Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

samedi 6 octobre 2018

Avant que France Télés au bord du gouffre et totalement déshumanisée avec ces « espaces ouverts » à tous les niveaux, ne reproduise la fin des années 2000 qui a secoué France Télécom.

Avant que France Télés au bord du gouffre et totalement déshumanisée avec ces « espaces ouverts » à tous les niveaux, ne reproduise la fin des années 2000 qui a secoué France Télécom.  

Le CGC Média a décidé de tirer une première sonnette d’alarme à destination du Président de la République Monsieur Emmanuel Macron concernant ce qui se passe à France Télévisions, probablement à des milliers de lieues de la vision pour l’audiovisuel public voulue pour les années à venir.

« Le respect de votre vie privée est notre priorité » peut-on lire aujourd’hui sur la quasi-totalité des sites sur lesquels se connectent les internautes. C’est une telle évidence. Pourtant, c’est tout le contraire à France Télés.   

Alors, Monsieur le Président de la République que vous annoncez votre volonté de réformer la télévisions publique, personne n’imagine que la politique de déshumanisation que subissent au quotidien les personnels de France Télévisions, soit votre vision de la télé de demain !

Étendre à tous les secteurs d’une entreprise, cette politique de l’«open space » censée soi-disant fluidifier la communication tout en rapprochant les salariés, c’est en réalité la tuer à petit feu. Les discussions électroniques par mail et messagerie instantanée deviennent la règle, au détriment des conversations en face à face. 

Sans parler du pognon dingue gaspillé à chaque déménagement estimé à un demi millions d'euros à chaque fois, entre démolition, remontage et repositionnement le tout sur plusieurs semaines alors même que le Pays et les entreprises publiques sont tenus à des économies.  

Demain, si personne n’y prend garde, les salariés ne disposeront plus d’un bureau attitré -  pratique nommée, en bon français, le “desk sharing” -  où e principe est de ne plus avoir “son” espace personnel et figé dans l’entreprise, mais de pouvoir s’installer dans plusieurs endroits, en fonction de ses besoins ! 

Un scénario à la « Blade Runner 2049 » mais 30 ans plus tôt ! 

Imagineriez-vous transformer l’Élysée en un vaste plateau ouverts, d’espaces cloisonnés, alignés en rang d’oignons aux écrans d’ordinateurs à la vue de tous…où plus personne n’aurait ni intimité, ni confidentialité ? 

« Derrière cette ambiance cool, se cache une violence dans les relations au travail et un isolement de chacun sur son projet », écrit Thomas Zuber, consultant et co-auteur de L’open space m’a tuer, (Editions Hachette Littérature).

Avertissement vu à l'entrée de l'espace ouvert RH France Télévisions


Comme nombre d’études en la matière, il y recense nombre de qui se révèlent dans les bureaux ouverts. Nuisances ; le bruit en étant la principale. Dans un open space, on voit et on entend beaucoup de choses. Trop parfois. Sonneries des téléphones fixes, des portables, rugissement de l’imprimante, musique des uns, forts décibels des autres…Sans oublier ceux qui hèlent leur collègue situé à l’autre bout du plateau. 

Au final, ce dangereux cocktail où chacun finit par parler de plus en plus fort, devient une véritable cacophonie que les salariés qui y travaillent sont de plus en plus nombreux à vivre mal.

C’est la première des sonnettes d’alarmes qu’il convient effectivement de tirer – il y en a tant d’autres – avant que ne se reproduise à France Télés, la fin des années 2000 qui a secoué France Télécom.  

S’il n’y a avait que cela : les suppressions de chaines de la TNT basculant sur le web, la vision uniquement comptable d’une poignée de  conseilleurs  qui pense que supprimer 2.000 postes c’est la solution ou encore que remettre de la pub après 20h sur les chaines publiques qui resteront en hertzien règlera tout, etc…

Allez-vous passer par pertes et profits l’épais rapport sur l’audiovisuel  à peine dévoilé en juin dernier dont Frédérique Dumas était rapporteure et qui pourrait largement servir de bases?

Aura-t-elle travaillé pour rien, celle  qui demande maintenant la création d’une délégation parlementaire permanente pour veiller au respect de la qualité des missions du service public de l’audiovisuel ?

Quand allez-vous arrêter Monsieur le Président de la République, ce que certain(e)s mettent en œuvre en votre nom dont vous serez inévitablement comptable si vous laissez faire jusqu’à la fin de votre quinquennat mais aussi et surtout pour les années futures.

Aucun commentaire: