Bravo pour la franchise d’Anne-Sophie Lapix et honte à ces bonimenteurs de France Télés totalement disqualifiés.

Bravo pour la franchise d’Anne-Sophie Lapix et honte à ces bonimenteurs de France Télés totalement disqualifiés.  

Mercredi dernier comme le blog CGC Media l’avait indiqué, avait lieu au sein de la maison Jean-Pierre Elkabbach,  triste spectacle d’autosatisfaction où l’ex-Orange et son ex-dircab se sont partagés le micro, en le passant tout de même un peu  à Alexandre Kara afin de raconter combien France Télévisions « révolutionnait » la PAF.

Pour faire passer la décision de doubler quasiment le JT de France 2 -  à partir de la semaine prochaine, dès le 9 septembre, il se déroulera entre 20h00 et 21h00 pour une heure d’info -  il a sorti des chiffres totalement farfelus qui seraient soi-disant la preuve de la bonne santé du groupe et en expliquant à qui voulait l’entendre que les médias qui font leurs choux gras des écarts d’audiences entre le 20H de TF1 et celui de France 2 -  entre 1 et 1,5 millions de téléspectateurs/soir - se tromperaient.

Il  n’y aurait quasiment pas d’écart, à l’entendre. Le 1,6 milliard de visites - chiffre lui paraissant tellement insensé qu’il a encore du mal à l’exprimer avec un record incroyable aux dernières Législatives qui en l’espace d’une journée, au premier tour des législative totalisaient 22 millions, en intégrant le le numérique, en serait la traduction. Ben voyons !!

Personne n’ y a vraiment cru et pour cause…A commencer par l’interne évidemment. Encore hier, la différence était malgré un long sujet de 8 minutes sur la reconstruction du Maroc après le séisme et un autre soi-disant de le même durée concernant l'Ukraine intégrant l'intervention du chroniqueur ! Près de 30% pour TF1 et 18% pour France 2.

Ce samedi,  en toute transparence et sincérité, Anne-Sophie Lapix reconnaît pour la première fois, ce matin, dans une interview au Parisien, une baisse des audiences de son journal de 20h sur France 2 qui touche les journaux en semaine mais également le week-end.

La journaliste dit réfléchir depuis plusieurs semaines aux raisons de cette chute, alors que TF1 n'est pas impacté : 

"Nos audiences ont baissé à partir de janvier alors que nous n’avions pourtant pas produit quelque chose de foncièrement différent par rapport à novembre et décembre où nous étions à un haut niveau. Quelque chose s’est passé mais il est difficile de savoir exactement quoi. Nous continuons de réfléchir et d’avancer. Nous voulons toujours produire le meilleur journal possible et la nouvelle formule du JT fait partie de cette réflexion."

Et quand on cherche, on trouve comme dirait l’autre ?! Les choses vont changer à partir de ce lundi précise-t-elle dans les colonnes du quotidien puisque le journal va être rallongé et sera désormais d'une durée de 54 minutes plus la météo avec "plus de monde autour d’elle visant à réchauffer un peu l’ambiance et la rendre plus conviviale."

Ce serait donc là les raisons de cette chute…Quant aux audiences elles devraient donc s’en ressentir (espérant qu’au moment des pubs sur La Une, les clients du 20H basculent sur La Deux !)

Des audiences qui vont évoluer comme tente de le vendre l’ex-dircab ernottien  mercredi dernier devant un auditoire prié d’être là et attentif à qui il chante parlant même de vraie mesure d'audience  - parce qu'avant, elle ne l'était donc pas !? - et  surtout de vrai public.

Hallucinant. Voici ses propos :  "Grâce à Satellifacts l’info est tombée pendant la conférence de presse. A  compter d’aujourd’hui, Mediametrie va intégrer l’audience de la preview dans les audiences veille.  Mais ce qui compte le plus désormais, c’est que le rattrapage représente parfois 20%, 30 % voire plus de l’audience d’une série et donc la vraie mesure d’audience -  parce que les audiences y a pas que ça c’est quand même notre récompense - la vraie mesure d’audience, ce sera désormais a J+28 -et c’est une décision que nous avons prise de communiquer avec le vrai public qui a regardé une série dans les 7 jours qui suivent, puis dans le mois qui suit sur france•tv, qui est devenu le vrai carrefour de la fiction française"