Les élus CGC, CFDT, SNJ et SUD y déploraient "l’inconséquence manifestée par la direction de France Télévisions en matière d’information du CCE et de ses commissions".
Et dire qu'il y a encore quelques semaines dans un tract de la cgt sonnant comme un "oukase" à l'endroit de la direction de France Télévisions...(attention, il y a 2012...si vous ne voulez pas faire avec nous...gare à l'échéance!), le donneurs de leçon démocratiques avaient la culot d'écrire que les syndicats CGC, CFDT, SNJ et SUD "développaient le tapis rouge à Rémy Pflimlin".
Il fallait quand même oser...la cgt qui a accompagné la réforme Carolis jusqu'à sa validation en décembre 2009 par l'avis qu'elle rendait, validant également par la suite l'espèce de machin truc générateur de souffrances, de stress, d'inquiétudes et d'angoisses : le fonctionnogramme.
Ils ne sont pas à une contradiction près, les cégétistes qui ont par le même occasion raillé une fois encore l'absence du pdg puis dénoncé ensuite "une parodie l'instance" avant de claquer la porte...en prenant soin d'éviter ainsi soigneusement de voter le droit d'alerte.
Voici le texte de cette motion:
Motion préalable
Les représentants élus du Comité Central d'Entreprise déplorent l’inconséquence manifestée par la direction de France Télévisions en matière d’information du CCE et de ses commissions.
La direction n’a pas honoré l’engagement pris au moment de l’élaboration de l’ordre du jour de cette réunion du CCE de fournir des documents détaillés sur son projet d’organisation, service par service.
Les membres du CCE constatent que la direction n'a pas répondu sérieusement aux demandes des différentes commissions de travail du CCE et du CCE lui-même:
· non respect des délais de transmission des documents
· pas de documents pertinents
· pas d'informations précises
· pas ou peu d'interlocuteurs habilités à répondre aux questions des représentants des salariés, comme l'ont d'ailleurs reconnu eux-mêmes certains cadres dirigeants de l’entreprise.
Le refus de répondre à ces demandes légitimes ne peut que perturber le dialogue social et entraver le travail du CCE. Si les membres du CCE veulent mettre un terme rapidement aux effets néfastes de la réforme mise en œuvre depuis le 4 janvier 2010, ils ne sauraient pour autant cautionner une organisation alternative sans en mesurer précisément les contours et les impacts.
Le CCE exerce sa mission dans un esprit constructif et responsable : mettre un terme à la souffrance des salariés impose de faire preuve de pragmatisme, pas de complaisance.
Au cours de la séance du 21 octobre 2010, par une résolution, le CCE a pris acte d’un nouveau schéma de direction, qui ne peut s’entendre que comme la première étape d’un processus global dans l'attente d'une consultation loyale et sincère sur les modifications de structures.
Aujourd’hui, par l’inconsistance des documents fournis, la direction démontre sa volonté d’empêcher le CCE d’exercer réellement ses prérogatives.
Par conséquent, les représentants du CCE exigent que la direction réponde dès maintenant aux différentes questions écrites qu'ils ont posées sur la situation économique et l'emploi, dans le cadre de l'article L-2323.78 du code du travail. Le point n°12 figurant à l’ordre du jour doit être examiné en premier lieu dès l’ouverture de ce CCE.
Motion votée à l'unanimité des élus (puisque les cégétistes étaient partis...sauf leur représentant syndical laissé là en "observateur" mais qui ne se priva pas de participer à l'ensemble des points)
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