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mardi 19 janvier 2021

Roch-Olivier Maistre toujours aussi fan du tandem Guimier/Ernotte !

Roch-Olivier Maistre toujours aussi fan du tandem Guimier/Ernotte !

Il a encore tweeté le remplaçant de Schrameck pour « Liker » les dernières nouvelles de France Télévisions. Donald Trump, un p’tit joueur à côté !!

Cette fois-ci, il a mis un cœur en face du message de Clément Beaune, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes qui se félicite de « l’excellente initiative du service public pour parler d’Europe… ».

L’initiative en question, c’est celle que révèle le Monde de ce 19 janvier (*) sous la plume de Virginie Malingre qui consiste à « indexer la rémunération variable de ses rédacteurs en chef afin de les inciter à mieux couvrir les sujets liés à l’Union européenne »

Autrement dit, ceux qui parleront d’Europe dans leurs sujets seront mieux payés que celles et ceux qui sont mis à l’index contre leur gré évidement ou encore à qui l’entreprise ne propose pas d’en faire… Ben voyons !

« Une nécessité démocratique » va même jusqu’à déclarer ce membre du gouvernement.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article du monde sur cette indexation salariale pro-Europe :

" A France Télévisions, parler d’Europe paie.

Le groupe audiovisuel public a décidé d’indexer la rémunération variable de ses rédacteurs en chef afin de les inciter à mieux couvrir les sujets liés à l’Union européenne.

Depuis quelques mois, les rédacteurs en chef de France Télévisions sont incités à parler d’Europe : une partie de leur rémunération variable est désormais indexée sur la place qu’ils lui font, tout comme ils sont également encouragés financièrement à rendre plus visibles l’outre-mer et la diversité… Bruxelles est pourtant moins loin de Paris que Pointe-à-Pitre, et c’est là que se décide une bonne part de ce qui deviendra ensuite la législation française. Mais, c’est un fait, la télévision publique, dont les JT consacrent moins de 3 % de leurs sujets aux institutions communautaires, se sent peu concernée par ce qui s’y passe. Un seul exemple, parmi d’autres, de ce désamour de France Télévisions pour l’Europe : quand, le 16juillet 2019, les eurodéputés confirment l’investiture d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission – l’ex-ministre d’Angela Merkel est la première femme à ce poste –, le « 20 heures » de France 2 n’en fait qu’une brève mention, évoquant « des nouvelles de l’étranger : à Strasbourg, le Parlement européen…».

« Obligation de service public »

France Télévisions, c’est vrai, propose deux heures et demie d’émissions (« La Faute à l’Europe ?» et « Drôle d’Europe ») consacrées à l’Europe chaque semaine. Elle a aussi été seule à accepter de diffuser, au printemps 2020, la série Parlement, qui relate les débuts (difficiles et cocasses) d’un jeune assistant parlementaire auprès d’un eurodéputé français largué, et a passé commande de la saison 2. Mais ces programmes sont diffusés sur la plate-forme Franceinfo, qui bénéficie d’une audience relativement restreinte.

Inacceptable pour Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, auquel il ne peut pas être reproché de ne pas tenter d’incarner l’Europe tant il se déploie dans les médias. Il faut « renforcer les mécanismes qui conduisent nos chaînes publiques à parler davantage d’Europe (…). Cherchons tous les moyens possibles de contrainte ou de pression pour arriver à cela », déclarait-il à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2020, en évoquant « une obligation de service public ». Lors de l’examen du projet de loi audiovisuelle, début 2020, plusieurs amendements avaient été déposés (et adoptés) par des députés de la majorité présidentielle afin de pousser France Télévisions à renforcer sa couverture européenne. La crise du Covid-19 a mis un terme à l’examen du texte, mais Clément Beaune compte faire de nouvelles propositions très bientôt. Car l’Europe, a-t-il coutume de répéter, « ce n’est pas des affaires étrangères ou des affaires lointaines (…), c’est un sujet extrêmement politique ». De fait, Emmanuel Macron l’a mise au cœur de son action, et il compte bien faire valoir ses succès à Bruxelles s’il devait se présenter à sa succession en 2022.De ce point de vue, la présidence française du Conseil de l’Union européenne, dans les six premiers mois de cette année électorale, doit lui permettre de montrer aux électeurs – si tant est qu’ils en soient informés – une Europe qui avance. C’est en tout cas le souhait de l’Elysée."

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