Les restos sont fermés et le couvre-feu en vigueur à 19h mais Ernotte dine en chambre au Bristol pour narguer l'Élysée et Matignon.
Dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire et du reconfinement, les bars et restaurants sont fermés depuis le décret du 29 octobre 2020 (article 40) mais cela ne concerne pas Ernotte !
Un confinement est instauré sur Paris et l’Île-de-France jusqu'au 2 mai. Le couvre-feu est instauré à partir de 19h et les déplacements hors du domicile autorisés en journée, sans limitation de durée dans un rayon de 10km autour de chez soi, mais cela ne concerne pas Ernotte !
Emmanuel Macron et Jean Castex peuvent bien fixer les règles pour l’ensemble des Français (encore plus strictes dans certains territoires) cela ne concerne pas Ernotte !
Pourtant sein d’une entreprise publique donc supposée représenter l’État-actionnaire et censée respecter ses lois, décrets et règles, l’ex-Orange a choisi de narguer le président de la République qui avait qualifié la gouvernance de cette dernière à France Télés de : « Honte de la République ».
Après le récent article du Monde signé Isabelle Chaperon et Jean-Michel Bezat « Les coulisses de l’accord entre Veolia et Suez » qui indique « Il s’en passe des choses, au Bristol, ce palace du 8ème arrondissement de Paris où la fin des hostilités a été signée, dimanche 11 avril, vers 21 heures. Il y avait là Antoine Frérot, PDG de Veolia, accompagné de l’ex-patron de Renault, Louis Schweitzer, administrateur-clé du numéro un mondial des services à l’environnement. Face à eux : Philippe Varin, président du conseil de Suez, flanqué de Delphine Ernotte, une administratrice de poids… », voici maintenant que Le Nouvel économiste de cette semaine donne les détails.
La pleine page intitulée « Antoine Frérot, vainqueur de l’âpre bataille Veolia-Suez » (*) a probablement laissé plus d’un Français pantois.
Après que le procureur de la République de Paris a récemment saisi la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) d'une enquête sur l'organisation de diners clandestins à Paris par Pierre-Jean Chalençon, le titre de presse écrit :
« La bataille s’est terminée de manière très parisienne : dans l’hôtel de luxe Bristol, après qu’un chef trois étoiles ait assuré le service en chambre.
De l’autre côté de la table de Frérot se trouve Philippe Varin, président de Suez et serviteur de l’État vétéran et chevronné. À leurs côtés, un membre du conseil d’administration de chaque partie [donc Ernotte dixit Le Monde, ndlr], observateur désigné par le tribunal et Gérard Mestrallet, l’ancien patron de Suez… »
(*)
Dans de très nombreux Pays qu’ils soient européens ou pas, à commencer par les démocraties anglo-saxonnes, les répercussions ne se seraient pas fait attendre. Dans les trente minutes, l’intéressé(e) aurait été prié(e) d’aller voir ailleurs s’il était possible d’enfreindre ainsi les règles !
Mais nous sommes en France...et celle qui imagine, au nom de l'actionnaire, transférer illégalement avec son ex-dircab et sa nouvelle DRH comme son ex d'ailleurs parachuté dans sa filiale Le Studio, tout un tas de salariés de France Télés pour les priver de leurs avantages sociaux qui pourtant, eux, comme la très grande majorité des citoyens sont dans les clous et n'enfreignent pas les mesures sanitaires, pourrait visiblement défier le Pouvoir sans conséquences !
Un ministre, un secrétaire d’État se serait fait prendre dans ce genre de
diner organisé après le couvre-feu (21h), préparé et servi par un chef trois étoiles dans la chambre d’un hôtel de Luxe 5 étoiles donc
un palace, il aurait dû donner sa démission
sur le champ.
A fortiori, si le même représentant de l’État allait contre le gouvernement
Macron et son Premier ministre qui, lui, assurait publiquement il y a peu que « ce mariage faisait
sens » !?
(Voir l'intégralité de l'article en question)
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