L’odieux « enfumage » de l’Arcom avec la reconduction d’Ernotte devrait conduire à la suppression de l’agence d’État.
Le 14 mai dernier, après une mascarade comparable à celle de 2015 et 2020, l’Arcom (ex-CSA) a osé écrire avec une publication au Journal Officiel, qu’ « en raison des incertitudes et au regard des [soi-disant] engagements de Delphine Ernotte [Le collège savait pertinemment qu’il s’agissait d’un enfumage comme par exemple cette promesse faite 3 fois devant l’Agence, de mettre en place une comptabilité analytique qui ne verra jamais le jour ou encore cette imaginaire, volonté de dialogue social, connecte l’ex-Orange piétine allègrement jour après jour] décision que la décision de reconduire l’intéressée, a été prise ».
HALLUCINANT.
Chacun l’a bien compris aujourd’hui, la plainte au Pénal particulièrement bien étayée qu’a déposée la CGC Audiovisuel pour faire annuler cette énorme fumisterie et sanctionner celles et ceux qui l’ont organisée ou s’y sont prêté avec les conséquences judiciaires que cela implique, devrait vite prouver qu’Ajdari et sept autres membres avaient pleinement connaissance de tous ces manquements mais aussi de toutes ces salades avant supposément de se prononcer.
Le blog CGC Media, vous propose de découvrir ci-après la motion « Aucune vision, aucun souffle ! » (*) votée à l’unanimité au CSE de Guadeloupe la 1ère qui est l’exacte, photographie de la situation de France Télévisions dans son ensemble qu’il s’agisse des territoires ultramarins, des régions ou les emprises parisiennes.
Ce sont les personnels eux-mêmes qui évoquent d’ailleurs « L’utilisation parfois partisane des antennes au mépris de la neutralité du service public » dénonçant « Des équipes démobilisées et un public en perte de confiance »
La conclusion et du reste sans appel «Le Service Public mérite mieux que de l’enfumage, nous aussi»:
« Le « projet d’offre de programmes de rentrée 2025-2026 » inscrit à l’ordre du Jour de ce CSE exceptionnel du 13 août 2025 et présenté par la Direction n’est, ni plus, ni moins, qu’un recyclage quasi intégral de la saison précédente 2024-2025, malgré les alertes formulées l’an dernier sur son manque de renouvellement et son absence d’ambition.
Cette prétendue « offre de programmes » ne propose ni évolution structurelle, ni éditoriale à la hauteur des enjeux actuels.
Nous ne sommes pas ici pour cautionner « un projet d’offre de programmes de rentrée » télé-radio-internet en mode pilotage automatique. Ce que nous propose la Direction s’apparente à un leurre de communication.
Notre constat aujourd’hui :
- Une « offre de programmes » figée, sans renouvellement réel ni ambition nouvelle,
- L’absence de concertation des équipes dans l’élaboration de cette « offre de programmes »,
- Des choix éditoriaux plus que conciliants de certaines productions qui grèvent considérablement des lignes budgétaires très opaques,
- La reconduction de formats obsolètes et sous-performants, absence d’innovation sur le plan visuel et narratif,
- Le maintien d’une offre d’information à minima, sans ambition ni moyens,
- Une baisse constante des ETP associée à une mauvaise gestion qui expose à des risques psychosociaux,
- L’utilisation parfois partisane des antennes au mépris de la neutralité du service public,
- Des équipes démobilisées et un public en perte de confiance,
- Une chaine de service public régionale asphyxiée et considérablement affaiblie par les arbitrages d’une régulation d’activité hasardeuse et périlleuse, qui nous prive de toute possibilité d’avoir une grille de rentrée décente…
Le Service Public mérite mieux que de l’enfumage, nous aussi !
(*)
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