Françaises, Français, à vos bourses et autres économies : le Sénat vote la poursuite du prélèvement TVA pour financer l’Audiovisuel public.
Le gouvernement Barnier
a semble-t-il décidé à faire adopter par l’Assemblée le texte voté par le Sénat
(*à l’unanimité toutes sensibilités confondues moins 1
voix) consacrant la pérennisation du mécanisme de financement de
l'audiovisuel public par l'affectation annuelle d'un montant de TVA.
Rachida Dati est d’accord ! Alors si, elle est d’accord que dire de plus ? Elle a d’ailleurs chanté le même chanson devant les sénateurs :"Pour avoir un audiovisuel public fort, il faut que son financement soit tout aussi fort, sanctuarisé".
(*)
Ce sont
donc encore une foi tous les Français – du nouveau-né aux personnes âgées – qui
vont payer pour France Télés, Radio France, FMM (¤), l’INA, etc…
Le texte du
sénateur Les Républicains Cédric Vial, adoptée
avec 339 voix /340 sera examiné le 19 novembre par l'Assemblée nationale, au
regard de l’urgence législative puisque ce
système provisoire de financement mis en place sur la TVA depuis la disparition
de la redevance en 2022 expire à la fin de l'année 2024.
Quant au rapporteur
Jean-Raymond Hugonet lui aussi Les Républicains, il a fait adopter dans la foulée pour un
alignement de la chaîne franco-allemande sur le même modèle de financement qu’actuellement.
Ce mécanisme, préféré à celui d'une "fraction"
en pourcentage de TVA, ou d'un prélèvement sur recettes, permettra
"d'assurer à court terme un financement pérenne et lisible".
Enfin, le
président centriste de la commission Culture du Sénat, Laurent Lafon - suiveur ernorttien en chef – a pour
sa part, entonné le même refrain sur la nécessité créer une holding regroupant
l'audiovisuel public avec une gouvernance commune…promise à « la
dame du Majestic » (**) à
en croire certains, notamment une ex-plume du président de la République comme
un de ses toujours conseillers sur le papier !
Tout en soutenant le texte, la
Gauche a émis de nombreuses réserves, considérant cette solution comme une "méthode
de repli", "injuste sur le plan fiscal", selon
l'écologiste Thomas Dossus.
Le montant global de l'option
sélectionnée par les sénateurs, à savoir l'affectation annuelle à l'audiovisuel
public d'un "montant d'impôt d'État" comme la TVA donc, devrait être
défini lors des débats budgétaires de l'automne.
Dès lors "Les entreprises connaîtront dès le vote de la loi
de finances le montant en euros qui leur sera reversé pour l'année et seront
ainsi protégées des aléas de la conjoncture économique", a garanti Rachida Dati à la traîne du trio
suscité mais aussi de l’ex-Orange.
La nouvelle groupie ernotienne
patronne de France Média Monde Marie-Christine Saragosse (¤) qui ne veut pas entendre parler de l’intégration
du groupe dans cette holding fusionnée - évident retour à l’ORTF - a tenu,
elle aussi à réagir. "Le fait d'avoir une recette affectée qui ne soit pas le
budget de l'État, c'est un signe objectif d'indépendance indiscutable. C'est
important d'avoir le soutien des élus", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Elle va pouvoir continuer à fonctionner comme si de rien n’était (¤) et surtout comme si le 49-3 sur toutes les lèvres pour le budget du Pays avait déjà été déclenché !
Ce qui a rendu fou, notre impayable « Mr T » qui nous a immédiatement fait parvenir le dernier tract de la CGT à FMM qui revient sur ce que dénonce le blog CGC Média depuis plusieurs années dans ses très nombreux articles, alimentés dans les faits par notre intarissable gorge profonde, contribuable survolté s'il en est parmi tous ces cochons de payeurs ! La gabegie va pouvoir se prolonger...
Ses deux autres potes Sibyle et Delphine (**) pourront faire de même et poursuivre, entre elles, un textotage à grande échelle et un lobbying de tous les instants pour que le Français continuent de cracher toujours plus au bassinet.
(¤)
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