Les torchons d’écriture adressés aux ex-salariés de France
Télés en CDD illégaux que l’ex-Orange et ses exécutants virent à tour de bras !
Chacun a encore à l’esprit le récent procès qui renvoyait en Correctionnelle nommément des ex-dirigeants de France Télécom , entre
autres Louis-Pierre Wenès qui fut le patron d'Ernotte et dont La Tribune écrivait
ceci : « Elle a appliqué la politique budgétaire ultrarigoureuse
imposée par son ancien patron le « Cost killer » Louis Pierre Wenes ;
Delphine Ernotte reconnait que cette implication l’avait
éloigné des réalités humaines presque « intimes », de l'entreprise et
de ses salariés ».
Les malheureux salariés de France Télévisions qui depuis l’été 2015 vivent un enfer et voient l’entreprise les traiter comme des moins-que-rien, doivent probablement comprendre ce que les salariés d’Orange (alors France Télécom donc) ont dû subir à l’époque des 36 suicides et des 22.000 démissions.
Les malheureux salariés de France Télévisions qui depuis l’été 2015 vivent un enfer et voient l’entreprise les traiter comme des moins-que-rien, doivent probablement comprendre ce que les salariés d’Orange (alors France Télécom donc) ont dû subir à l’époque des 36 suicides et des 22.000 démissions.
Ce matin « Télé
2 semaines » dans un article signé Antoine Germain et intitulé
« Télématin (France 2) : découvrez la lettre
envoyée par France Télévisions aux chroniqueurs qui refusaient la nouvelle
forme de leur contrat » (* en fin de post avec 2
autres courriers à vomir que révèle le blog CGC Média), restitue le mépris,
le cynisme et ma violence avec lesquels l’ex-Orange traite les salariés en CDDU
(illégaux pour la quasi-totalité) entre autres ceux de Télématin.
Télématin dont Laurent Bignolas parle ainsi sur le blog de Jean-Marc Morandini: "J'ai débarqué dans une équipe qui en partie
ne voulait pas de moi. Je me suis donc prudemment glissé dans le modèle
éditorial et je n'ai rien modifié. Je n'ai changé aucun chroniqueur par exemple
!...J'ai fait attention à ne pas être agressif et que tout se passe
très bien avec certains chroniqueurs".
Qu'est-ce que cela aurait été s'il n'avait pas fait attention à ce tout se passe bien ?!
Extraits
« Jean-Philippe Viaud, Marie-Dominique Perrin, Sarah Doraghi et, tout récemment, Brigitte-Fanny Cohen...Depuis plusieurs semaines, la matinale de France 2 Télématin est rythmée par le départ de ses chroniqueurs historiques. L'émission, présentée par Laurent Bignolas depuis le départ de William Leymergie pour C8 en 2017, est secouée par une vraie crise. Sur CNews, dans Morandini Live, la chroniqueuse mode et beauté Isabelle Chalençon, arrêtée depuis plusieurs mois après un burn-out, a par exemple évoqué son ras le bol et dénoncé du "harcèlement moral"... Et ce n'est pas la seule !
Car en effet, en
coulisses, un bras de fer oppose l’équipe à l’encadrement depuis des mois. Outre
des désaccords sur leurs conditions de travail, il s'est cristallisé sur le
statut des chroniqueurs. Depuis des lustres, selon un système datant des années
80, à l'époque où Télématin avait été conçu par William Leymergie, nombre d'entre eux
étaient employés via des contrats à durée déterminée quotidiens.
Décidée …à faire des
économies , France 2 a proposé il y a quelques mois un nouveau type de contrat
aux chroniqueurs. Un contrat à durée indéterminée, cette fois… mais avec des
rémunérations très variables. Si quelques-uns ont estimé la proposition
correcte, et ont signé - ils seraient une dizaine selon les informations de Télé-Loisirs -,
d’autres sont tombés de l’armoire, s’estimant lésés.
"Après 20 ans
d’expérience de l’antenne, je me retrouve avec une simple qualification de
journaliste spécialisé, avec une baisse de salaire de 40%", s’indigne un pilier de
l’émission. Une autre s’insurge sur le fait que "dans le nouveau
contrat proposé, l’ancienneté entreprise n’est même pas prise en compte ".
Un autre soupire : "Encore pire, nulle part dans ces nouveaux CDI, il
n’est précisé que nous serons rattachés à Télématin. Si ça se trouve, nous
allons finir sur le site Web de Franceinfo… ".
A l’unanimité, les
opposants dénoncent la "brutalité" de l'employeur France Télévisions : "Dans la
proposition de CDI que nous avons reçu il y a quelques mois, on nous demande de
signer un contrat où est simplement indiqué un salaire et un forfait de
journées travaillées, sans qu’on nous donne plus de précisions sur les clauses
de ce contrat. C’est inacceptable ! ", s’insurge auprès de Télé-Loisirs un
autre membre de l’équipe, qui, a décidé d'attaquer France Télévisions…
Certains ont déjà
attaqué France Télévisions devant les Prudhommes pour obtenir une
requalification de leur contrat de travail en CDI... mais aux anciennes
conditions. Les premiers auraient déjà obtenus gain de cause devant les
juridictions. D'autres attendent encore de voir... Sollicitée par Télé-Loisirs,
France 2 n'a pas souhaité réagir pour l'instant. »
Il n’y a malheureusement
pas qu’à Télématin que l’ex-Orange agit comme il y a 10 ans à France Télécom l’entreprise
d’où elle a été extraite. « C’est au Programme » comme d’autres
émissions qu’elle a arrêtées sans raison mais aussi de nombreux secteurs de l’entreprise
font les frais d’un arbitraire nauséabond.
Ils sont tous aussi nombreux les CDDU de
L’Actu comme de la Prod à non seulement n’avoir
reçu la moindre proposition d’un quelconque CDI mais surtout à avoir reçu par
recommandé leur lettre de fin de collaboration (licenciement abusif pour parler clair) accompagné d’un document intitulé « solde de tout compte »
qui est à la fin de contrat ce que la clé à molette est à la mayonnaise qui
leur indique qu’après des années et des années passées dans l’entreprise -
certains jusqu’à 30 ans – la société va leur virer quelques milliers d’euros
seulement sur leur compte en banque (souvent moins de 10.000€ pour beaucoup)
La CGC Média solidaire
de leur combat jusque qu’au Pénal car pour bon nombre c’est aussi de travail
dissimulé dont il s’agit, vous propose de découvrir ces torchons d’écriture
indignes (*) d’une entreprise publique
dont le Chef de l’État a charge.
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