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jeudi 22 décembre 2022

Comment l’ex-Orange a décidé d’apporter, au nom du contribuable, sa pierre financière à l’édifice Drahi.

Comment l’ex-Orange a décidé d’apporter, au nom du contribuable, sa pierre financière à l’empire Drahi.

Auditionné par les sénateurs en février 2022, Patrick Drahi assénait « J’ai sauvé Libération », ajoutant que les « près de 75 millions d’euros investis entre 2014 et 2020 l’avaient été à perte »…« Du mécénat ou presque, sans la moindre arrière-pensée » assure l’enquête de Street Press qui cite l’homme d’affaires : « Sincèrement, honnêtement, quand j’ai racheté Libération, je ne savais pas ce que j’allais en faire. Je savais que j’allais faire plaisir à mes parents… ».


« Depuis le rachat de Libé en 2014, Patrick Drahi explique avoir perdu des dizaines de millions d’euros. Faux ! Grâce à des opérations immobilières juteuses et de l’optimisation fiscale, il a largement compensé ses pertes. Tout ça intéresserait la justice… » écrivent Mathieu Molard et Antoine Champagne qui l’ont menée et dont le blog CGC Média vous conseille la lecture.


 

Ils indiquent dans ce dossier qui vient en écho du magazine Capital (*) intitulé « Comment Patrick Drahi et Alain Weill se sont enrichis avec l’immeuble de SFR, BFM TV et Libération »  : « Pas seulement… Grâce aux #DrahiLeaks, Reflets, StreetPress et Blast sont en mesure de révéler la face cachée du rachat du quotidien : une opération immobilière ultra-rentable. En mai 2022, Patrick Drahi a revendu « le garage », siège emblématique de Libération entre 1987 et 2015, situé au cœur du troisième arrondissement de Paris, pour 78,7 millions d’euros hors taxes. Le montage financier qui entoure le rachat et la cession du journal à un fonds prétendument indépendant aurait aussi permis à l’empire Drahi de réduire ses impôts. Bilan des opérations : le milliardaire n’a pas perdu d’argent. Il se serait en réalité enrichi sur le dos du journal en difficulté financière. Un dossier qui pourrait lui causer quelques tracas, puisqu’il intéresserait la justice. » 

« L’empire Drahi » il en avait justement été question dans l’article publié par le blog CGC Média, en juin 2022 « L’État bien parti avec l’ex-Orange pour enrichir Patrick Drahi pendant au moins 12 années à venir ? »  qui précisait "les administrateurs ont approuvé à l’unanimité, mardi 31 mai, le projet immobilier [d’Ernotte] qui consiste au rapprochement des 16 implantations franciliennes du groupe public autour de son siège dans le 15ème arrondissement. Projet qui selon Christian Vion « permettrait [soi-disant] à l’entreprise de réaliser des « économies d’exploitation significatives dès le 2ème semestre 2025… » mais sans donner la moindre information sur  « les coûts de transition » [qui vont douiller, c’est clair] ou un éventuel chiffrage de « l’ impact significatif sur la trésorerie »".

Le blog CGC Média d’enfoncer le clou : « C'est curieux que Christian Vion ne parle pas des baux et plus particulièrement concernant celui de Quadrans (ex immeuble SFR, ça devrait en mettre plus d'un sur la piste!)  et surtout de qui va encaisser l'ensemble des loyers sur une période de 12 ans à compter de janvier 2024 !?...car  Quadrans comme le bâtiment Seine Ouest resteront tous deux en location dans les 5 sites que conservera très chèrement France TV et ce en totale contradiction avec la affirmations du dga ernottien qui parle "d'économies". » 

« Autrement dit, quel sera le montant total du loyer sur 12 ans à partir de janvier 2024 pour les presque 17.000m2 de surface que représente le seul bail Quadrans (visiblement propriété de Patrick Drahi via un entrelacs de sociétés au Luxembourg dont la principale "SCI Quadrans Holding" ) que l’État va débourser donc le contribuable pour les frasques de l'infirmière TV ? » s’interrogeait le blog CGC Média. 

Un nouveau scandale dont l’ex-Orange est à l’origine et dont personne ne s’émeut, ni les représentants de l’État au Conseil d’Administration de France Télés, ni les Tutelles particulièrement Bercy, ni l’actionnaire qui laisse faire !   


« Exemplaire cette République ! » puisqu’on nous le dit et nous le martèle.

(*)



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