A la veille du Conseil des ministres du 22 octobre 2008 et suite aux prises de position du Chef de l'Etat - ce matin même devant le Parlement européen- au sujet de la crise financière qui "n'est pas à prédire puisqu'elle est là" et se traduira par une crise économique touchant tous les pays d'Europe, au premier rang desquels la France, le projet de loi tel que concocté par le triumvirat : Jean-François Copé (avec en toile de fond, l'assistance très active pour France Télé du cabinet d'avocats où il travaille) Christine Albanel et Patrick de Carolis, pourrait très bien demain faire l’objet d’un report.
En effet, les prévisions de croissance revues à la baisse (possiblement en dessous de 1% disent les analystes) et le budget devant de ce fait être révisé, le Chef de l’Etat et donc du Gouvernement, pourrait en toute logique et en toute rationalité, décider de différer le projet à des temps plus "propices".
Des deux courants qui semblent aujourd’hui s’affronter, à savoir celui comme le trio précité avec l’appui de quelques conseillers « gagnés à leur cause » qui prône la marche en avant à tout prix quelque soit le contexte et les répercussions financières qui s’en suivraient et celui des sages comme Edouard Balladur qui a proposé (sans doute pas par hasard) de reporter sur une idée frappée du plus pur bon sens, ce projet à plus tard une fois la crise passée, il semblerait que le second – donc le plus logique - ait toutes les chances de devoir l’emporter.
Quelque soit le calendrier, certains qui ont bien conscience que le départ de Patrick de Carolis étant de toutes les façons inéluctable, leur heure est arrivée.
L’Express donnait la semaine dernière une liste de candidats potentiels pour succéder à Patrick de Carolis : Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde, le romancier et responsable du pavillon français de la future Exposition universelle de Shanghai, José Frèches ; l'actuel Secrétaire général des programmes de M 6, Christopher Baldelli ; le journaliste de France 5 Paul Amar ; l'essayiste Alain Minc ou bien encore l’actuel président d'Europe 1, Alexandre Bompard (ce dernier étant ardemment poussé dans « les coulisses » par le précédent qui semble avoir abandonné l’idée de mettre en avant le premier de cette liste : c’est sans doute cela être tacticien !ndlr).
« Liste forcément incomplète » écrivait le magazine qui ne mentionnait d’ailleurs pas Jean-Pierre Cottet, « candidat de poids dont la carrière audiovisuelle n’est plus à faire » et que « Le Canard enchaîné » citait également la semaine dernière.
De tous ceux là, un seul semble vraiment s’agiter, Christopher Baldelli qui nommé conseiller technique chargé de la presse écrite et du régime de la publicité au cabinet de Nicolas Sarkozy alors ministre du Budget, chargé du ministère de la communication, continue de mettre en avant les liens qu’il aurait avec l’ancien ministre devenu entre temps Président de la République.
Et dans rajouter avec sa nomination, en mai 1996, au cabinet du ministre de la Culture, Philippe Douste Blazy, comme conseiller chargé du cinéma, de l'audiovisuel et de la presse amis surtout avec son poste conseiller technique au cabinet du Premier ministre en 1997.
Il le pense très sérieusement et il essaie d’en convaincre nombre de conseillers et de politiques, il pourrait bien être le prochain PDG de France Télévisions…Sans rire !!!
Celui qui n’a jamais ni démenti, ni corrigé les divers articles [
http://www.radioactu.com/actualites-radio/27364/uer-christopher-baldelli-nomme-administrateur/
ou encore
http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=3175
] commençant tous par « Ancien élève de l'ENA, Christopher Baldelli est diplômé de l'Institut d'Etudes politiques de Paris…. » - si il a bien été diplômé du second en revanche il n’a jamais fait l’ENA – s’y croit déjà…Il aurait même été placé à M6 dans cette « secrète optique » !!!!!
Ce n’est pas parce qu’on se revendique d’amitiés privilégiés avec le Chef de l’Etat que l’on est autorisé à croire que ça y est ! Bien au contraire.
Il convient de se rappeler que s’il avait certes perdu son poste de directeur général de France 2 suite à l'arrivée de Patrick de Carolis (poste qu’il avait tout fait pour conserver jusqu’à se désolidariser sans la moindre honte de Tessier qui l’avait nommé et même accepter avec Philippe Baudillon son successeur) jusqu’à affirmer, à l’époque, qu’il « restait tout de même salarié de la chaîne comme il l’avait toujours été avant d’être mandataire social [tu parles !] », il n’a jamais eu peur, en l’occurrence, de se déjuger en permanence.
Nommer Christopher Baldelli à la tête de France Télévisions après le mépris qu’il a développé sous la gouvernance Tessier pendant toutes les années où il a été le dg de France 2 serait, non seulement une grave erreur mais pire source d’inévitables conflits sociaux vu l’état actuel du groupe.
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