendre que l’indépendance de la télé publique n’existerait pas et que les ordres viendraient de l’Élysée… mais pas cette fois-ci !! 

En agissant ainsi et après avoir accumulé, en moins de deux ans, un nombre de bourdes incommensurable, les personnels considèrent que son attitude et cette énième déclaration sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Quant à son soi-disant mea culpa prononcé en AG devant les salariés de France 2 "au regard de votre réaction, j'ai sans doute commis une erreur !!" (sic) tout prouve qu’elle était destinée à les endormir…il n’y a qu’à lire l’interview qu’elle donnait le jour-même au Parisien sur la désignation d’Anne-Sophie Lapix.

« Libération » résume bien la crise grave qu’elle a provoquée et qui ne s’éteindra assez sûrement qu’avec son départ : France 2 : un vote sur une motion de défiance contre Ernotte et Field va être organisé

« Crise. Réunis en assemblée générale ce jeudi après-midi, les journalistes de la rédaction de France 2 ont décidé d'organiser un vote sur une double motion de défiance, l'une à l'égard de Delphine Ernotte, l'autre envers le directeur de l'information, Michel Field. Il aura lieu «en début de semaine prochaine», selon le président de la société des journalistes de la chaîne, Manuel Tissier. Les deux questions posées, pas encore rédigées, porteront sur la capacité des deux dirigeants à «défendre l'indépendance» de la chaîne. Ce regain de tension au sein de l'antenne principale de France Télévisions fait suite à la mise à l'écart de David Pujadas, annoncée mercredi. » 

Les réactions à son encontre qui vont bien au-delà des personnels de France Télés sont d’ailleurs unanimes. Un exemple parmi d’autres ; Guillaume Durand interrogé cet après-midi à l'antenne de RMC dans "RadioBrunet" déclarait, entre autres : 

"Ce qui ne va pas dans le cas d'Ernotte, c'est qu'elle a, à peu près, tout raté depuis qu'elle est là : les après-midis de France Télévisions et une chaîne d'information qui n'était pas nécessaire et que personne ne regarde". 

Le matinalier de Radio Classique ajoute "Le vrai sujet est de savoir au fond pourquoi on a donné France Télévisions à quelqu'un qui n'a jamais fait de télévision de sa vie et qui, pour l'instant, a tout raté… tout ça coûte une fortune aux contribuables". 

Le journaliste finit d’enfoncer le clou  "Pujadas est donc viré…par quelqu'un qui a, à peu près, tout raté depuis qu'elle a été nommée sur des critères politiques à France Télévisions. Un système qui fonctionne à la télévision et dans certaines entreprises, où des gens font payer à des types qui font bien leur boulot leur propre incurie, ce qui est totalement anormal." 

La conclusion, c’est Francis Guthleben l’auteur de "Il faut sauver France Télévisions", qui interviewé dans la foulée, la donne et déclare: "Elle doit partir, elle et toute l'équipe de direction. Ça  suffit. Il faut sauver France Télévisions". 

Ça, c’est dit !